Une route risque de s’effondrer à Boukhanefis

Deux grandes fermes comptant plus d’une cinquantaine de famille, le mausolée Sidi Zouaoui et un site sauvage au contrebas convoité par des familles qui viennent prendre du plaisir dans la nature les week-ends et pendant les vacances, des parcelles de terres agricoles de fellah, se résignent depuis quelques jours au merci de la nature.

En effet la route qui relie le chef lieu de la commune à ces sites se trouve constamment menacée par les coulées de l’oued. Le glissement de terrain survenu à l’effet de l’érosion met la route en danger de s’effondrer à tout moment.

Les fortes crues saisonnières déchainées de l’oued Mekara ne cessent d’exhiber leurs menaces. Le sol fragilisé par l’humidité sous le goudron laisse tomber à chaque fois un bout de terre. L’abrasion gagne du terrain et menace d’isoler un jour les habitants des deux fermes et les autres sites du village par un effondrement total du seul chemin qui permet aussi aux écoliers de rejoindre l’école.

Le muret construit le long d’une zone jugée de risque de débordement des crues conçu pour protéger les riverains n’a pas trop résisté à l’enchainement des eaux sableuses lourdes. Il a fini par s’effondrer laissant la route exposée, de par les crues, aux eaux pluviales qui descendent en amont accélérant son affaissement, mettant de même en risque le nouveau marché à proximité en cours de construction.

Si jamais la route s’effondre en entier à cet endroit prés d’une rivière déchainée surtout en hiver, elle ne sera désormais qu’une ancienne histoire. L’eau de l’oued avance pour occuper l’espace rendant plus difficile et très cher le retour à l’état initial.

Le président de l’APC de Boukhanefis Mr Zahzouh Aissa fait apprendre que les services de l’hydraulique ont été saisis par correspondance sur les dégâts enregistrés, les risques et les problèmes pouvant en découlés au cas d’un effondrement total de la route.

02 groupes d’habitations seront complètement isolés, sans parler du mausolée ou inhumer les morts de toute la commune et tant de parcelles de terres cultivables dont les propriétaires habitent au chef lieu.   Les services de l’hydraulique, quant à eux, selon le P/APC font savoir que c’est les services des ponts et chaussées qui devront intervenir en premier.

D’ici là, et jusqu’à ce que ses services trouvent un terrain de collaboration, la route peut connaitre le pire exigeant de par l’isolement, plus de frais pour sa réparation, le temps ou le gouvernement ne cesse de parler d’austérité et de rigueur dans les dépenses. Chaque minute de gagner c’est des frais et des soucis en moins de part et d’autre.

Djillali T