Dans son édition d’aujourd’hui 16 mai 2017, le journal ouest info tire la sonnette d’alarme sur l’absence ou plutôt l’impuissance de l’état à s’imposer (ou s’interposer) en force des lois de la république. Cet état de fait rapporté par le journal n’est que la partie cachée de l’état de déliquescence où en sont arrivées quelques structures mais malheureusement avec une tendance à la hausse ces derniers temps et donc sa généralisation à travers la wilaya sinon à travers tout le pays si les pouvoirs publics restent muets ou impuissants lorsqu’ils constatent des actions d’accaparement de terrain, de voirie, de rues et ruelles et laissent faire.
Une retenue collinaire (voir photo satellite ci-dessus récente), a été construite au lieu dit « Bouhadjla » commune de Zérouala en 2007, et pour lequel l’État a déboursé neuf milliards de centimes pour sa réalisation selon le président de l’association des Fellah en charge de cette grande retenue. L’objectif de cette retenue était bien sur destiné tout d’abord à l’irrigation des terres agricoles et des plantations avoisinantes mais surtout pour abreuver le bétail (ovins, bovins et autres cheptels) en grand nombre dans cette région ce qui permettait du coup , selon le responsable, d’économiser plus de 50 % de l’alimentation en eau potable .Et depuis sa réalisation, l’eau n’a jamais manqué à la région même en temps de faible pluviométrie, racontent quelques fellahs.
Il est fait part également que « depuis sa mise en service , aucun problème n’a été enregistré pour son exploitation bénéfique pour les fellahs, or depuis le début cette année 2017, subitement un agriculteur, riverain de la retenue collinaire, a, selon la pétition des fellahs utilisateurs de cet ouvrage de stockage, barré la seule piste qui existe et mène au site, avec tous les moyens de bord (troncs d’arbres, trous profonds, et autres subterfuges) pénalisant ainsi les autres utilisateurs en les poussant à se déplacer au village Louza limitrophe lui aussi, pour s’alimenter en eau potable . Pourtant, la piste existait depuis les années 50 et était régulièrement empruntée par ces mêmes fellahs. »
« Malgré plusieurs plaintes adressées aux autorités locales (APC / Darak FI, Watani / agriculture / hydraulique et au chef’ de daira de Mostefa Ben Brahim auquel dépend la commune) » signale le journal , rien n’y ait fait. Chacun constate et réfute la cause à autrui alors que la solution réside au niveau local en imposant une voie d’accès à tout le monde y compris pour des visiteurs ou randonneurs comme dans d’autres endroits, d’autant plus que la loi est claire sur ce chapitre, notamment en ce qui concerne les servitudes attenants les plans d’eau telle la servitude de halage qui grève un dizaine de mètres de chemin aux abords et accessible à tout le monde.
Il est clair selon le journal que « l’approche de la saison estivale verra une augmentation des besoins en eau potable pour l’abreuvement des troupeaux de bétail » et conclut que : » Les Fellahs lancent un appel stressant au Wali de Sidi Bel Abbès pour dénouer la situation et mettre fin à cet état de fait qui ne repose sur aucune base juridique mais seulement de l’humeur de la personne. »