À travers le monde et les âges, l’Université a toujours été un lieu de contestation et de revendication souvent salutaires pour la prise de conscience d’une société léthargique et parfois révolutionnaire dans le sens d’une remise en cause de l’ordre établi.
Au même titre que l’économiste qui juge du développement d’un pays par l’appréciation de sa valeur ajoutée, on mesure le niveau de conscience d’une société par la qualité des revendications de ses divers mouvements estudiantins. Le monde politique en fait souvent un indicateur pour orienter ses actions quotidiennes et pour définir la teneur d’une stratégie : c’est en quelque sorte leur thermomètre.
En ce qui concerne Sidi-Bel-Abbès et parlant de l’Algérie dans l’ensemble de ses Universités, le problème est tout autre, en ce sens que la raison même du temple du savoir est bafouée. En effet, nulle part ailleurs et sans angélisme aucun, on ne conteste les appréciations et les nominations des professeurs avec une telle ampleur. Ce qui est évident et indiscutable ailleurs demeure une préoccupation quotidienne dans nos Universités. On en vient à manipuler les notes et les hiérarchies à tel point que la rumeur les assimile à un « marché à bestiaux » où tout s’achète et tout se vend !
Dans toute dérive, on peut invoquer des problèmes communautaires, de favoritisme, de corruption, de népotisme, la pudeur et la décence nous interdisant de citer d’autres pratiques immorales etc. enfin des maux d’une société malade, ce n’est pas pour autant qu’il faille exciter les passions en versant dans la délation nuisant ainsi à la bonne analyse de la situation. Ce qui est préoccupant, si l’on se réfère à la réaction du Docteur Abdelwahid, c’est de constater la légèreté avec laquelle un haut représentant de l’Etat rejette «l’autorité de la chose jugée » alors qu’il est censé en être protecteur zélé et vigilant.
Dans des articles récents, S.A. Ghozali et L. Brahimi nous interpellent en soulignant qu’il y aurait lieu tout d’abord d’appliquer les Lois actuelles avant d’en suggérer d’autres. C’est d’autorité de la Loi qu’il s’agit ; l’appliquer tout bonnement, c’est malheureux, on en vient à rire ou à pleurer à chaudes larmes passant du burlesque à la tragi-comédie.
Enfin, l’impression qui nous est laissée, à travers tous les commentaires que nous avons pris soin de bien lire est révélatrice d’une situation incompréhensible qui nous a conduit à nous questionner si ce ne sont pas des parachutés d’un autre monde qui les ont rédigés. Tous les Algériens sont au courant de ce qui se passe dans leur Pays. Alors comment expliquer ces réactions, depuis des années ressassées, qui s’entrechoquent sur le Net aujourd’hui ? Nous rappellerons deux choses : 1/ Chaque humain sera un jour ou l’autre rattrapé par son passé. 2/ Combien d’enfants de ce Pays devront connaître le sort tragique du Professeur M. Benchehida, assassiné dans son bureau, par un … de ses élèves pour une histoire de….note et, de surcroît, dans l’enceinte d’une Université de l’Ouest ?
UNIVERSITÉS : DÉCADENCE IRREVERSIBLE?
12 thoughts on “UNIVERSITÉS : DÉCADENCE IRREVERSIBLE?”
Comments are closed.
l’etat est entrain de voir la création du grade d’académicien; et changer le mode de recrutement comme a l’international..pour devenir enseignant il faut avoir le PHD.
une fois recruter il passe directement comme garde de professeur..donc les grades qui n’ont aucun sens maitre assistant, maitre de conférence A, B, C, etc n’ont aucun sens dans le système LMD….pour accéder au titre d’académiciens il faut d’abords intégrés une académie dans la spécialité personnelle et ensuite activé plusieurs années…tant sur le plan scientifique que sur le plan éducatif…cette activité débouchera sur la soutenance d’une Thèse académique ou se mélange les sciences fondamentale avec les science humaine….
