Imprégné par le devoir de citoyenneté et jaloux pour l’avenir de ma région natale Sidi Bél-Abbès, je me propose d’apporter ma modeste contribution en vue de faire connaître Sidi Bél-Abbès d’hier, Sidi Bél-Abbès d’aujourd’hui et enfin la grande Sidi Bél-Abbès, de nos rêves à tous. Cette ville, de part son ancienneté, son histoire, sa situation géographique, sa vie économique et culturelle, mérite une attention particulière, non seulement par les pouvoirs publics, mais aussi par sa propre population. En 1880, Sidi Bél-Abbès à été considéré dans l’ère coloniale comme étant la plus jolie ville de l’Algérie, patrie de l’aïeul du Maghreb, est une ville ancienne devenue mondialement célèbre appelé la petite paris. La poursuite de recherches plus pointues sur la ville nécessite aussi une logistique conséquente. Il serait opportun d’organiser des journées sur ce riche patrimoine historique en faisant participer les historiens, archéologues, anthropologues… afin d’apporter un éclairage plus précis sur le passé de la région de Sidi Bél-Abbès et ses environs.
Après l’indépendance, une Houria acquise au prix du sang et d’énormes sacrifices, Sidi Bél-Abbès offrait une image d’une coquette ville propre, accueillante, respectée et aimée par sa population.Entourée de vignobles et d’oliviers, traversée par un Oued de Mekerra où l’on comptait plusieurs Djenanes qui étaient à la fois vergers et jardins potagers, jalousement bien entretenus par les hommes de la profession, malheureusement tout ce beau paysage a été impitoyablement massacré et bouffé par le béton. Sidi Bél-Abbès était caractérisée par certains sites dont les plus importants sont : Le jardin public (Djenan El Beylek) Poumon de la ville, un vrai éden situé à la lisière ouest du centre ville, d’une superficie de plusieurs hectares d’arbres centenaires (pin d’Alep, chêne…). Ce jardin était bénéfique pour plusieurs raisons.- Lutte contre la pollution. Il faut noter qu’un arbre absorbe un cinquième de carbone émis par l’homme et participe à la création d’un microclimat.- Aire de jeu, de promenade pour les écoliers et les citoyens en général.- Lieu de détente, de repos et de divertissement.- Vrai havre de quiétude. Malheureusement ce jardin a été complètement anéanti et n’a pu résister à la bêtise et à la négligence humaine, malgré certaines tentatives de réhabilitation l’échec est cuisant et trop visible. Ce jardin est devenu hélas un simple terrain vague, qui servira à un lieu de rencontre de délinquants. Ce site mérite une attention particulière, seules des mains professionnelles et un suivi rigoureux et continu peuvent redonner à la ville son lustre d’antan.
Petit lac (Sidi Mohamed Bénali) Paysage et lieu féerique. Constitué dans le temps d’une magnifique et agréable piscine, paysage enchanteur, adulé de tous, les estivants, particulièrement les jeunes de toutes les contrées viennent passer de longs moments inoubliables durant les vacances scolaires (baignade, musique, jeux, rencontre amicale). Au sein de ce site, la commune gérait aussi un café (boissons, jeu de cartes, loto, dominos…) et la pêche, d’où une source de revenus non négligeable pour celle-ci, il y avait un merveilleux et splendide lac (avec de superbes arbustes), des aires de jeu, des bancs publics de haute qualité et un joli parc floral avec une symphonie de fleurs aux couleurs variées, de somptueux arbres géants, des allées remarquablement très propres et de merveilleuses pergolas sur lesquelles perchaient des papillons de diverses couleurs ainsi que d’autres petits beaux et aimables animaux. Après les longues journées laborieuses, les citoyens (travailleurs, écoliers, visiteurs etc.) viennent savourer dans la quiétude, la beauté de ce lieu édénique, loin des tracas de la ville.
Ce Lac considère comme étant une véritable structure d’accueil, de loisirs, de détente et de promenade, ce lieu était constitué d’un grand lac où on pouvait admirer de jolis poissons d’eau douce, entouré par de gigantesques arbres séculaires (eucalyptus) avec des courbes naturelles des branches habitées confortablement par de jolis oiseaux (serin, rossignol, rouge-gorge) où beaucoup d’entre eux en ont fait leur lieu de nidification, participant ainsi à l’enjolivement et au décor du site. A cela s’ajoute le rôle que jouent les oiseaux sur l’élimination des insectes nuisibles à l’homme et à l’environnement, il y a lieu de noter que les espèces d’oiseaux insectivores ont tendance à disparaître, on pouvait aussi compter parmi ces espèces des oiseaux granivores (tourterelle des bois, chardonneret, etc.) Ce lieu, avec son lac, ses poissons, ses oiseaux, ses arbres et son calme, offrait un endroit idéal aux élèves pour préparer leurs examens (question de concentration). C’était aussi l’endroit privilégié pour les rencontres entre les amis intimes. Avec le temps, ce lieu est devenu méconnaissable, il a perdu beaucoup de son charme et de sa beauté. Ce site, abandonné depuis plus de deux décennies, a atteint un stade de détérioration très avancé. Heureusement et à la joie de toute la population, tout récemment, une enveloppe financière a été finalement allouée par les pouvoirs publics en vue de sa réhabilitation, ce qui nous réconforte et nous incite à encourager ce genre d’action pour le bien de la ville. ll y a lieu de noter que la population souhaiterait, tout de même, prendre connaissance du contenu de ce projet (maquette, plan, etc.) pour d’éventuelles suggestions et avis car ce projet de par son importance et sa portée mérite d’être mûri pour éviter d’éventuelles erreurs.
