Le personnel médical et paramédical a observé ce jeudi matin 27 mars 2014 un arrêt de travail d’une heure devant le siège de la direction de santé de proximité de la commune de LAMTAR distante d’une vingtaine de KM de la ville. Ces employés qui sont venu des 29 polycliniques des differentes communes de la wilaya ont manifesté leur colère de voir leur revendication restées lettre morte.
En guise d’un dernier avertissement faute de quoi ils reviendront à la charge après que l’assemblée générale aura à tranché sur des mesures à entreprendre pour faire entendre sa voix, une plate forme fut présentée. Elle ressort en premier point le non respect de l’arrêté interministériel fixant les postes supérieurs signé le 12/05/2013, publié dans le journal officiel n°41 du 18/08/2013 prétextant qu’il doit figurer obligatoirement sur le tableau des effectifs signé par le ministère de la santé, de la population et de la reforme hospitalière (MSPRH).
Alors que la réglementation, les correspondance de la fonction publique ainsi que les correspondances du SG du MSPRH du 06/01/2014 et 14/03/2014 considèrent ces postes comme une bonification indiciaire et non comme des postes budgétaires nécessitant une nomination locale après avis des commissions paritaires et à aucun moment nécessitant la signature du MSPRH. L’interlocuteur rapporte que la majorité des chefs de policlinique ne sont pas régularisés dans leurs postes malgré l’ancienneté de certains qui dépassent parfois 4 années.
Parmi les point figure aussi le non régularisation de la prime de risque de contagion payée à découvert sur le budget supplémentaire de l’année 2013 qui risque de répercuter sur le budget 2014 si aucune suite ne sera donnée durant ces quelques jours restant, aussi le retard dans l’attribution des rappels d’avancement déposé au niveau du contrôleur financier (CF) de la daïra de BEN BADIS qui souffre toujours de l’arrogance de ce dernier, fait ressortir la lettre des insurgés rappelant dans ce contexte la date butoir à prendre en considération.
Le personnel craint la date limite de la clôture budgétaire qui prendra fin le 31 MARS et demande l’intervention des concernés avant que les fonds feront retour et que ces dépenses affecteront le budget 2014 par un déséquilibre financier dans la gestion.
Djillali Toumi