Encore un vendredi, le 10 eme consécutif de mobilisation contre le système et ses bras . Aujourd’hui 26 Avril , la population Bel-Abbesienne est sortie par milliers dans la rue pour exprimer son rejet total et inconditionnel du pouvoir représenté par Bensalah l’actuel chef d’état par intérim et du clan maffieux qui continuent de sévir à la tete des institutions. Les slogans sont nombreux et en sus des cris hostiles au deux B à savoir Bensalah et Bedoui, d’autres orientés vers le chef des armées , lui demandant des mesures immédiates ou d’autres exigeant plus de transparence de la justice concernant les hommes d’affaires écroués récemment.
Le mouvement initié le 22 février dernier contre le régime de Bouteflika se poursuit à Sidi Bel Abbes. Les nombreux manifestants aujourd’hui qui sont descendus en masse dans la rue, n’entendent pas baisser la garde malgré les limogeages, les convocations et poursuites judiciaires annoncées contre les anciens hommes du pouvoir et riches hommes d’affaires les plus en vue et même l’emprisonnement de quelques uns d’entre-eux n’ont pas satisfait la foule qui reste déterminée d’obtenir la chute des résidus de Bouteflika qui sont toujours au pouvoir.
La maffia politico- financière à l’œuvre contre le Hirak pour juguler les aspirations du peuple à la démocratie:
Le Front de Libération Nationale (FLN) qui regroupaient tous les Algériens, de toutes les sensibilités politiques, avait pour but de chasser la colonisation de notre pays et il devait être dissout au lendemain de l’indépendance en 1962. Cela malheureusement n’a pas été fait et on a pas pu et su protéger ce cigle qui symbolise le sacrifice suprême de l’indignité, de la souillure, de l’irrespect et de l’outrage qu’on lui a infligés par des pratiques abjectes. Alors que des partis politiques d’obédiences différentes peuplent la place politique nationale (islamistes, libéraux, nationalistes, écologistes,….) on continue à instrumentaliser honteusement le cigle du FLN. C’est le plus grand holdup et la plus grande supercherie de l’Histoire postcoloniale de notre pays. Aujourd’hui, le 29/04/19 , la direction du parti PFLN s’achète avec la « Chkara » par des pseudo hommes d’affaires(PHA) , et demain cette direction corrompue va négocier, sur les dos des Algériens, son prix en monnaie pour le mettre au service d’une oligarchie. Tous les Patriotes de ce pays doivent s’opposer aux projets sataniques de ce groupe de faussaires et demander le retrait de ce cigle prestigieux de la scène politique. C’est pour le peuple, une impasse totale et un futur impossible qui se dessinent avec la présence de ce groupe d’escrocs, dans un parti qui n’en est pas un, qui va hypothéquer l’avenir de générations entières. Demain comme aujourd’hui, ce PFLN va ouvrir les abimes et ça sera nous les délaissés qui vont les creuser. Notre futur dans la vie est déjà défini et aura pour corollaires l’inégalité, l’humiliation et l’exclusion servis, par des simulacres de vote, sur un plateau à une élite qui a renoncé au patriotisme et à la démocratie. Ce PFLN est un monstre, un ‘Ghoul’ qui se couvre du drapeau national.
Peuple, attention aux contrefacteurs !
Peuple, réveille-toi, pense à ton avenir !
Vivre l’Algérie démocratique et prospère, Gloire à nos Martyrs.
Le parti du FLN :
Jadis, le peuple s’est réuni sous la bannière d’un front national pour arracher son pays du joug de la colonisation et le libérer. C’était avant 1962, le monde entier avait applaudi à la libération du pays après d’immenses sacrifices et la guerre de libération avait gagné l’estime et le respect de la planète entière. Les Algériens étaient tous unis sous les couleurs du Front National de Libération ( FLN) pour réussir la mission de délivrance de la colonisation et obtenir l’indépendance. Cette prestigieuse mission de libération qui gommait toutes les différences de sensibilités politiques entre Algériens ne devait et ne pouvait laisser place à la division durant la lutte. Après l’indépendance, en 1962, il était normal que des sensibilités politiques diverses s’expriment. Un coup d’état militaire avait couvert le pays de sa chape d’autoritarisme et les aspirations politiques des uns et des autres étaient différées à plus tard. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, le Parti du FLN (PFLN) a été et reste un outil de légitimation de pouvoirs absolus successifs. Il ne portait et ne porte toujours pas les aspirations légitimes de la population à une démocratie et un état de droit. Le PFLN était et reste un appareil, réduit à quelques centaines d’hommes malintentionnés et cupides, complètement coupés de la population et de ses espoirs. Ils utilisent le cigle du FLN pour leurs intérêts personnels loin de tout souci envers une population de plus en plus précarisée. La seule tentative d’autonomisation du PFLN a été opérée par le défunt Mr H. Mehri, lequel a été trahi par les siens, par une poignée d’hommes malhonnêtes, stupides et cupides. Ceux de l’appareil qui dans leurs déclarations étonnantes refusent d’assumer l’échec de l’instrumentalisation continue du PFLN à un exécutif dominant sont atteints de schizophrénie et veulent s’innocenter d’un revers de main. C ‘est trop facile. Ils se cachent derrière leur lâcheté pour survivre et ne veulent pas assumer la responsabilité, la leur d’être des supplétifs volontaires des pouvoirs en contrepartie d’intérêts personnels. Ils continuent leur lutte pour des postes de direction d’un parti avec le cigle dont la vocation et d’être un patrimoine partagé par tous les Algériens. Le cigle du FLN doit être traité avec considérations, respect et honneur et non pas être mêlé à des malversations abjectes. Le PFLN est lié à la « CHKARA » dans l’esprit des Algeriens. Ce commerce honteux avec le sang des Chouchadas doit être qualifié de crime contre les valeurs de la nation. La nation se réveille et se révèle à elle-même par l’épreuve du Hirak. Ce pays qui s’assemble, qui rêve et qui s’impatience demande qu’on lui restitue son pays et ses valeurs historiques pour lui permettre de se redresser et assurer son avenir. Le FLN doit être rendu au peuple algérien. Aimer le FLN c’est le restituer au peuple. Le serment qui a été fait à nos Martyrs doit transformer les locaux actuels du PFLN (par ses avoirs financiers) en des musés de la glorieuse révolution de novembre ou en des salles de la mémoire populaire. C’est le meilleur service qu’ils doivent rendre, ces gens, à la nation. Ils peuvent se regrouper dans un autre parti avec un autre cigle.
