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Université d’été du FLN : Les réformes en débat

ByMustapha B.

Juil 11, 2011

Prévue  initialement au centre des vacances de TESSALA , à 16 km du chef lieu, l’université  d’été a, faute d’autorisation, eu lieu, in extremis à la MOUHAFADA  du parti, à  l’initiative  de la Kasma 1 et 2.  Durant deux jours,soit le 8 et le 9, des  professeurs de  l’université DJILLAI LYABES   ont eu à développer, tout à tour,   des sujets d’actualité brulante. Intervenant  devant des députés, sénateurs, maires le MOUHAFEDH,   élus APC et  APW  et autres  militants du parti, le professeur  MEDJAOUED a d’entrée,  mis en relief autant de questions aussi pertinentes les unes  que les autres.  « Peut on concevoir une démocratie sans partis politique, sans société civile  ni liberté d’expression ou encore sans séparation des pouvoirs, amorça en guise d’esquisse, l’orateur. Pour  lui, tous ces concepts  sont une   simple vue d’esprit. Sur le  terrain de la réalité, ces notions n’existent   nullement  pas,   avoue   l’orateur.  Il note, cependant  l’absence   manifeste de la société civile qui reste, selon lui, la pierre angulaire  de toute démocratie participative et aussi le prolongement naturel des partis politiques. Pour étayer ses propos le docteur MEDJAOUED  cite un en  exemple,   les pays européens dont les hommes politiques, sont des adhérents actifs  des associations  que ce soient  culturelles  ou encore religieuses. Une culture qui fait cruellement défaut  chez nous pour des raisons que  l’orateur n’a pas cité mais  l’a, tout de même imputé, à demi  mots,  à  l’immobilisme des députés dont leur mandat  ou encore leur mission est amputée  ou tronqué de plusieurs prérogatives. A ce  titre, le conférencier milite pour une séparation de pouvoirs aux fins de laisser le soin au législateur  de mener à bien sa mission. Dans la foulée, MR MEDJAOUED  revient  sommairement sur  le rôle plutôt mobilisateur des partis. Il reconnait, à juste titre, l’absence sinon l’inexistence des partis sur le terrain qui  ne représentent d’après lui, rien.  La preuve en est que des formations se confinent à longueur d’année dans une léthargie profonde et ne se relèvent que le temps d’une élection pour revenir  aux « lits »,  assène l’orateur. Il rectifie un peu plus loin le tir. «   Certes,  il y a des efforts de parts et d’autres  mais restent  insuffisant  eu égard des besoins sans cesse croissant voire pressant  d’une société en ébullition. Lui emboitant le pas, le professeur  MILOUA AHMED de  l’université de Sidi-Bel-Abbès,  a ouvert  sa communication très instructive du reste, par une rétrospective   sur les révolutions de l’Europe de l’est qui  ont débouché sur octobre 88. Plus direct,  l’orateur   évoquera le mur de Berlin comme pour dire  que notre pays subi toujours les influences et les dernières réformes politiques  préconisées par le président de la république constituent un prolongement  légitime des réformes de post  octobre 88. Certes, l’ouverture a été timide mais a tout de même permis  la création  des partis politiques , des associations  et des journaux Entres autres,note-t-il. Tout cela reste insuffisant comma la dit déjà  le président dans son discours du 15 avril. À ce propos monsieur MILOUA   tira, en guise de conclusion, la sonnette d’alarme quant aux conséquences qui pourrait découler du report sine die des revendications citoyennes.