Le moustique porteur du virus Zika qui est responsable « certifié » de nombreuses microcéphalies (Malformation à la naissance du bébé) signalées au Brésil frappe déjà aux portes de l’Afrique où il a fait son apparition au Cap-Vert, premier pays du continent à être contaminé par la récente flambée de l’épidémie et menace maintenant l’Algérie et pourquoi pas Sidi Bel Abbès où l’oued Mekerra qui traverse la ville en long et en large ainsi que le lac Sidi M’hamed Benali qui se trouve à quelques encablures de la ville , demeurent les lieux privilégiés de reproduction de ces insectes dangereux pour la santé publique et la population puisqu’ils engendrent des complications neurologiques affectant les nouveaux-nés.
Alors que cela a été annoncé le 20 mai 2016 par la directrice régionale de l’OMS, la Dr Matshidiso Moeti, affirmant que l’épidémie brésilienne était désormais «aux portes de l’Afrique » , Nos élus semblent actuellement plus préoccupés par les échéances électorales locales qui s’approchent inéluctablement qui ne leur laissent probablement aucun moment de réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour combattre ces insectes et donc les maladies qu’ils engendrent.
L’on se rappelle de l’ancienne équipe de l’APC, dans un passé récent, qui a mené un combat sans relâche contre ces insectes et s’il y a des éloges à leur en faire dans le domaine de la prévention des maladies transmissibles par le biais des moustiques qui couraient à l’époque notamment le chikungunya, il n’y a aucun doute; l’ancienne équipe de l’APC s’est débarrassée de ces insectes pour une certaine durée, l’on se rappelle , dès la tombée de la nuit, les tracteurs de la commune de Sidi Bel Abbès sillonnaient les grandes artères de la ville , pulvérisaient ces insecticides destructeurs des moustiques et du coup permettaient aux Bel-abbesiens de dormir paisiblement toutes les nuits chaude de l’été.
Pour le moment, il n’existe aucun remède ni vaccin contre le virus Zika. La meilleure façon de s’en protéger consiste donc à tenir les moustiques à distance.