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USMBA : PROBLEME DE COACHING?

ByDjillali C.

Mar 9, 2014

Depuis le début du championnat, l’ensemble des acteurs réunis (administratif, technique, autorités locales et supporters) se sont solidarisés fermement pour un retour rapide en Ligue 1 de la formation de la Mekerra. Ainsi, aucun effort n’a été ménagé pour doter l’équipe de tous les moyens à même de permettre l’atteinte de cet objectif.
Au vu de l’effectif superbement étoffé – alliant l’expérience à la jeunesse – un observateur n’a pas hésité à lancer à M. BIRA lors de sa première conférence de presse de la saison, qu’avec « cet effectif, l’équipe sera championne avec au moins dix points d’avance» Pas plus tard que cette semaine, lors de l’émission hebdomadaire de Canal Algérie, consacrée au championnat, Nacer BOUICHE a confirmé la même chose en disant : «Avec l’effectif dont elle dispose, L’USMBA est déjà championne. Il faut se battre pour la seconde et troisième place!» Le Wali a en personne intervenu à plusieurs reprises et le fait toujours, pour mobiliser les moyens matériels nécessaires au bon fonctionnement de l’équipe et l’arrivée de SERRAR ex-joueur international et Manager avec une grande expérience positive avec l’Entente de Sétif avec laquelle il a remporté plusieurs titres nationaux et continentaux devaient en principe booster l’équipe.
Pourtant, sur le terrain, le supporter profane ne relève pas le reflet réel que devait avoir cette équipe : Deux échecs à domicile (Saida et Hadjout) des défaites à l’extérieur, réduisant au maximum l’écart entre les poursuivants immédiats. Le point essentiel à relever est que l’ensemble des résultats négatifs ont été matérialisés en seconde période de match. Ne dit-on pas que la première mi-temps est celle des joueurs et la seconde, celle de l’entraîneur ? La dernière défaite à El Eulma aura d’ailleurs été plus large, n’était-ce le brio du jeune portier ARGOUB.
Face à Tlemcen ce weekend, on a vu le remplacement de GARRICHE alors que ACHIOU avait les jambes en plomb. On a vu la titularisation de FARADJI qui revenait de blessure pour un match aussi important, et qui porte la responsabilité sur au moins le second but. Alors que le jeune ARGOUB qui a joué l’ensemble des matches précédents, a étalé une classe sans pareille et méritait tous les encouragements, surtout sur la parade qui a permis d’annihiler le pénalty, a été relégué au banc de touche.
Y-a-t-il meilleur moyen de briser un jeune que de le considérer de cette manière? Alors que l’on se lamente tout le temps sur les jeunes qui se sont exilés ailleurs à l’image de Zazou.

Chez les entraîneurs de renom, seul le résultat compte ; peu importe le nom du joueur. L’exemple de CASSILAS avec Diego LOPEZ est édifiant. Tout le monde pensait qu’il y avait un problème personnel entre lui et MOURINHO, mais ANCELOTTI confirme et maintient l’icône du Réal sur le banc de touche.
Malheureusement, chez nous, le nom est plus important que la classe! Et les cadres de l’équipe se prennent toujours pour des patrons quelle que soit leur forme du moment.
C’est l’impression que l’on ressent quand on voit l’USMBA évoluer. A force de voir M. BIRA répéter que les joueurs recrutés sont « tous mes amis » cela donne forcément matière à réflexion.
Il n’est pas dans notre souci de jouer les trouble-fête ni les pyromanes, mais l’accession n’est pas encore réalisée, et nous préférons en parler avant qu’il ne soit trop tard. Car des équipes qui reviennent très fort, ne sont pas des novices, à l’image de Blida, de Hussein-Dey, de Chaouia et de l’ASMO, sans compter notre vainqueur de ce weekend, Tlemcen, pour ne citer que celles-là. Deux points d’écart ne nous mettent pas à l’abri. Quand on joue l’accession, il faut d’abord éviter tout faux pas à domicile (nous en avons déjà perdu 4 points) et ramener le maximum possible de l’extérieur.
La fin du championnat approche avec tous les ingrédients qui lui sont propres et le jeu des coulisses devient prédominant. Pour se mettre à l’abri définitivement et préparer la saison prochaine dans la sérénité, il est plus que nécessaire de prendre du recul et mettre en place une stratégie fiable et gagnante. Car, si avant M. BIRA mettait les déconvenues sur le dos de l’administration du club, aujourd’hui, il n’a plus cet alibi. Est-ce pour ça et par manque d’arguments qu’il a refusé toute déclaration de fin de match, lors du derby de ce weekend?

djillali@bel-abbes.info.

2 thoughts on “USMBA : PROBLEME DE COACHING?”
  1. Bonjour.

    La manœuvre est ailleurs. Ce qui me fait de la peine, ce sont les jeunes fans de l’USMBA qui subissent la pression. Laissons le temps au temps pour mieux « apprécier ».Le peuple n’est pas aveugle, ni sourd, ni muet. Il constate dans la sérénité pour vomir dans la sérénité.
    Amicalement.

  2. Bonjour ,
    Rien ne m’étonne dans cette histoire d’entraineur depuis son arrivée à SBA et ses conséquences catastrophiques qui peuvent en découler dans le futur très proche pour notre club USMBA et ce, bien avant le bouclage du championnat surtout s’il s’avère qu’il n’est plus le bienvenu à sidi Bel Abbes suite aux rumeurs persistantes signalant qu’il est devenu « personna non grata » dans la Mekerra (Il avait déjà ignoré cette question d’un journaliste récemment). Mais tout d’abord, laissez-moi vous dire, mon cher Djillali que je ne suis pas un spécialiste du foot mais une chose m’a vraiment ébahi ce pas n’est celle concernant sa méthode de travail tant plébiscitée par les supporteurs mais surtout celle omise par tant d’autres c’est à dire sa promiscuité avec les joueurs et c’est cet état de fait que j’ai relevé à maintes reprises lors de son passage à l’hotel Beni Tala ,J’ai aussi remarqué une chose très importante qui le caractérise spécifiquement par rapport à d’autres entraineurs , il est considéré comme un père pour quelques joueurs , « un parrain » pour d’autres (Attention je mesure mes mots) et un chef pour les derniers alors que reste-t-il des prévisions des dirigeants du club. Pour moi, il peut gagner un match comme il peut décider d’en perdre un autre. Il a une manie exceptionnelle de contrôler les joueurs en d’autres termes (oua el fahem yafham), il peut décider de gagner un match comme il peut l’orienter comme il le voudra et tout le monde aura constater la débâcle peut-on ainsi la nommer avec le WAT. Aucune preuve de fausse route ni fausse manœuvre et c’est ça qui le catapulte comme grand entraineur. Il en faudrait mille « Columbo » pour prouver ce que j’insinue sur cet entraineur très « futé ».

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