Dans la majorité des villes et villages autres que le chef lieu de wilaya Sidi Bel abbès , il a été constaté que l’arrêté interministériel du 28/10/2014 « fixant les caractéristiques techniques de la plaque et des moyens d’identification matérialisant toute baptisation ou débaptisation des institutions,lieux et édifices publics » a été exécuté selon les normes établis et parfois même au delà, puisque on a profité, à l’occasion, de numéroter les maisons dans quelques villages répondant ainsi au normes internationales en matière de localisation des endroits tout ceci pour d’une part faciliter « la mise en place du système de localisation GPS (global positioning system), comme dans de nombreux pays du monde et faciliter aussi l’action des secouristes, de la police et des services postaux » et surtout d’en tirer une dimension historique, culturelle et économique de ces plaques, d’autres parts.
Mais à Sidi Bel abbès, ni plaques ni numérotations de maisons ne sont conformes à cet arrêté ¹, il semblerait qu’on a opté pour une autre approche et une autre vision de la dite réglementation, laissant dans l’interrogation, le commun des citoyens sur ces noms, on a tout simplement omis d’ajouter la date de naissance et de décès(voir photo en bas) de ces personnes ou Chahid, à croire qu’on n’a même pas daigné chercher dans les archives pire encore , les fautes d’orthographe se comptent en « kilos » dans ces plaques, entraînant tout un pan de la génération future à ignorer les héros de la glorieuse révolution.
Pourtant , nous l’avons mentionné il y a plus d’une année dans un précédent article de BAI (Voir article du 04/06/2015) et avons cru que des correctifs allaient être entrepris mais rien ne fut!
Autre chose qui taraude le citoyen Lambda, ça concerne le coût de chaque plaque qu’on estime très élevé à voire la matière dont est fabriqué ces plaques, d’où l’interrogation sur sa durée de vie.
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¹ Arrêté interministériel du 4 Moharram 1436 correspondant au 28 octobre 2014
Art. 4. – Les renseignements portés sur la plaque sont fixés comme suit :
– le prénom, le nom et la qualité de la personne à honorer, ainsi que la date de sa naissance et celle de son décès ;
– le nom de l’événement à commémorer ;
– s’il s’agit de l’un des symboles de la résistance ou du mouvement national et de la Révolution de libération national, son grade doit être inscrit avec son nom de guerre, s’il existe ;
– les renseignements sont écrits en langue nationale et en langue étrangère, le cas échéant ;
– le nom de la personne ou celui de l’événement doit être lisible et grand, de sorte que le caractère des renseignements complémentaires soit plus petit.
Art. 5. – La plaque est fixée :
– dans les places et sur le coté droit des deux entrées de la rue ;
– au croisement de deux rues ;
– à l’entrée des ponts et des tunnels ;
– à l’entrée des places publiques ;
– sur la façade principale des institutions, lieux et des édifices publics baptisés.
Art. 6. – Outre, la plaque matérialisant la baptisation ou la débaptisation, une plaque identificatoire de 1 mètre de longueur sur 0.80 mètre de largeur, confectionnée en matière noble peut être fixée à l’entrée des institutions, lieux et édifices publics portant une biographie historique succincte sur la personne ou sur l’événement à honorer ou
à commémorer.