Partant de ce constat peu reluisant des deux sites énumérés et qui sont, il faut le préciser, la mémoire collective de plusieurs générations de Sidi Bél-Abbès, sont actuellement à la recherche de solutions salutaires, durables et mûrement réfléchies pour les arracher de la dégradation, de la monotonie et des mains de délinquants où tous les fléaux sociaux (drogue, alcool, tabac…) guettent continuellement et quotidiennement nos enfants heureusement que des opérations sont menées régulièrement, efficacement et sans relâche par les services de sécurité (arrêt de plusieurs trafiquants de drogue, corrompus et dangereux criminels où plusieurs crimes crapuleux ont été élucidés en un temps record…). Mais malheureusement ceci reste bien sûr insuffisant, compte tenu de la forte densité de la population et parfois de la complexité de la situation. Le mal doit être attaqué à sa racine. La société en général, école, famille, mosquée, médias, etc. ont un rôle à jouer d’où la nécessité de promouvoir le comportement civique et l’esprit de citoyenneté afin de rendre à la ville son passé prestigieux, sa beauté, son hospitalité et sa générosité.
Sidi Bél-Abbès, de par son passé, il faut le souligner n’a pas son pareil à travers toute la région. Il y a lieu d’accorder la priorité des priorités au secteur de l’agriculture, Sidi Bél-Abbès est une région à vocation agropastorale. Regardons autour de nous, chez nos voisins, toute l’importance qu’on accorde à l’agriculture. Il faut admettre qu’une belle et riche région comme la nôtre est une bénédiction, il demande à être aimé et bien géré. Heureusement qu’on commence à prendre conscience si l’on se réfère à l’ambitieux programme initié par l’Etat. Espérons que tout le monde se sente concerné par l’avenir de notre ville. La réhabilitation d’un collège de paysagistes pourrait répondre à d’autres objectifs, dans un cadre scolaire, les élèves peuvent s’initier aux travaux de jardinage, à la découverte de la nature et du savoir, comme souligné par l’Emir Abdelkader : » L’esprit s’il est en bonne santé ne prend plaisir que dans la science. Sur le plan pédagogique, c’est le meilleur moyen d’éveiller les écoliers à l’écologie :
– Observation du vivant sous toutes ces formes (animale végétale).
– Education artistique: liée au développement de l’imaginaire.
– Citoyenneté : respect de l’environnement
Pour remédier à cette situation nous préconisons : La réhabilitation des sites cités supra, la création de places publiques et aires de jeu (sur le terrain vague limitrophe au lac). La gestion de ce patrimoine ainsi créé doit être confiée à des spécialistes avérés et consciencieux. Sidi Bél-Abbès comptait plusieurs places et espaces verts actuellement dégradés et sans éclat (plantes et jets d’eau disparus)………………à suivre
Kamel Hadri
Monsieur Kamel Hadri honte à vous l’ article que vous signez çi dessus est une reproduction pure et simple donc un plagiat caractérisé du texte de mon article paru sur le quotidien ouest info n°290 du mardi 15/01/2012 sous le titre » Tighennif: Une ville au cœur de l’histoire » page 16 ,facilement vérifiable.Je me réserve le droit de prendre les mesures en votre encontre et
contre le journal quivous publie .Bonjour monsieur Hadri.
Votre texte est lourd et ennuyeux.Vous tournez autour du pot pour exhaler dans les prochaines parties votre soutien à l’autorité qui a entrepris à sa façon « l’aménagement » du jardin public. J’ai suivi avec acuité vos contributions sur d’autres espaces, et j’ai senti que vous êtes tributaire d’une mission qui ressemble à celle déjà entreprise par d’autres espaces ( réseaux sociaux et quotidien de proximité…) dans le seul but de « valoriser » les « aménagements » dirigés par le premier responsable administratif de cette wilaya. ça saute aux yeux. Votre manière de faire est insidieuse qui s’éloigne de l’intelligence. Y-a-t-il intérêt? Le temps dévoilera toute tentative trompeuse.L’intelligence de faire passer un message n’est pas donnée à tout le monde.Vos contradictions dans vos écrits vous ont trahies.Votre ville natale a besoin de sincérité et beaucoup plus d’engagement pour sa défense. Ce n’est pas le cas. Je demande à l’aimable rédaction de BAI de publier la suite afin déchiffrer les signaux de monsieur Hadri. Dans le cas contraire, des excuses seront étalées.Sans rancunes.Zidni wenzidek, plagiaire de surcroît . Hchouma alik. J’ai senti de la mauvaise foi. BAI n’est pas un dépotoir. Je demande à l’administration de faire un communiqué officiel pour dénoncer ce sinistre individu. Walahi ila ayeb ekbir.Terass bechlaghmah icopiyi.