ces académiciens ont toute l’autorité sur les conseilles scientifiques, d’dorénavant un maitre assistant ou un professeur n’a pas le droit de siéger dans le conseille scientifique car c’est un poste hautement stratégique et qui va toucher l’avenir des étudiants..si tu n’as pas les qualifications tu n’as pas le droit de siéger..Malheureusement koulou man habba wa dabba donnera son avis et l’appliquera sur les étudiants de la wilaya…
Puisque les anciens professeurs n’ont aucun rôle scientifiques c’est généralement des volontaires qui ont prie la charge l’université après que tout le monde est partie en Europe pour y vivre..en 1982 l’enseignant touchait le salaire de 6000 dinars..toute la crème est partie ailleurs…maintenant il faut mettre les gens a la retraite..tous les conseils scientifiques seront gelé et leurs missions doit être relayés par l’académie régionale qui aura une antenne dans chaque université c’est la ou le requérant doit déposer sa demande du type Scientifique..
rste le conseille administratifs il pourra statué sur le coté administratif de la chose, il n’a aucun droit sur le coté scientifique et pédagogique…l’académie des sciences doit nommé des chefs des CPC c’et ce CPC qui garantira les droits des étudiant et des enseignants..le débat est franc, et le nombre des CPC doivent être tous les 21 du mois…..
je crois que c’est finit tout va rentrer dans l’ordre, les extra universitaires qui pullulait et qui faisait des pluie et du beau temps n’auront plus de soutient car leurs amis qui leurs servait sont partis en retraite…pour reconstituer de nouveau amis ce n’est facile car le budget devise des stage de courte durée avec lequel on cherchait a accrocher des alliés ‘’viens avec moi et je te donne un stage’’ reste avec moi et je te donne deux stages ils utilisaient l’argent des devises pour s’acheter des alliés..ce n’est pas l’état qui le faisait mais des individus isolés…l’enseignant n’a plus besoin de voir ni x ni y pour avoir ses devises..Il applique sa demande directement via internet dans le site de l’académie…
avec la mise retraite toute une époque va s’éteindre et chacun rentrera chez lui..le jeu est finit…il a 65 ans il ne reste que 10…
bonjour,
l’affaire des faux docteurs est passée devant 2 commissions mais aucune solution n’a été trouvée, pourquoi ???? car il y a les grands : mesli et tabet qui sont les directeurs de thèse des fraudeurs !!!!! il ne faut pas toucher l’intouchable sinon vous aurez le même sort qu’ADAM (il a pris une pomme et ..) les enseignants ont dénoncé ces trafiques mais rien, bien au contraire ces magouilleurs ont eu des promotions…. Où va l’Algérie ???
Dans ce cas d’éspèce,les organisations syndicales estudiantines sont les plus indiqués pour saisir la justice,si elles considérent que le dossier en vaille la peine.
Ceci étant ,qu’importe la nature du népotisme,que ce soit la fille d’un professeur du CHU,ou les enfants d’un ex responsable de l’université,l’essentiel est de lutter contre les privilèges et les magouilles dans l’université.Professeurs ou élèves doivent se battre pour une université VRAIE et un savoir universel.Personne n’accepterait un diplôme galvaudé,ou dévalué.
Monsieur A. Sadik a plus que raison de dénoncer la délation. Que ceux-apparemment nombreux-qui détiennent des preuves palpables entament des actions en justice. Un procureur, quel qu’il soit, ne peut décemment se saisir d’un dossier sans le dépôt d’une plainte en bonne et dûe forme. Un étudiant peut utiliser sa représentation syndicale pour donner plus de consistance et de publicité au dossier.Solliciter un procureur pour ce faire relève d’un sens élevé de civisme.
Le procureur peut ouvrir une enquete sans qu’il y est une deposition d’une plainte puisque il represente la societe civile et que l’affaire est sur les journaux. Etre sur les journaux, ceçi est considéré un indice pour faire son enquete. Vous n’avez pas vu que sur le site de bel-abbes-info, il y’a assez de4 preuves pour commencer une enquete!!! Dans n’importe quel pays qu’il se respecte, le procureur aurait ouvert une enquete!!! Ce n’est pas le cas de notre pays qui est dirigé per des ripoux et voleurs!!!
Oui, dans un pays qui se respecte, le procureur peut instruire l’affaire dès qu’il a supçon. Alors quand il ya publication dans la presse, c’est encore plus évident. Malheureusement, on assiste à un laxisme délibéré de la part de la justice . Combien d’affaires de fraude, de vol, de corruption ont été dénoncées au niveau de l’université sans qu’il y ait de suites judiciaires. La complaisance est générale et c’est regrettable.
