Ce qui se passe à Sidi Bel Abbès dans le secteur des PTICs et en particulier du problème de l’internet et/ou du téléphone devrait en principe attirer l’attention des responsables de ce secteur, s’il y en a des responsables, bien sur! La solution pourrait être facile si seulement ces responsables daignent consulter et prendre en charge convenablement le nombre de réclamations que leurs abonnés en font quotidiennement par le biais des centres d’appels comme rapporté par notre confrère H.M dans un précédent article. Des réclamations concernant des coupures de l’ADSL et/ou dérangements du téléphone qui restent malheureusement sans suite parfois des semaines en raison du « peu d’intérêt » qu’accorde ces services à leurs abonnés ou tout simplement d’une « incapacité » pourquoi ne pas le dire sans honte, à gérer un secteur aussi stratégique et sensible que les télécoms découlant, à notre humble avis, d’un manque d’expertise de toute la pyramide de commandement. Le manque du suivi rigoureux des réclamations d’abonnés donne lieu souvent à des attentes indéterminées sinon à l’abandon de toute réclamation par des abonnés , les poussant parfois à se résigner ou à aller vers la 3G de la téléphonie mobile. Une telle situation est aggravée aussi par le manque ou l’inexpérience d’agents qui sont sensés intervenir pour rétablir l’ADSL ou le téléphone chez l’abonné et si jamais ils interviennent ,gare si vous vous trouviez loin de votre maison lors de leur intervention , à ce moment là , vous aurez à attendre encore une autre quinzaine de jours pour qu’ils daignent revenir toujours sans rendez-vous.
Combien sont-ils ces abonnés qui attendent une hypothétique intervention des dits techniciens pour le rétablissement de l’ADSL et/ou du téléphone après qu’ils eurent épuisés toutes sortes de réclamations conjuguées aux nombreux déplacements aux Actels.
À l’image de notre interlocuteur, las d’attendre les techniciens pendant plus de deux semaines, s’est déplacé lui-même, ce mardi 26 Avril, journée de réception, à la direction d’Algérie Télécom pour informer la direction sur son calvaire qu’il endure depuis plus de 20 jours mais en vain, malgré une promesse de cette dernière de dépêcher un agent pour vérifier la ligne de l’ADSL. Bref, quant il y a un « laisser aller », le commun des citoyens n’est pas dupe et quant tout un secteur se cache derrière des vantardises vérifiables sur le terrain par des effets inverses se répercutant sur le citoyen et ses préoccupations quotidiennes, il est fort à parier qu’il existe des dysfonctionnements quelques parts dans ce secteur.
Ces dysfonctionnements qui ont engendré un retard immense dans le domaine des PTICS (Par rapport seulement à nos voisins), démontrent bien qu’il y a un vrai problème des télécoms en Algérie et que l’homme (ou la femme) providentiel n’est toujours pas en vu pour sa mise à niveau à une moyenne mondiale. Une mise à niveau de ce secteur vital devrait satisfaire non seulement les opérateurs économiques mais aussi le simple citoyen qui demeure l’élément important dans tout développement économique dans les prochaines décennies. Un homme (ou une femme) capable de relever le défi du 21 eme siècle et se mettre au diapason des autres pays car à ce rythme « d’escargot » par rapport à quelques pays Africains , il faut se dire où va l’Algérie ? et va-t-elle vraiment décoller?
Ce qui est déplorable dans ce secteur, c’est le manque d’une main d’œuvre qualifiée que tout un chacun a pu l’observer. Des vrais ingénieurs de télécoms qui doivent être recrutés pour prendre en charge les nouvelles technologies du haut débit comme par exemple celle appelée dans leur langage le MSAN . De cette technologie, les abonnés n’ont retenu que le nom puisque du débit acceptable qu’on leur avait promis, il y a quelques temps , ils n’en ont eu qu’un débit faible au lieu du haut débit comme vanté et de plus, c’est à partir de ces centres de MSAN où toutes les données (voix, données et autres signaux) transitent que les problèmes de coupures ont surgi selon notre interlocuteur.D’ailleurs, c’est ce qui explique le phénomène vécu ces derniers temps dans quelques quartiers à Sidi Bel Abbès où l’on observe des coupures irrégulières comme au temps des « délestages ».
Alors faut-il s’attendre à une pétition des abonnés malheureux d’Algérie Télécom pour dénoncer ce manque d’attention et demander le remboursement des frais découlant de ces coupures ou de ces réductions de débit qu’ils subissent à longueur de la journée et du mois surtout ces derniers temps , la direction générale des PTICS ou la tutelle pourrait être amenée à revoir sa feuille de route concernant l’ensemble de ces services.