Il est inconcevable que des problèmes à caractère administratif soient étalés sur la place publique, mettant en émoi toute une population inquiète des conséquences d’un conflit qui en réalité, n’en est pas un . Avant de débattre de la gestion quotidienne d’une MAIRIE DE LA CINQUIÈME VILLE DU PAYS qui se trouve asphyxiée et à l’abandon du fait d’un attentisme inexplicable et inexpliquée . Il aurait fallu, en premier lieu traiter de toute urgence la question épineuse de l’insubordination du MAIRE qui, sur sa propre initiative, a décidé de surseoir à l’installation du NOUVEAU SECRÉTAIRE prétextant qu’il en avait déjà un autre sous sa main . C’est une faute très très grave, que le WALI n’aurait pas du tolérer, dès la manifestation de la dérive, ne serait-ce que pour une seconde, d’autant que le fonctionnaire en question est NOMMÉ PAR DÉCRET, s’agissant d’une agglomération de plus de soixante dix milles habitants.
Nous n’avons pas à revenir sur les prérogatives de chacun, du Maire ou du Wali, cependant qu’il ne faut pas omettre qu’une nomination d’un fonctionnaire ne peut être remise en cause que par la seule HIÉRARCHIE QUI A EUE À LE DÉSIGNER, en l’occurrence par le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE . Des lors tous problèmes annexes et ultérieures à cette INSUBORDINATION deviennent accessoires puisqu’ils sont la résultante du blocage de tout l’appareil administratif de la mairie dont l’épine dorsale se trouve être le SECRÉTAIRE GÉNÉRALE.
Par ailleurs et en parallèle aux mesures administratives à mettre en branle, une entreprise de conciliation aurait du être engagée auprès du PARTI DONT LE MAIRE EST ISSU, peut-être qu’à ce niveau tout aurait pu être jugulé et aplani, au lieu de prendre le peuple à témoin ou de brandir la solidarité des travailleurs pour une cause qui ne les concerne pas. Personne n’a le droit à s’opposer à l’autorité de l’état, dont le WALI est le REPRÉSENTANT ET L’INCARNATION, et aucun ne doit s’attribuer des prérogatives qui ne lui appartiennent pas, persévérer dans L’ENTÊTEMENT est un cas de rébellion.
L’énigme reste celle du silence des autres membres de l’APC , à l’affût DU GRAND CHAMBARDEMENT qui ne leur serait que profitable, un héritage attire beaucoup de convoitises qui ne se manifesteraient que bien après, l’AVENIR NE MANQUERA DE LE CERTIFIER.
Par ailleurs et au lieu d’ appeler à l’apaisement un « comité de sagesse » (dont il n’est fait mention nulle part dans les services de la Wilaya ) prétend soutenir les velléités malheureuses d’un entêtement sans fondement, ce qui ressort de l’article du QUOTIDIEN D’ORAN daté du 19 mai . Il n’est pas tolérable encore moins responsable que certains démagogues de renom incitent à la confrontation en mettant en exergue leurs origines authentiquement BELABBESSIENNES, ( OULED EL BLED) faisant preuve d’un sectarisme primaire, ne valorisant pas, ce qui est sa fierté, la réputation d’une ville connue pour être ACCUEILLANTE ET COSMOPOLITE.
Même les correspondants de la presse locale se sont mêlés à la foule des médisants sans souligner les défaillances graves à l’origine du blocage de la marche de la Mairie. Connaissant plus que d’autres les rouages de l’administration, ils auraient pu éviter les dérapages inutiles nourris par des COURAGEUX À L’AFFÛT de la moindre faille pour détruire ou pour se venger de je ne sais quel passif.
Quoi dire de plus que nos responsables, toutes hiérarchies confondues, ont donné de la ville de SIDI BEL ABBES une image déformée qui n’inciterait certainement pas des investisseurs potentiels à venir apprécier les opportunités dont elle dispose . Les égos ont été privilégiés aux intérêts de la CITÉ, c’est lamentable et bien dommage, ce n’est pas la meilleure manière de DÉFENDRE » BLADI »et OULED BLADI, les retombées néfastes dues à cette agitation médiatique inopportune seront loin d’être minimes et nous pouvons que le regretter .
SIGNÉ UN CITOYEN DÉPITÉ