Tout à l’heure aux environs de midi et quart , au niveau de la station place Émir Abdelkader, Il était impossible de se frayer un chemin dans l’une des sept rames que compose le tramway de Sidi Bel Abbes. En effet, toutes les Rames étaient bondées , archi-combles même jusqu’à en créer un risque pour les passagers en cas d’un frein brusque ou d’un autre danger. Pourtant, tout le monde croyait que ce problème de surcharge allait être résolu en augmentant le nombre des navettes à des heures de pointe bien définies et étudiées.
D’ailleurs, à ce titre, tous les usagers auront remarqué, il y a quelques semaines, cette armada d’étudiants placés devant toutes les portes d’accès aux rames pour comptabiliser le nombre de descentes et montées aux différents points d’arrêts nous avait-on signalé , une sorte de statistique qu’aurait entrepris probablement la Setram pour déterminer avec précision la cadence de montée et descente à chaque station et ressortir avec une feuille de route globale sur les habitudes des usagers réguliers du Tramway et savoir à quelques moments les rames s’emplissaient.
En observant ce rush insoutenable aujourd’hui à midi devant les 8 portes du tramway, l’on pourra aisément croire que la Setram n’arrive plus à cerner le fonctionnement normal du tramway de Sidi Bel Abbes et traverse une autre phase d’apprentissage même plus de 18 mois après sa mise en service.
À cela s’ajoute ces stations dénudés de leurs abris qui continuent de semer la grogne parmi les passagers alors que l’opération de leur réfection ou de leur mise à niveau avait débuté, il y a presque une année.