Nous sommes en plein centre ville à quelques mètres seulement du boulevard de la Macta .Un triste décor s’offre à la vue du public. Les jardins du boulevard de soummam allant du boulevard de la Macta jusqu’au boulevard Didouche Mourad sont des décharges à ciel ouvert.Ces jardins sont devenus une honte. C’est tout simplement une balafre au cœur de la ville, des urinoirs publics aux relents d’ammoniac, où se mêlent toutes sortes de détritus et autres odeurs nauséabondes. Où est Nadhif com avec ses 40 bennes tasseuses ses 500 employés ? Où est l’APC chargée de la gestion de la ville? C’est dans ce « joli » décor que va se tenir ces prochains jours le festival du rai qui sera sensé faire la promotion de la ville qui dit on est le berceau du rai à moins que ce genre de musique confirme sa réputation de musique des bas fonds et cela cadre bien avec l’état des lieux, il y a même dans ce triste décor toute une panoplie d’emballages de boisons alcoolisées, des restes de beuveries bien arrosées en ces lieux d’insécurité. On vend bien l’image de la ville pour tous ceux qui viendront d’ailleurs. Ce n’est qu’un échantillon de la clochardisation et de l’insalubrité de la ville. Sidi bel abbes est sale, ce n’est pas un simple constat, c’est une évidence. Nous citerons au passage l’état déplorable des bérges de l’oued Mekerra sur toute sa longueur infestés d’ordures de brousailles et de rats. Les abords longeant toute la voie ferrée du chemin de fer,est une poubelle à ciel ouvert qui traverse la ville et qui offre un spectacle de désolation aux passagers des trains qui jettent un coup d’oeil sur les splendeurs du « petit Paris ». Notre ville n’est jamais descendue aussi bas. Ce ne sont pas, la fameuse promenade de la Macta I,II et III, entretenues au forceps, et les artifices du jardin public, qui vont donner bonne conscience à l’état de l’environnement de notre cité. Sans démagogie, et en toute ame et conscience, faut il vraiment étre fier de l’état de salubrité et d’hygiène de la ville dans toute sa dimension? Quand à l’état de l’éclairage public c’est tout un autre chapitre ténébreux. Il est aveugle que celui qui ne veut pas voir. les gestionnaires de la ville, ainsi que l’incivilité citoyenne, dans toute leur auto satisfaction pompeuse pour les premiers , et l’inconscience pour les seconds , sombrent dans une indifférence coupable devant ce désastre environnemental qui fait malheureusement partie du quotidien Belabesien. OUALLAH MA TEHECHMOU
Salam !
L’hygiène mentale précède ou plutôt conditionne l’hygiène publique…Si Beldjillali qui remue le marécage et nous l’en remercions ! Néanmoins l’opinion locale s’est habituée ,par médias interposés,à banaliser en « mauvaise gestion » la déficience des structures de base budgétisées et par hypothèse opérationnelles,et accepter l’effet spécial du volontariat non budgétisé et non contractuel d’associations pleines de volonté mais dont le rendement reste bien plus médiatique que technique en dégageant involontairement (?) un rideau de fumée sur une opacité budgétaire de la collectivité locale et sa pléthore d’élus,cadres et personnels…
Et quand un élu local et responsable bien de chez nous,universitaire ,lance un pavé dans la …mare d’ un réseau social sur des malversations graves au niveau de la commune-mère il y a quelques mois,c’est un silence éloquent qui paralysent le landernau belabbésien ,institutions ,presse locale et relents d’une société en fin d’incivilité …Saluons le courage de cet élu qui s’est engagé en dénonçant la gangrène ! Qu’Allah le protège !!!
Corrigez svp: qui paralyse au lieu de qui paralysent …Mes excuses aux lecteurs !
Et tout cela à un jet ….d’eau de la mairie ??? !!!! ….
Mr Beldjillali D., je ne rajouterai rien de plus à ce que vous avez dit et montré :
les grandes douleurs restent muettes.