Lancée depuis quelques années déjà , l’opération de numérotation des habitations qui devait en principe compléter et parachever celle déjà existante depuis l’ère coloniale , bute à d’énormes difficultés en raison d’une part, de la méconnaissance de base qui régit l’identification des rues et ses règles , se traduisant par la pose anarchique des plaques de numérotation sur le coté au lieu du dessus des portes et d’une mauvaise interprétation des textes et lois régissant cette opération, d’autres parts.
Tout d’abord , il y a eu ces panneaux d’identification qu’on a fixé à chaque coin de rue mais malheureusement ne répondant pas aux critères d’inscription sur la plaque tels que définis dans le cahier de charges établi par le ministère du tourisme en collaboration avec le ministère de l’intérieur. En effet, bien que dans toutes les communes de la wilaya , chaque panneau comportait en sus du nom désignant la rue, la date de naissance et de décès du chahid ou de la personne portée sur cette plaque alors que dans la ville de sidi bel abbes, il semblerait qu’on avait fait fi de ces dates de naissance et de décès.
De plus, comme nous l’avons signalé dans un précédent article, Il est indéniable que les corps de sécurité, la protection civile ainsi que les autres services publics, Poste, Sonelgaz, service des eaux, etc peinent à retrouver une adresse avec précision sans passer par mille et une interrogations auprès des citoyens. Ainsi s’en suivit l’opération qui devait apposer aux habitations, commerces et autres lieux publics, des plaques portant des numéros d’identification de l’habitation permettant une meilleure localisation d’une adresse sur telle rue ou avenue et c’est là où l’opération a été effectuée d’une manière anarchique ou par simple méconnaissance des règles élémentaires d’identification, sinon comment expliquer que des chiffres pairs ont été attribués à un coté comportant déjà des numéros impairs (voir image).
Il est clair que cette numérotation devait se baser sur des règles claires en fixant des numéros pairs sur le coté droit et impairs sur l’autre en privilégiant un sens croissant des numéros, allant du centre-ville vers l’extérieur (vers périphérique) ou d’Est vers l’ouest et du nord vers le sud , ceci pour les nouvelles agglomérations mais quand il s’agit de numéros et rues déjà en place, le problème aurait été minime si on a du tout simplement corriger lorsque cela l’exige, le numéro existant d’une habitation,par un décalage ou avance de quelques unités seulement par rapport à son numéro initial et dans ce cas, même sa localisation s’avérera moins difficile puisqu’elle pourrait être située à moins d’une dizaine de mètres de l’endroit indiqué à cause de l’ancien numéro mais dans la situation actuelle des choses, on a inversé toute la numérotation existante d’une rue en attribuant un chiffre pair donné à l’habitation qui avait une dernier numéro impair mais alors comment pourra-t-on se retrouver dans le futur? Enfin , pourquoi a-t-on omis de numéroter les portes de commerces et lieux publics??