A un mois et demi du Ramadhan, certains produits agricoles commencent à s’envoler et ça devient une habitude vu la demande des clients sur certains fruits et légumes durant le mois sacré. Cette habitude poussa les marchands à doubler les prix du citron qui était vendu à un prix plus ou moins abordable de cent dinars il y a deux semaines pour atteindre la bagatelle des 250 dinars en cette fin de mois de mai. Même chose pour le poulet qui, malgré l’annulation de dédouanement des aliments des volailles, le prix a grimpé de 210 à 280 dinars. Certains commerçants nous révèlent que c’est inadmissible que le poulet soit vendu à des prix raisonnables. Comme quoi, la devise de l’offre et la demande ne s’appliquent pas dans notre pays car ce sont les vendeurs qui dictent leurs tarifs. Les habitants de la Mekerra sont donc contraints à bouder certains produits vu leur prix irraisonnable comme c’est le cas du mouton (1300 dinars), la sardine (400 et 500 da), la sole (600 da), la crevette (800 da et plus), ainsi que le foie du poulet (600 da) et celui de la dinde (800 da). Ce dernier reste un luxe car pour beaucoup de clients, ils sont obligés de l’acheter pour leurs proches malades.
Heureusement, la pomme de terre, le produit indispensable dans la cuisine algérienne, est descendue à seulement 20 et 25 dinars le kilo. D’autres légumes de première nécessité ont connu eux aussi des baisses considérables et nous citons les carottes cédées à 50 dinars le kilo, les navets (70 da), la betterave (40 da), la laitue (50 da), les choux-fleurs (40 da), les artichauts (40 & 50 da), les petits pois (70 da), les fèves à seulement 30 et 40 da et les courgettes vendues pour seulement 40 et 50 dinars. Quant à la tomate, son prix est descendu des 100 dinars le kilo au début d’avril pour atteindre les 40 et 50 dinars, comme les haricots verts cédés pour 140 dinars au lieu de 200. L’oignon se vend aussi à 50 dinars alors que pour les fruits, la barre est fixée trop haute et seulement les ménages les plus aisés qui peuvent en profiter au détriment d’El Guellil. Nous sommes donc loin du fameux dicton diffusé dans les chaines françaises ‘manger au moins cinq fruits et légumes par jour’. Des fruits qui sont loin de portée du modeste salarié puisque la Thompson brûle les poches avec 200 dinars et plus pour un seul kilogramme. Les dattes sont vendues pour 350 et 500 dinars et les pêches de petits calibres cédées pour 120 dinars.
Ouest Tribune
le »cout des fruits et lègumes s’est devenu coutume:des hauts et des bas! on s’est habituè à ce genre de situation! on trouvera jamais de solution quand à la stagnation des prix
Algérie, pays magnifique,aux ressources sans limite,pétrole,gaz,or,fer,mercure,phosphate, eau douce(Sahara),uranium,soleil, etc etc…., quel gâchis et quel perte de temps,quand je pense que les algériens pourrais vivre mieux que les gens de Dubaï…??
Hé bien, chère Mme Mijo (vous nous avez manqué), c’est parce que toute cette richesse est entre les mains des corrompus de la grande Mafia politico-financière, reliée aux différents satellites sur orbite géostationnaire et paradis fiscaux des poulpes et des pieuvres des trois Nord…….!!!! Les miettes sont dispatchées entre les corrompus de la deuxième classe et le peuple paie la facture salée……voilà c’est à peu près tout…..!!!
Bonne soirée