Une famille loge dans un local commercial à la cité Azzouz

Une famille composée de cinq individus, les parents et 03 jeunes petites filles dans l’âge de l’adolescence dont la plus jeune a 10 ans, loge dans un local de commerce dune superficie de 4M2 à l’intérieur de la cité 200 logements AZZOUZ,  à proximité du siège de la daïra à sidi Djilali. un espace censé inclure une cuisine avec sa vaisselle et toutes ses commodités, gaz y compris, des sanitaires débordés de bidons et de jerricanes remplis de stock d’eau ou l’on peut se ‘’reposer’’ et se préparer pour aller à l’écoles et autres occupation, un salon avec  ses matelas, couvertures et autres.  

Franchement, cela donne l’impression d’entendre une vilaine devinette. Comment peut-on imaginer à un seul instant, 05 individus vivre dans des conditions semblables à un conte de fée. Une fois la porte franchie, les pieds n’ont plus ou se poser. Le père Mr Snouci Zouhir âgé d’une cinquantaine d’années, donne l’apparence avec sa femme d’avoir vécu une dizaine de guerre. Leurs silhouettes ne sont plus compatibles avec leurs âges. Une misère qui les tient avec force depuis plus de 11 ans. 

La femme ne pouvait plus s’exprimer. Juste qu’elle a constamment peur « j’ai peur, j’ai peur », murmurait-elle, sans donner de raison. Quant au père, il répétait sans cesse « je me sauve tout le temps », et pour cause, témoigne-t-il, « mes filles deviennent grandes, je ne peux pas rester à l’intérieur, ni pendant qu’elles changent leurs vêtements, ni pendant qu’elles éprouvent le besoin d’aller aux toilettes. Je suis maçon, je le jure, parfois, je préférerais bien rester dehors pour ne pas gêner mes filles. Cette situation est vécue au quotidien, chaque mois, chaque année. Même une pierre ne pourrait y résister. 

Le pauvre loue cette espace de ‘’fortune’’ à 7.000,00 le mois, et le propriétaire n’arrête pas de le harceler pour augmenter la location à 1 million de centime. Autrement il serait chassé. Et comme un ‘’ un malheur ne vient jamais seul’’, Mr Senouci, a été déjà chassé d’un autre endroit à Fg Thiers pour les mêmes causes. Son métier lui permet à peine de quoi subvenir aux besoins de sa famille, école, habits et nourriture compris.   

Une demande de logement social a été pourtant adressée aux services concernés depuis 2012. Des cas pareils nécessitent une urgence, une priorité dans le traitement de leurs situations complexes. La famille vie dans un danger permanant. Pour se chauffer dans ce froid, un trépied à gaz est allumer à longueur de la journée, laissant le gaz brulé circulé en toute discrétion dans ce permettre exigu.  

Les parents sont constamment aux aguets, de crainte que le feu se propage à travers ce tas de vêtements et de couvertures tout prés. Ils se trouvent obligé de mettre un récipient sur le gaz, dans l’intention de se protéger de tout imprévu, mais le récipient, une fois trop chauffé laisse dégager de la fumée, rendant encore étouffant et insupportable le lieu. Cette famille, si elle pleur, alors, elles pleure aussi bien de son malheur qu’a sa situation pénible imposée par la force des choses…. A bon entendeur ! 

Djillali Toumi