Chez nous, l’UGTA devient peu à peu une autre corroie de transmission du patronat. Demain, ce sera à ses nervis de mater les travailleurs récalcitrants et indociles.
On comprend le cheminement retors qui a commencé par l’élimination de feu Abdelhak Benhamouda.
Il n’y a pas que chez nous que des syndicats se mettent au pas derrière leurs seigneurs parasites pour avoir le droit de tremper leurs doigts dans le pot de miel.
En France, J.-C. Mailly de FO, n’a pas oublié que c’est la CIA qui avait donné naissance à son organisation pour affaiblir la CGT après que les socialistes (SFIO) aient tout fait pour débarrasser la France du général de Gaulle, peu de temps à peine après la fin de la guerre. Sur ordre des nouveaux maîtres de l’Europe.
FO: La CIA l’a fabriquée et les socialo l’ont abondamment utilisée. Comme tous les soixante-huitards et les trotskistes à la mord-moi l’œil, aujourd’hui planqués un peu partout là où il y a de la conservation à conserver, y compris chez les écolos.
FO a accompagné la CGT contre la loi El Khomri, attendant le moment propice pour lui planter un couteau dans le dos.
C’est Mailly qui l’a dans le dos. Plus de moitié des fédérations FO ne lui obéissent plus. A commencer par celle des transporteurs qui ont entamé, avec leurs camarades de la CGT, leur cycle de grèves aujourd’hui.
Pendant ce temps-là, Laurent Berger de la CFDT continue de jouer au missi dominici pour le compte de son patron, alors que Macron compte le maigre nombre de sénateurs qui lui ont donné les élection de la veille.
Il louche aussi du côté de Berlin où la composition de la future coalition autour de Mme Merkel sera infiniment plus dure à l’égard des déficits français et des projets institutionnels par lesquels Paris entend noyer l’incurie de sa politique.
Le pitoyable M. Schulz (SPD) que toute la classe politique parisienne désespérait d’espérer a fait naufrage comme tous ses homologues « social-traîtres » européens.
Mitterrand, sa stratégie et ses descendants meurent tous les jours à petit feu. Il n’y a encore que Mélenchon à conserver à ce monarchistes, pétainiste, ce ministre de l’intérieur colonialiste, cet opportuniste cette girouette pseudo-gaullienne, une affection romantique suspecte.
Les jours à venir ne sont pas « roses », ni d’aucune autre couleur pour l’Élysée.
Djeha,
L. 25 septembre 2017
Code du travail: la stratégie de Mailly fait des remous chez FO
AFP le J. 21/09/2017 à 07:52, mis à jour à 10:01
Jean-Claude Mailly, numéro un de FO depuis 2004, longtemps consensuel, est confronté à de sérieuses critiques d’une partie de ses militants, qui acceptent mal son refus de rejoindre la mobilisation de la CGT contre la réforme du Code du travail.
En 2016, Jean-Claude Mailly et son homologue de la CGT Philippe Martinez avaient manifesté côte à côte contre la loi travail, lors de 14 journées de mobilisation.
En 2017, avec la première réforme sociale d’Emmanuel Macron, la stratégie de Jean-Claude Mailly a radicalement changé. N’ayant rien obtenu en battant le pavé en 2016, il se veut « pragmatique » et fait « le choix de la concertation » avec le gouvernement.
Il réfute être un « béni oui-oui » ou un « pro-Macron ». Et rit des rumeurs, selon lesquelles il négocierait des postes pour ses proches ou lui-même. Par exemple au Bureau international du travail, où siège déjà Bernard Thibault, l’ex-leader de la CGT. « Je n’ai besoin d’aucun appui, quel qu’il soit », assure le leader de FO.
Michelle Biaggi, membre de la direction et une de ses fidèles, défend sa stratégie. « On n’est pas satisfaits des ordonnances, mais en trois mois de concertation, on a évité que ce soit une catastrophe complète », dit-elle.
Oublié le compagnonnage avec la CGT « contestataire », Jean-Claude Mailly revendique désormais une ligne « fondamentalement réformiste ».
Mais ce discours passe mal auprès d’une partie des troupes.
Ce jeudi, une cinquantaine d’unions départementales, sur 95, ont appelé à descendre dans la rue avec la CGT et Solidaires pour réclamer le retrait d’ordonnances « qui poursuivent et aggravent la loi El Khomri ».
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Outre des trotskistes, ce syndicat compte des proches du PS, dont M. Mailly lui-même, mais aussi des Républicains ou du Front national.
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Grève des routiers : Mailly n’a pas été consulté par la fédération FO des transports
Boursorama avec AFP le L. 25/09/2017 à 11:49
Les fédérations ont une totale autonomie et peuvent lancer des appels à la grève indépendamment de la confédération.
« J’aurais préféré qu’on en discute avant ». Mais cela n’a pas été le cas. Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, a confié dimanche 24 septembre qu’il n’a pas été consulté par la fédération appelant les routiers à la grève lundi.
« J’ai appris que (la fédération FO des transports routiers) appelait à manifester dans un communiqué », a déclaré M. Mailly lors de l’émission Le Grand Jury de RTL/Le Figaro/LCI, à la veille de la journée d’action reconductible des routiers FO et CGT. « On ne m’a pas demandé mon avis (…), on n’a pas demandé l’avis de la Confédération ».
« ELLES ONT LE DROIT DE FAIRE ÇA »
Les organisateurs ont promis de multiplier blocages et rassemblements sur des lieux stratégiques, notamment autour des bases logistiques et dépôts de carburants. « Je leur aurais demandé de réfléchir à deux fois avant de lancer quelque chose », a ajouté M. Mailly. « J’aurais préféré qu’on en discute avant ».
« Les statuts confédéraux disent que les fédérations ont une pleine autonomie politique et administrative, donc elles ont le droit de faire ça », a-t-il précisé. « Ils prennent leurs responsabilités, à eux de gérer le mouvement ».
M. Mailly a indiqué comprendre les inquiétudes des routiers. « Ils ont des mots d’ordre spécifiques qui ne sont pas nouveaux et que je comprends: fin du congé d’activité, problème liés à la directive détachement, au cabotage, problèmes de rémunération. Tout ça je comprend très bien ».
CRITIQUES EN INTERNE
Alors que FO réunit les 28 et 29 septembre son Comité confédéral national, sorte de « Parlement » du syndicat, M. Mailly, confronté à des critiques internes pour son refus de rejoindre la mobilisation de la CGT contre la réforme du code du travail, s’est dit « très serein ». « On va avoir des instances rock and roll, comme d’habitude », a-t-il lancé.
Interrogé sur son opinion sur la ministre du Travail Muriel Pénicaud, il a estimé qu’elle « fait le job en tous les cas ». « Elle connaît ses dossiers, on lui raconte pas n’importe quoi, on se parle très direct, très cash, qu’on soit d’accord ou pas, elle connaît son boulot ».