Une stratégie de développement économique autocentrée devrait voir le jour en Algérie.(Part. I)

La préférence du développement économique du pays à l’époque de Houari Boumediene basée sur un art et une manière de clarifier la route à suivre pour un développement durable à moyen, et long terme. Sa préséance, allait vers un système étatique, et surtout centralisateur sans pour autant ignorer le secteur privé dans son premier début, faute de moyen de financement. Une vision de développement avait été conçue, par des doctes en économie, qui nécessitait dans sa pratique, un modèle de développement échafaudé sur des bases scientistes .Les premières impulsions, qui se sont manifestées au niveau du sommet de l’état, et qui puissent se répercuter sans entraves tout au long de l’appareil de la nouvelle structure économique. Le qualificatif de la théorie de développement par des doctes de l’époque du début de l’âge d’or, était le « capitalisme d’état » qui avait été retenue comme « Entreprise nationale », un moteur de gestion de développement pour mieux booster la croissance économique à travers le pays. H. Boumediene avait un art d’élaborer des plans d’actions coordonnées d’opérations ingénieuses de manœuvre en vue d’atteindre un développement dans le long terme.

L’Algérie de H Boumediene était devenue l’exemple type de la stratégie d’industrialisation, par la voie des industries « industrialisantes ». Cette nouvelle stratégie à été élaborée à partir d’une vision de développement basée sur les résultats des théories nouvelles du sous développement ; elle est sensée réduire la dépendance vis a vis des pays développés, et par conséquent propulser l’Algérie vers une indépendance économique, financière, industrielle, agricole et technologique .L’Algérie pouvait enfin espérer, recouvrir son indépendance politique au vrai sens du terme.

Cette dite théorie a été conçue, et élaborée par François Perroux*1 sous l’effet de serre marxiste. Alors que De Bernis proposait le nouveau concept d’industries « industrialisantes », un modèle mis en œuvre sous la forme de programme ou plan de développement pour l’Algérie, afin de sortir du sous développement. Ce développement doit être endogène, c’est-à-dire que le pays mis en action de développement, qui doit être pour l’Algérie et l’Algérie seulement, il permet d’assurer le fonctionnement de l’économie, et non les multinationales, qui s’y implantent, ou encore les pays les plus riches et les plus développés.

Histoire des modèles de développement par les Doctes

L’histoire du modèle de développement économique de Feldman Economiste soviétique et la statisticienne Prasanta Chandra Mahalanobis devenue en 1953 l’économiste clé de l’Inde lors du second plan quinquennal de l’Inde. L’essentiel de ce modèle était le changement dans celui du modèle de l’industrie des investissements vers la construction d’un tissu économique en biens de consommation considéré comme nouveau secteur. L’inde et l’ex. URSS ont boosté leur développement suivant ces modes conçus par ces doctes

La croissance économique souffre d’une inconstance politique dans ses instances stratégiques

La stratégie de ce modèle proposé, dans le but d’atteindre un niveau de consommation, l’investissement dans la construction d’une capacité dans la production de biens d’équipement est importante pour le marché à moyen, et long terme, qui augmentera suffisamment la production de bien de consommation tout en prenant en compte l’ampleur du compromis entre les niveaux de consommation immédiate, et futur. Les notions, et les idées propres de ce modèle ont été appliquées par la GOSPLAN*2, qui était une institution d’Etat de ex. URSS chargée de définir et de planifier les objectifs économiques à atteindre.
Ce modèle de développement a été créé comme un cadre analytique pour le premier plan quadriennal sous l’égide du ministère du plan ; dont ce ministère n’existe plus aujourd’hui, et les actions économiques se font sur « Tag ala men tag » du moment que les réserves financières étaient bien suffisantes.

Toujours sous le concept du modèle des industries « industrialisantes » ; sa mise en pratique, donnait naissance à des entreprises créatrices de richesse, de valeurs, de croissance et de culture de véritables oligopoles publics( grands monopoles) outillés pour prendre d’importantes initiatives dans le domaine économique, financier, et concurrentiel .
Oligopoles qui ont donné des résultats probants en Chine et en Inde

BENALLAL MOHAMED