On a appris à attendre d’abords la fatalité, qu’un accident survient, qu’une épidémie se déclenche ou qu’une ou plusieurs personnes décèdent. Heureusement d’ailleurs que cette fatalité reste dissuasive pour une autorité qui n’arrive toujours pas à accompagner automatiquement le développement, elle interpelle avec force les inconsciences longtemps endormis devant le devoir préventif et accomplis.
Les élèves et le personnel de l’établissement d’éducation Haireche Kouider, à proximité de la cité En-nassr, se plaignent de la présence de bacs à ordures au pied du mur du CEM. L’odeur infecte des déchets domestiques est sentie dans la cour tout juste derrière et à l’intérieur des classes qui se trouvent à quelques mètres. les autres résidus sont utilisés parfois comme moyen de jouer. le mal est omniprésent devant l’inconscience de ces enfants dans cette adolescence précoce.
Le fait accablant, ces étudiants sont les enfants des cités limitrophes, En-nassr et El Fourssen notamment. Les premiers qui devraient s’inquiéter de la santé de ces chérubins, c’est leurs parents qui ne trouvent aucun gène de jeter leurs ordures à proximité d’un établissement d’éducation où leurs enfants y sont scolarisés.
le directeur a interpellé à plusieurs reprises les habitants de changer l’emplacement des bacs à ordure afin de permettre l’usage de la cour derrière le murs, refaire les espaces verts et rendre utile les aires de jeux pour différentes disciplines sportives « les enfants n’arrivent pas à pratiquer une activité physique quand l’odeur est trop forte et insupportable », explique le directeur de l’établissement, qui enchaîne avoir adressé une correspondance au chef de daïra à l’effet d’instruire les services concernés pour intervenir dans les meilleurs délais possibles et mettre fin à cette situation, qui ne va pas sans engendrer de risques pour les élèves.
Djillali Toumi