LE CONSEIL MÉDICAL DE L’EPH SIDI DJILLALI DÉSAMORCE UN SCANDALE: Des malades opérés sans dossier médical
Le fleuron de la santé publique, l’hôpital 120 lits est au cœur d’une polémique autour du service de sénologie dirigé par le Pr Habbachi. C’est au sujet de la cohabitation du service de sénologie avec celui de la gynécologie que l’on s’est révolté dans un procès-verbal du conseil scientifique daté du 22 novembre dernier. De graves accusations sont portées sur ledit PV qui relate l’absence de dossiers médicaux pour des patients opérés dans le bloc opératoire de la gynécologie. On évoque la présence de malades de sexe masculin dans un service réservé exclusivement aux femmes.
Dans le même rapport dont une copie est en notre possession, on accuse des médecins qui disposent de médicaments et autres drogues réservés au service des urgences sans en déterminer la « traçabilité » des médicaments. Le document accablant le Dr Habbachi relate une véritable anarchie qui règne au niveau de cet établissement de santé publique. On s’interroge sur la présence de ce chirurgien dans un établissement de santé publique alors qu’il jouit d’un statut de médecin hospitalo-universitaire.
Ce qui est, aux yeux des spécialistes, incompatible avec la loi qui régit le système de santé en Algérie. On est allé jusqu’à remettre en cause la compétence de ce service créé dans l’amalgame au sein de l’EPH Sidi Djillali en matière d’intervention contre le cancer du sein. On évoque le cas d’une femme qui a subi avan hier une intervention au sein de ce service pour être transférée par la suite en urgence vers le CHU avant qu’elle ne rende l’âme.
M D (article paru sur Ouest info le 07/21/2017)
Monsieur le directeur du journal Ouest Info
Suite à votre article paru le jeudi 07/12/2017 relatif à « des malades opérés sans dossiers médical » je vous prie d’insérer mon droit de réponse.
Mon but est d’éclairer ceux qui éprouvent un plaisir morbide à tromper l’opinion publique ; je signale que : L’unité de sénologie a été transférée du CHU de manière officielle sinon comment cette activité aurait pu être hébergée depuis des années et des malades opérés?
– Prétendre que des hommes sont hospitalisés en gynécologie est un mensonge que les documents et les malades peuvent démentir.
– Nos produits sont acheminés du CHU avec liste nominative des malades.
– Les dossiers des malades (fiches et informatiques) relèvent de la responsabilité de notre unité et y accéder est interdit à toute personne étrangère au service comme partout dans le monde.
Prétendre que les malades n’ont pas de dossier comme s’ils passaient chez un coiffeur ne peut pas pénétrer une bride crânienne sensée et intelligente sinon il faut croire à l’incroyable.
– Concernant le décès de la patiente ; le seul pendant plus de 2 ans ; il s’agit d’une complication cardiaque grave qui nécessite un service de réanimation d’où le transfert.
Les cimetières existent y compris aux USA et en Europe et raconter des bobards et des inepties par manque de carburant et de consommable prouvent que le but n’est pas l’information.
Droit de réponse du professeur Elhabachi Boumediene, paru sur Ouest info le 14/12/2017
—————————————