Et bien même la rentrée scolaire n’a pas bougé d’un iota les méninges des autorités de la commune de sidi Khaled. La science des prévisions, ici, ne semble aucunement consulter pour prémunir un climat favorable aux enfants qui devaient reprendre leurs études dans les différents paliers dans de bonnes conditions. Il ne faut même pas imaginer un regroupement de plusieurs centaines, de surcroît d’enfants en primaire ou encore de plus âgés en moyen sans eau, ce liquide indispensable à tout usage. Le risque quel qu’il soit est l’aboutissement certain.
Le P/APC et les services de l’algérienne des eaux semblent adopter un nouveau mode de vie paradoxalement naturel. Ils n’ont exprimé aucun souci à hauteur du danger que peuvent rencontrer les élèves dans leurs établissements d’éducations, ni d’ailleurs un probable mécontentement que peut surgir de l’absence de ce liquide dans la société.
Les habitants de la localité à une dizaine de KM de la ville sans eaux depuis plus d’une semaine, devront désormais apprendre à vivre sans cette énergie vitale. C’est la volonté des responsables irresponsables qui veulent que cela soit ainsi. Leurs cris d’étancher la soif des robinets s’est vu enfin semblable à une voix qui échoue au fond de la gorge avant même qu’elle ne sorte.
L’on fait part que la pompe à eau qui alimente la commune depuis le château d’eau sur la route de BOUKHANEFIS à proximité de L’ORAVIO est tombée en panne. Sauf que rien ne justifie cette lenteur devant une urgence pour réparer une pompe alors que toute une population est en soif depuis plus d’une semaine dans cette canicule.
Djillali T