A l’attention de Desertec Dii GmbH et des consciences vives, en Algérie.

Définition de Desertec – Un bluff made in Germany. Concocté par le Geschaftlich brainstorming. Distillé par le Reich Bundesbankhaus Kartell.

Bonjour !

Nous sommes un groupe de chercheurs algériens. Nous avons mis au point des procédés solaire et éolien très simples de production intensive et extensive d’électricité, bien supérieurs aux techniques proposées aujourd’hui, de par le monde et notamment par Desertec. Sans étaler d’ores et déjà leur suprématie en un fonctionnement aisé et avantageux, en attendant de vous les faire découvrir ; nous affirmons, dès à présent qu’ils ne cumulent pas les incommodités des divers systèmes que vous préconisez. Vos procédés de génération d’énergie solaire sont de toute évidence, inexorablement et fatalement voués à l’échec. Ils ne vous rassurent pas vous-mêmes et ne réussissent pas à convaincre les pays ensoleillés, qui autrement auraient déjà investi considérablement dans une énergie gratuite et une source intarissable de revenus bénis. Il suffit d’en souligner les désagréments et inconvénients suivants :

  1- Il est notoirement connu qu’énergétiquement et économiquement parlant, le meilleur photovoltaïque de nos jours n’est rentable qu’à 25% de 25% de l’énergie solaire impactant le sol terrestre.

   2- L’exploitation du photovoltaïque nécessite selon vos experts la modique superficie du Benelux ou de la Tunisie pour la modeste production d’électricité de 10% des besoins de l’Allemagne. Quel pays accepterait d’hypothéquer une telle portion de son territoire en une concession de 99 ans pour des revenus décevants et incertains ?

   3- Le photovoltaïque (PV), sous le soleil du désert est vulnérable aux rayonnements calorifiques (UV et IR) qui altèrent son intégrité et de ce fait le rendent susceptible de contracter la ‘cataracte’. Il y devient à 80% opaque, après un an d’exploitation, s’il n’aura pas déjà fondu. Est-il rentable de changer de panneaux tous les ans? Ce qui produira 150 million de tonnes de détritus de plastique et de verre à ramasser et à recycler. (La SPA exigera que vous conceviez des sabots de sécurité pour les chameaux). Comme son nom l’indique (photos = lumière), le PV n’a besoin dans toute la gamme de radiations émises par le soleil que du spectre de fréquences visibles (photoniques), lumière qui est disponible en Allemagne également et peut même être produite par un clair de lune. (Energie romantique, svp). Et ne rechargez-vous pas votre calculatrice à la maison, sans l’exposer au soleil au risque de l’abimer? Mais la triste performance, à ce jour, c’est qu’il faut 1 M2 de PV pour recharger un mobile phone en 6 heures ! Il apparait évidemment de tout cela que le soleil étant détrimental et dévastateur aux installations, il ne peut donc être l’objectif recherché mais clairement des étendues de terres non agricoles et non montagneuses pour étaler panneaux, miroirs aux alouettes et autres gadgets. Le désert est tout indiqué mais malheureusement, il est sec, aride, poussiéreux, venteux et surtout chauffe un peu trop.

   4- Le photovoltaïque nécessitant un entretien constant et une maintenance très couteuse, sous le vent et la poussière du désert est donc humainement et raisonnablement impossible à exploiter, à grande échelle.

   5- Quant à La réflexion de rayons solaires par le moyen de miroirs concentriques sur un récepteur focal, il est clair qu’un marché de dupes est proposé à certains caves-naïfs-véreux du Sud, toujours emballés pour des ‘affaires’ avec le Nord. Tout le monde sait incontestablement que la puissance de l’énergie réfléchie par un miroir est inversement proportionnelle au carré de la distance qui sépare le miroir de la ‘bouilloire’ ou chaudière. Alors qu’elle ne devrait pas dépasser trois mètres, dans le cas des miroirs de Desertec, elle est bizarrement de plusieurs centaines de mètres, dans votre offre. Axiome instinctif confirmé et transmis jadis, dans les gênes, par l’homo-sapiens transi qui se rapprochait du bucher pour se réchauffer, car il réalisa que plus il s’en éloignait et plus, il gelait. Nous pouvons postuler par conséquent qu’il est, alors parfaitement clair, au grand jour, que l’arnaque digne de combinazzioni consiste à multiplier le nombre de miroirs et à les éloigner le plus possible du chaudron afin d’en vendre le maximum. Il y est donc seulement question de vendre des miroirs, à un million d’euros pièce (cout affiché pour Abengoa), auxquels il faut ajouter un couteux mécanisme d’automation, devenant très peu fiable sous les extrêmes du climat et des tempêtes de sable, très abrasif en l’occurrence, car les miroirs doivent constamment suivre le mouvement du soleil. Un tel mouvement d’ensemble synchrone et précis est seulement réalisable par la parade androïde nord-coréenne. Par ailleurs, dans le désert, rien n’est imperméable à la poussière nano ou pico ou Avogadro qui détraque même les montres de plongée, dit-on. D’un autre côté, une grande partie du peu d’énergie produite est consommée sur place pour actionner les milliers de pompes, compresseurs, relais, instruments, systèmes hydrauliques, chauffage, climatisation, éclairage des quartiers domestiques et des salles de contrôle et locaux utilitaires attenants, etc. Aussi, bien entendu, il est requis une main d’œuvre considérable avec toute sa logistique, son roulement et son transport long jet de rotation. Bref, les charges sont très lourdes et le rendement hypothétique.