Vive l’Algérie, gloire à nos Martyrs.
1) La solution politique :
La solution à la crise politique doit précéder la lutte contre la corruption. C’est la politique qui constitue le creuset de la corruption. Pour garantir un venir sans corruption, il faut un autre système politique qui lui fera barrière, c’est l’urgence des urgences. Tant que la braise de la corruption couve sous la cendre, elle peut toujours se rallumer. Si on ne règle pas le problème politique on va soigner le symptôme mais pas la maladie. Il faut bien entendu continuer sans relâche à résorber le contentieux ancien sur la corruption.
2) Sur la constitution :
Il est admis universellement, et c’est naturel, que toute constitution doit prôner l’égalité en droits et devoirs des citoyens. Le citoyen, quelque soit son rang ou sa qualité, est justiciable et la justice civile pour tous est rendue par la même juridiction pour les mêmes infractions. Une loi qui viole cette égalité est anticonstitutionnelle au regard de la norme universelle. C’est le cas de la constitution algérienne qui n’en est pas une.
Dans notre pays, contrairement à d’autres et notamment en Europe ( affaire Sarkosy , Chirac, …) , un premier ministre est jugeable devant une juridiction spéciale et rien ne permet de dire que le rendu de justice est aussi intégrale que le rendu devant une juridiction ordinaire pour le citoyen lambda.
De ce point de vue, cette loi ( article 573 du Code des procédures pénales) est anticonstitutionnelle et ne doit pas exister parcqu’elle contredit un principe fondamental d’une constitution républicaine, l’égalité des citoyens. Ainsi cette loi qui renvoie un ministre devant la cour suprême est une loi scélérate, injuste et écrite par une élite de service pour protéger une oligarchie.
3) L’ex premier ministre A.O. ( L’ex PM): manipulations et malversations
Mr L’ex PM, se définit lui-même comme l’homme des sales besognes. Il semble que Mr AO prend du plaisir à rester dans la malpropreté. Ce monsieur se sait très impliqué dans les manipulations malsaines. Sa famille a profité de son passage au gouvernement. il l’a déclaré lui même. Il a un cahier très chargé, il faut des pages et des pages pour établir la chronologie de ce qui peut lui être reproché. On va se retreindre au dernier mandat de Bouteflika, sans remonter à la décennie noire quand il mettait sa main dans la poche des fonctionnaires et simultanément accorder des crédits en millions de dollars, sans garanties, à des Pseudo Hommes d’Affaires (PHA).
le cadre : Ce qui est surprenant, c’est le prix de référence à 50$ d’un prix de pétrole pour l’établissement du budget de l’état alors que le prix du pétrole était à 30$. Au début du 4ème mandat le prix de référence était de 30 $. Cette décision surprenante à laquelle je n’avais aucune explication à cette époque devient claire avec le temps. En effet, il est insensé que quand les recettes diminuent d’augmenter les dépenses de l’état. Et pourtant contre toute logique cela été fait et le budget a été établi et validé par les instances parlementaires durant le mandat de Bouteflika. Il y a deux éléments importants, en arrière plan, qui ont justifié à mon avis cette façon de faire, la présence devenue remarquable des’’ Pseudo Hommes d’Affaires’’(PHA) dans les couloirs du gouvernement et les réserves de change de 200 milliards de dollars qui faisait saliver plus d’un.
Ces deux éléments ne peuvent être évoqués publiquement. En fait, on a établi un budget pour consommer, sans le déclarer, une partie des réserves changes au profit de certains PHA. Cela a continué jusqu’en 2018 et les réserves s’amenuisaient sans apporter le développement attendu. En 2018 , les PHA faisait du forcing pour l’endettement à un niveau international à travers des medias nationaux à leurs service. Une réticence de certaines parties est apparue, qui ne voulaient pas soumettre la souveraineté nationale au diktat étranger pour satisfaire la boulimie des PHA. Mr AO rusé et intéressé ( pour ses propres intérêts), comme à son habitude, complice silencieux des PHA, va devoir tordre le cou au bon sens et opérer d’autorité l’impression, sans contrepartie, de l’équivalent de 50 milliards de$. Il a été sourd aux avertissements des économistes. Cet argent va aller ensuite pour l’essentiel dans la poches des PHA pour des projets sans consistance pour le développement et surtout pas pour les couches populaires. La planche à billets a produit l’équivalent de ce qui reste en réserve de change, c’était l’argument qui allait peut être justifier en sourdine l’impression des 50 milliards de $. Aujourd’hui on parle d’endettement et de fausse stratégie par la banque centrale elle-même. Les petits Algériens qui naitront dans ce pays endetté, qui a engraissé des PHA, auront à rembourser ce qu’il s n’ont pas emprunté et seront coupable par la faute et l’irresponsabilité d’un homme nommé AO. C‘est un crime contre la nation. il faut faire la lumière sur la destination