Ce qui se reste à faire aux honnêtes citoyens c’est de s’indigner et dénoncer avec les preuves à l’appui grâce à nos médias locaux.
le problème est que la justice est faite de gens corrompus et incompetents. Si la justice fonctionnait, on n’aurait tous les maux et problemes dans notre pays. Il faut nettoyer ce corps di feniants, incompetents et corrompus. La justice est à l’image de notre pays c’est-à-dite corruption, affaires et hogra. Elle ne s’attaque jamais gros corrompus qui se cache derriere les institutions!!! Si le procureur ne fait son boulot, le peuple le fera un jour avec violence et chaos malheuresement!!! Comme c’est le cas en Lybie, en Syrie, au Yemen… Reveillez-vous Monsieurs les procureurs de la Republique et faites votre travail !!!
Vous avez raison Madame Abassia!!! La justice ne fait pas son boulot!!! Soit ils sont incompetents et mal formés, soit ils sont liés au pouvoir executifs et donc pas libres d’ouvrir des enquetes sur le docteur Maghra…l’indicateur au sein de l’hopital de SBA et du recteur (frere du ministre des transport et agent des serv… ).
Le procureur attend un jour peut etre des morts pour ouvrir des enquetes judiciaires…!!! On est vraiment un pays du tiers monde comme le zaire ou le zimbabwe!!!
Pourquoi le ministre ne reagit pas lui aussi à cette affaire??? On rigolait de la corruption et le clientelisme du Maroc au temps de Boumediene mais on les a dépassé!!!
Nos martyres doivent pleurer cette Algerie où les voleurs sont rois!!! VIVE nos MARTYRS et VIVE l’ALGERIE des gens Honnetes!!!
Les résultats de la commission de speudo déontologie ne mentionne pas du tout le trafic du speudo corrompu prof des UMC pour sa fille. Est elle vraiment impliquée?? A t elle vraiment passer l’examen à la fac de médecine ou ailleurs ??? Beaucoup de rumeurs circulent à ce propos et rien n’est clair
Decadence irréversible des universités, on n’aurait pas pu trouvé meilleur titre!
Bravo, votre analyse est juste et lucide. Mais que faire monsieur Sadik pour sortir de ce marasme intellectuel.
Cette déchéance sociétale que nous vivons ne peut même pas être supprimée par l’application des lois en vigueur.
boujour! Je voudrais tout simplement dire que si d’autres affaires eclatent, le recteur et le doyen doivent demissioner sans perdre une seconde meme s’ils ne sont pas concernés pour le seul motif qu’ils sont responsables de son Université et de leur Faculté de Medecine ou autres. De plus, je ne comprend pas comment le procureur de la Republique de SBA n’ouvre pas une enquete immediate en appelant Le Dr Maghraou.., sa fille, le Recteur, les doyens responsables des facultés moiullées par ses scandales et sans oublier les psudo-Profs responsables de pres ou de loin de ces graves accusations à savoir corruption, clientelisme, harcelement sexuel…ect. Le procureur represente la societé et il doit la defendre de ces hors-la-loi. Qu’est-ce qu’il attend le procureur et la justice qu’il y ait ce pourissement avec des debordements et des blessés graves???
Je ne comprend pas cette justice ??? Il ne faudrait pas defendre des incapables et des voyous!!! Par contre, il faut defendre nos responsables quand ils prennent des decisions courageuses et impopulaires mais il ne faudrait pas les proteger quand ils y’a de la corruption, nepotisme et le harcelement sexuel. Il faut donner l’exemple à notre jeunesse et à notre peuple et surtout montrer à l’opinion publique que la justice fonctionne enfin dans notre pays.
Oui, mme DJAMILA,
Les délits dont sont soupçonnés les responsables et les enseignants de la faculté de médecine sont considérés comme des infractions contre l’ordre public et, par conséquent, la responsabilité de la poursuite incombe au gouvernement. Oui nous sommes bien devant des délits contre l’ordre public puisque ces méfaits ont entrainé une désorganisation des opérations normales de la société ainsi que la capacité des gens et les institutions à fonctionner normalement et efficacement.
Je crois que c’est clair, la « balle » est maintenant dans le camps de nos dirigeants. A eux de sauver nos institutions qui peuvent encore l’être et de préserver ce que la révolution algérienne nous a donné comme acquis