 6- Vos procédés nécessitent des milliers de kilomètres de conduites de câbles et des couloirs doivent être réservés pour acheminer la très haute tension du désert jusqu’à la côte. Des pertes d’énergie considérables ont lieu dans tous ces raccordements et ces lignes. Que reste-t-il des 25% de 25% du début de l’opération?

Mais des pratiques commerciales avérées font qu’en un tour de force coercitif forçant la raison et le bon sens, le client cèdera aux coups de bélier et devra s’armer fatalement de patience pour les 99 ans de néocolonialisme (temps de la concession). Geronimo ! hurlait le visage pale à la langue fourchue.

 7- Notre procédé quant à lui nous délivre de tous ces maux et des aléas de l’éloignement, de la distance et de la désolation. Il est autonome (unmanned) et deux personnes en salle de contrôle suffisent à la supervision passive de la centrale, car aucune maintenance n’est requise.  Il n’est pas nécessaire d’aller au désert, car le soleil est aussi très présent au nord de l’Algérie où toutes les localités seraient heureuses d’abriter des centrales électriques. Notre concept est compatible avec toutes les topographies, loin des terres arables ou sylvicoles dont toutes les administrations souhaitent éloigner les investisseurs. Le foncier non profitable dont elles veulent se débarrasser fera parfaitement notre affaire. Sous les mêmes conditions amènes et régulières de température, de pression, de gravité, de capitaux, nos concepts l’emportent sur les vôtres par 1000/VS/1. Nous vous proposons de l’électricité livrable à la côte algérienne, sans autres tracas.  L’état algérien autorise et encourage la production et la commercialisation de l’électricité en joint-ventures avec les étrangers. Nous sommes donc, vos partenaires désignés et incontournables, si le mobile de vos tractations est réellement la substitution du charbon par une source propre d’énergie.

 Soyons réalistes. Vos procédés ne mènent à rien. Nous vous tendons la main pour travailler ensemble sur un procédé immédiatement opérationnel. Un entretien avec nous à Sidi Bel Abbès pour de plus amples discussions sur toutes les modalités et formalités serait pertinent et opportun. Il serait recommandable d’arriver à un accord pour construire des prototypes auxquels le savoir-faire allemand apportera sans doute des modifications et des améliorations. L’avenir de l’approvisionnement de l’Europe en électricité propre passera inévitablement par l’association que nous formerons : HSCE – Dii GmbH. Nous proposons une joint-venture de 51% / 49% selon les dispositions prévues par le règlement algérien.

J’envoie une copie de cette lettre aux parties concernées, en Algérie, pour information et non objection à notre projet, mais comme je doute de susciter en elles un intérêt quelconque ou de recevoir une réponse, je vous demanderais de leur confirmer votre intention, si vous souhaitez donner suite à notre proposition.

Je demeure à votre disposition 24/7 pour informations complémentaires.

Veuillez accepter mes salutations distinguées et les compliments du président et des membres de l’AEUw/w.

Dr. Hachemi Bachama, Chicago Ill. USA.

 

PS: j’ai le plaisir de vous informer que nous avons postulé pour le prix Nobel en sciences de l’environnement et que notre thème de mosquée produisant sa propre électricité et en revendant le surplus a été pris en considération par le jury de l’Institution Nobel ; Bureau de Berlin. Peut-être qu’une touche du génie germanique nous permettra d’être les heureux lauréats. Renseignements auprès de : hsewithoutborders@gmail.com