Cela s’est passé hier dès la tombée de la nuit et surtout au moment où le va et vient des badauds commençait à se réduire sur les nouvelles allées toutes blanchies par un éclairage dit « Vert » de Macta I et II , des silhouettes surgissent furtivement d’un peu partout derrière les buissons et talus taillés à la hauteur d’un homme. Il était clair que ces personnes s’adonnaient à leur besoin naturel en l’absence de toilettes publiques dans ces lieux qui viennent d’être tout récemment réhabilités pour des promenades.
Le sujet est abordé d’un autre angle par notre confrère de la version Arabe où il signale que c’est devenu une préoccupation majeure de tous ces couples avec enfants qui sont en visite à Sidi Bel-abbès ou simplement des riverains de passage. La chose se fait sentir encore plus chez les enfants et les personnes âgées ou malades, et n’en parlons pas des femmes qui ne savent à quel saint se vouer lorsque le besoin se fait sentir douloureusement.
Bref, il semblerai qu’on a investit des milliards dans ce qui est appelé communément les promenades de la Macta sans que l’on a réfléchi à installer des toilettes qui devraient être le miroir de cet investissement colossal de plus de 12 milliards de centimes pour les trois promenades de la Macta.
N’est-il pas encore temps de voir du coté de Macta III où l’on s’apprête à terminer la troisième phase de ce projet qui a fait couler tant d’encre et d’y réfléchir sérieusement à des toilettes en vue d’éviter que de nombreux endroits en ville et surtout sur ces promenades deviennent des urinoirs publics à force d’en être utilisés régulièrement.
Sidi Bel-Abbès : Macta I , Macta II, en attendant Macta III , y-aura-t-il des sanitaires?
2 thoughts on “Sidi Bel-Abbès : Macta I , Macta II, en attendant Macta III , y-aura-t-il des sanitaires?”
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Bonjour.
Macta I, Macta II ou urinoir I et II. On urine sur le gazon et les enfants font leurs besoins au claire de la lune. Subitement un boucher de carrière devient spécialiste dans les aménagements des espaces verts. Bien sur, les ovins et les bovins broutent le vert et pissent dans le vert. Malraux disait « Une culture ne s’hérite pas, elle s’acquiert ». Chez nous c le contraire. En dehors du boucher qui a rangé ses couteaux pour s’initier à la plantation des palmiers adultes et à semer du gazon, le service technique a prouvé les limites de sa compétence tant sur l’approbation du projet que sur son suivi. Une insulte, sauf pour la « société civile acquise » au chef de l’administration. Un intérêt qui sert d’autres intérêts d’ordre matériel. Avant les travaux d’aménagements de Macta I et II, les riverains se plaignaient des vices qui se pratiquaient au niveau des anciens espaces verts. Aujourd’hui, on a débroussaillé , ajouté de la lumière « led » pour constater encore mieux. Et pourtant, à Sidi Bel Abbès, les vespasiennes étaient indiquées à chaque coin de rue et bien entretenues. Aujourd’hui, en l’an 2015, elles ont disparu. Le problème culturel demeure entier chez nos « élus » de la chkara, et l’administration de l’école sinistrée. Les vespasiennes d’aujourd’hui ne demandent pas des travaux préliminaires( fosse et tuyaux de raccordement), il suffit de les poser. Malheureusement, l’entretien est quotidien et pratiquement irréalisable par les services concernés. Ainsi, la biodégradation naturelle est beaucoup mieux qu’une vespasienne mal entretenue.
En attendant que nos édiles municipaux imitent Vespasien ,j’ai peur que la Macta ne devienne la plus grande sanisette à ciel ouvert de SBA et ne sentirait que du pipi et du pissat. lol