A moins d’une semaine de la date du 10 mai , le bras de fer comme annoncé dans notre précédent article continue entre le président de la commission de surveillance des élections législatives et les membres qui lui ont retiré leur confiance avant hier.Ainsi,on est même passé des propos verbales à l’acte, ce matin lorsque des agents de sécurité ont tabassé l’un des membres opposants au président Fekir Abdelaziz. Et comme l’on constate aisément sur cette photo ramené par notre confrère de la version arabe,les portes du siège de la dite commission sont restés fermées toute la journée paralysant ainsi les activités de la commission et des membres restés fidèles à Fekir ou à la majorité qui a procédé au vote d’un nouveau président hier soir et qui devrait être à pied d’œuvre depuis bien longtemps.Rappelons que les partis qui ont chacun un représentant dans cette commission,restent muets aux agissements de cette dernière et continuent de faire leur campagne à travers les compagnes et villages de la wilaya avec des hauts et des bas et surtout un désinterressement des citoyens aux meetings souvent accompagnées de bévues à l’image de ce candidat tête de liste FLN qui dit-on avait oublié sa veste et portable dans la malle de sa voiture lors de son passage à Bedrabine et avait cru qu’on le lui avait subtilisé et l’on devine le reste.
Sidi Bel-Abbes : Paralysie de la CWISEL
6 thoughts on “Sidi Bel-Abbes : Paralysie de la CWISEL”
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La République fonctionnant selon le principe du gouvernement représentatif, la fonction première de l’élection est de permettre aux citoyens de choisir leurs gouvernants et leurs représentants, qui rédigeront et voteront la loi en leur nom au Parlement. Ainsi, l’élection est une délégation de Souveraineté. Elle constitue, au sein d’une société organisée, une « soupape de sécurité ». En effet, la possibilité pour les citoyens de pouvoir régulièrement exprimer leur mécontentement ou, au contraire, de donner un nouveau mandat au pouvoir sortant, évite que les désaccords politiques majeurs ne trouvent un autre terrain d’expression (les islamistes par exemple ,qui eux votent en force pour prendre le pouvoir )sans oublier d’autres modalités (la violence).
L’élection peut aussi permettre de régler une crise. Lorsqu’un débat extrêmement important divise les citoyens, le recours au suffrage universel peut permettre de trouver une solution.
Enfin, l’élection peut revêtir un aspect autre, à savoir stratégique : on peut recourir à l’élection afin de garder le pouvoir (exemple des vieux partis).
Dans le fond vous avez toutes et tous raison,rêver n’est pas une sinécure que ça soit d’un côté ou de l’autre c’est comme disait les pieds-noirs à l’époque c’est kif-kif bourricot! finalement c’est le peuple qu’est le dindon de la farce.Voter n’est qu’une facette nous faire croire avec une flopée de parties et chacun pense qu’il est mieux que l’autre tout ça n’est que de la poudre aux yeux!au grand jamais j’ai vu autant de parties dans le monde,sauf chez les arabes avide du pouvoir pour écraser leurs peuple!ex:la syrie et consorts.Féraoun n’as pas tuer autant d’esclaves comme le font les despotes arabes aujourd’hui,dixi.
Qui sont les hypocrites ?
Les représentants d’un régime aux abois qui appellent à voter et qui promettent, à la légère, monts et merveilles ou les citoyens abstentionnistes qui en ont eu assez d’être toujours le dindon de la farce ?
Gholamallah, ministre des « affaires religieuses », n’hésite pas à taxer d’hypocrites les citoyens qui voient dans le boycott de ces élections une occasion légitime pour exprimer franchement, collectivement et solennellement leur ras-le-bol.
Qu’est-ce qui aurait pu inspirer à ce ministre cette réflexion tout à fait saugrenue ?
Lui qui est censé défendre les principes de l’Islam, a-t-il oublié cette parole du prophète : «Trois traits signalent l’individu hypocrite : mentir quand il parle ; manquer à l’engagement pris ; et trahir la confiance que l’on a inspirée ».
N’est-ce pas que ces trois traits caractérisent parfaitement les tenants de ce régime qui continuent à nous mentir, qui ont manqué à leur engagement de servir la nation et qui ont trahi la confiance du peuple ?
En suivant le raisonnement de Gholamallah, cette année en Algérie, la totalisation des suffrages nous feront savoir les valeurs de X (nombre des votants) et Y (nombre des hypocrites).
Gholamallah (tout comme Ouyahia, Benbouzid et bien d’autres)… un curieux personnage !
Hebri dit :
10 mai 2012 à 0 h 16 min
Qui sont les hypocrites ?
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-Ouyaya 1er sinistre qui a déclaré comme maidan-tehrir : »iskat ennidam par les urnes « du doute ?
-Boudjerra Soltani , un jour dans partisan dans l’alliance présidentielle et le suivant dans une ligue opposants islamistes ?
-L’Entv (unique) verrouillée et ouverte aux seules voix du système du clan d’oujda ?
-Belkhadem qui use et abuse du symbole du FLN historique ?
-les parti(llons) microscopiques candidats sans effets sur la prochaine législature dans un régime présidentiel à mandat illimité et sans contre pouvoir ?
-Les faux moudjahidines venant d’ailleurs ?
La justice aux ordres des magistrats du douar de ce clan ?
-l’UGTA qui n’a pas osé lever le petit doigt dans le démantèlement des grandes usines du peuple, pourvoyeuses d’emplois et de prospérité ?
Ou la masse des pauvres électeurs (majoritaires) non clients et marginalisés du pouvoir qui opte indifférente à l’abstention dans cette mascarade électorale, une de plus dans la plus grande farce du siècle qui a permis l’élection de ce président en 1999.
En ces temps de vrai patriotisme : Zeroual , pourtant général et ministre de la défense n’a pas hésité un instant de démissionner au lieu de pleurnicher chez les électeurs , mille fois floués .
Franchement l’hypocrisie dans la bouche de certains est aussi un levier de propâganda .
Vivement la 2eme république algérienne social démocrate sous les auspices des principes de l’islam !
@sentinelle—–le peuple algérien …Il réagit alors par l’abstention et l’indifférence.—- _________________________________________________
Pour parer à cette éventualité :
bouteflika lance à Sétif son fameux :
« tab jnana » !
Après 50 ans de gabegie politique , la sortie est moins honorable pour tous .
Demain ! les choses se vérifieront d’elles même .
Un vieux proverbe me viens à l’esprit !
les hommes libres suivent le chemin de la vérité (el hak)
et les esclaves , celui de leur maitre ou pouvoir en place (houkm) .
CWISEL ou autres artifices ?
Le peuple algérien a dans sa majorité pris conscience que les élections et les référendums ne sont pas des événements où il exerce sa volonté et exprime ses choix, et,comme sous l’ère coloniale, ils ne servent qu’à légitimer les volontés du pouvoir en place et perpétuer son système sous un maquillage démocratique.
Il réagit alors par l’abstention et l’indifférence.