Prévue initialement au centre des vacances de TESSALA , à 16 km du chef lieu, l’université d’été a, faute d’autorisation, eu lieu, in extremis à la MOUHAFADA du parti, à l’initiative de la Kasma 1 et 2. Durant deux jours,soit le 8 et le 9, des professeurs de l’université DJILLAI LYABES ont eu à développer, tout à tour, des sujets d’actualité brulante. Intervenant devant des députés, sénateurs, maires le MOUHAFEDH, élus APC et APW et autres militants du parti, le professeur MEDJAOUED a d’entrée, mis en relief autant de questions aussi pertinentes les unes que les autres. « Peut on concevoir une démocratie sans partis politique, sans société civile ni liberté d’expression ou encore sans séparation des pouvoirs, amorça en guise d’esquisse, l’orateur. Pour lui, tous ces concepts sont une simple vue d’esprit. Sur le terrain de la réalité, ces notions n’existent nullement pas, avoue l’orateur. Il note, cependant l’absence manifeste de la société civile qui reste, selon lui, la pierre angulaire de toute démocratie participative et aussi le prolongement naturel des partis politiques. Pour étayer ses propos le docteur MEDJAOUED cite un en exemple, les pays européens dont les hommes politiques, sont des adhérents actifs des associations que ce soient culturelles ou encore religieuses. Une culture qui fait cruellement défaut chez nous pour des raisons que l’orateur n’a pas cité mais l’a, tout de même imputé, à demi mots, à l’immobilisme des députés dont leur mandat ou encore leur mission est amputée ou tronqué de plusieurs prérogatives. A ce titre, le conférencier milite pour une séparation de pouvoirs aux fins de laisser le soin au législateur de mener à bien sa mission. Dans la foulée, MR MEDJAOUED revient sommairement sur le rôle plutôt mobilisateur des partis. Il reconnait, à juste titre, l’absence sinon l’inexistence des partis sur le terrain qui ne représentent d’après lui, rien. La preuve en est que des formations se confinent à longueur d’année dans une léthargie profonde et ne se relèvent que le temps d’une élection pour revenir aux « lits », assène l’orateur. Il rectifie un peu plus loin le tir. « Certes, il y a des efforts de parts et d’autres mais restent insuffisant eu égard des besoins sans cesse croissant voire pressant d’une société en ébullition. Lui emboitant le pas, le professeur MILOUA AHMED de l’université de Sidi-Bel-Abbès, a ouvert sa communication très instructive du reste, par une rétrospective sur les révolutions de l’Europe de l’est qui ont débouché sur octobre 88. Plus direct, l’orateur évoquera le mur de Berlin comme pour dire que notre pays subi toujours les influences et les dernières réformes politiques préconisées par le président de la république constituent un prolongement légitime des réformes de post octobre 88. Certes, l’ouverture a été timide mais a tout de même permis la création des partis politiques , des associations et des journaux Entres autres,note-t-il. Tout cela reste insuffisant comma la dit déjà le président dans son discours du 15 avril. À ce propos monsieur MILOUA tira, en guise de conclusion, la sonnette d’alarme quant aux conséquences qui pourrait découler du report sine die des revendications citoyennes.