Ces oligopoles de type d’entreprises qualifiées « d’entreprises capitalistes d’Etat », ou tous les pouvoirs de gestion ont été livré à un seul homme dont la compétence, l’engagement, et l’intégrité lui sont reconnus pour mener la noble mission, afin de réaliser les objectifs assignés dans le domaine de la planification de la production, de la productivité, et d’un équilibrage endogène et exogène des sphères de production, de distribution, et de commercialisation, dans le but de synchroniser, et harmoniser la symbiose de ces trois sphères, qui font naitre le germe de la croissance économique, et financière par la création de la valeur, de la richesse, de l’emploi, et de l’accumulation du capital et sa reproduction. .
La politique du crédit était destinée uniquement pour l’investissement productif entrant dans le cadre du modèle de développement pris en charge dans sa totalité, et sa globalité par l’état, le secteur privé entrepreneurs n’était pas encore mure, ni en mesure de prendre en charge ce type de mode d’investissement, et puis il n’y avait pas suffisamment de revenus disponibles destines pour le privé.
La maitrise de tout développement se fait à partir de la Planification
Ce modèle d’industries « industrialisantes » avait servi à l’époque de base pour la planification de l’industrialisation accélérée à préférence, les industries lourdes en amont, semblable à ceux de l’ex. URSS sous Staline. L’Algérie s’est inspirée de la stratégie d’industrialisation de l’Inde ; dont l’objectif était la maximalisation du taux de croissance, qui permettrait de dégager une autre source de revenus, en dehors du pétrole, et du faible rendement de l’agriculture.
L’économie algérienne envisagée sous le feu H. Boumediene, devrait non seulement épargner davantage, mais également produire elle-même les biens d’investissements nécessaires pour son économie. L’investissement était privilégié par rapport à la consommation dans l’immédiat (politique d’austérité oblige) pour mieux sauvegarder, et garantir la prospérité des générations futures. Ce rapport du développement de l’âge d’or, a été inversé au premier début de la période de Chadly en 1980, ou pour une « meilleure vie »( slogan de la belle vie), la consommation par des crédits extérieurs avait pris place et l’Algérie est devenue à ce jour un vaste marché pour les économies occidentales.
En 1970,Sous H. Boumediene : le développement du pays était financé par des revenus internes( hydrocarbures)
En 1980,Sous Chadly : la consommation intérieure était financée par des crédits fournisseurs externes
En effet plus l’investissement dans les industries de bien de production sera important, plus la production de biens de consommation pourra être élevée dans le futur, il s’agit en fait de sacrifier la consommation à court terme( austérité) pour obtenir un taux de croissance plus élevé, c’était une politique sensée mis en place ; que la culture de l’époque ne pouvait s y adapter, c’est pourquoi sous le règne de Chadly, il avait inversé l’ équation pour plus de consommation et point d’ investissements. Ce nouveau concept de petit bourgeois a déraillé la marche du train du développement .Avec moins de 22 milliards en 70 pour les 2 plans quinquennaux l’Algérie s’est offerte un tissu industriel lui permettait d’être sur le point de créer plus de valeurs, de richesse et de croissance tout en mettant sur rail le secteur privé , par voie d’un nouveau système bancaire ,pour prendre en charge les PME sous forme d’entreprise « start up » financées par la croissance nouvelle.
L’idée était d’accorder l’importance au développement des industries ayant plus d’effets d’entrainement sur les autres, et d’aboutir dans le court terme à l’autonomie du pays, par effet d’intégration, que les start-up prendront en charge .A l’époque, De Bernis avait schématisé cette conception des industries « industrialisantes » ; elles sont capables dans un environnement identifié , et une infrastructure de base économique, et financière pour éliminera tout effet de goulot d’étranglement. Enfin, d’entrainer un noircissement systématique de la matrice interindustrielle, et la mise à la disposition de l’économie d’ensembles nouveaux de biens, qui accroissent la productivité, l’accélération du TEI* avec l’effet d’entrainement généré par les industries lourdes comme par exemple :
*Les branches qui fournissent aux autres industries le capital technique (sidérurgie-construction électrique- métallurgie.)
*secteur énergétique permet de susciter des innovations en tant, que fournisseur à la pétrochimie et aux industries grosses consommatrices d’énergie, mais aussi en tant que client des entreprises produisant les biens pour les forages, et autres activités de recherche. C’est un effet, qui permet de jouer positivement sur le cout de production.
*La chimie minérale (engrais, azote et le souffre) +la chimie organique (plastique et le caoutchouc)
L’agriculture fournisseuse de biens et de surplus
L’agriculture n’est pas exclus, elle est fortement soulignée pour la consommation en biens industriels pour sa modernisation, des techniques culturales( mécanisation) .L’agriculture doit servir de marché à l’ industrie, qui lui fourni l’ électricité, les matériaux d’irrigation, et des produits chimiques tout cela dans l’unique but d’industrialiser par voie d’entreprise, que le privé devrait entreprendre par voie d’entreprises « start up » pour augmenter la productivité, et enfin l’agriculture dans le court terme, elle permet de dégager un surplus suffisant pour l’ utiliser à générer une croissance nouvelle. En accumulant encore plus le capital, se sont ces effets entrainants, qui boostent la croissance et l’accroissement du capital servant à augmenter plus l’emploi et donc plus de développement par le biais de l’investissement nouveau, qui sera orienté vers des petites industries de transformation ( start up) et donc la consommation ,qui mettra fin à l’austérité par création de nouveaux marchés et la distribution de nouveaux revenus .Une planification minutieuse est recommandée pour mener à bien cette opération.
Benallal Mohamed