Décidément les journées de l’enfance se suivent et se ressemblent et pour cause. Célébrée avec faste dans les pays respectueux des droits de l’enfant, cette journée n’a pas emballé non plus les chérubins dont une bonne proportion ignore même s’il ont ou pas une journée. Hier matin, lors de notre virée dans les services sensés jeter un baume dans les cœurs sevrés d’une couche de société plutôt vulnérable. Il n’y avait point de programme à même de tirer ne serait que le temps d’une fête mondiale les enfants de leurs profonde léthargie. Il aurait été plus judicieux de marquer au moins une halte et faire un état des lieux quant à la situation des plus déplorables des enfants. Une situation, sans nulle part ailleurs , oserons nous dire, tant que les droits des enfants que l’Algérie compte parmi, les premier à signer les conventions avec les organisations internationales mais semble en revanche la dernière à les appliquer sur un terrain. Le bon sens veut que qu’on s’arrête, à la faveur de la journée mondiale, devant les nombres des enfants abandonnés, les enfants victimes du travail en noir ou encore à un esclavage des temps modernes et autres issus de parents divorcés . Les adultes que nous Sommes,avons pas daigné en somme organiser comme ils le font avec les femmes par exemple le 8 mars, une journée récréative à l’égard des hommes de main. Et si ce n’était la télévision qui diffuse des images tape à l’ œil, rien n’indiquait un tel évènement. Enfin voila un dicton qui révèle à plus d’un titre l’état de nos esprit plutôt rétrogrades envers nos enfants. « Chaque enfant a l’ambition d’être un adulte mais combien d’adultes ont toujours la même ambition. »