Boukhanefis, un fellah crie au harcèlement et abus d’autorité du P/APC

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Photo0125Toumi Sohbi, un fellah dans la soixantaine bientôt accomplie se plaint du président de la commune de Boukhanefis Mr Zahzouh Aissa d’user de son autorité à des fins suspectes. En effet le P/APC ne cesse de déposer plainte derrière l’autre contre lui depuis son installation, l’accusant d’avoir construit illicitement un logement dans une parcelle de terre agricole octroyé dans le cadre de l’exploitation agricole individuelle (EAI), aussi d’avoir fermer l’accès joint à cette superficie aux voisins sous prétexte que c’est un accès partagé, et du plus rigollot d’avoir fermé -(les)- conduites des eaux usées.

Visiblement, sur place, sur la route de bouchentouf belhadj, le tissu urbain se dresse en ligne en direction de la commune de sidi khaled vers la wilaya de sidi bel abbés. Les parcelles de terres agricoles se trouvent derrière les logements jonchant la rivière de Mekera. Comment alors, Mr le maire aurait vu une construction qui n’est pas d’abords visible ensuite ne gène personne du moment qu’elle est construite à l’intérieur d’un terrain agricole, que même le gouvernement a encouragé pour le développement de la production agricole.

Ici même si le logement aurait besoin d’une normalisation, d’une régularisation de situation, n’aurait jamais fait l’objet de dépôt de plainte, sauf si cela cache d’autres intentions, mauvaises bien sur comme soupçonne le fellah ayant trait à des insinuations de pots de vins.

* Des extensions et constructions illicites à la pelle !

Pourquoi alors celle-là spécialement ? De toute façon c’est un secret que va déceler la justice qui est au-dessus de toutes prétentions autoritaires, explique l’agriculteur. Il compte aussi déposer plainte pour abus d’autorité, harcèlement et accusations mensongères. Des motifs passibles de peines lourdes venant d’un responsable du peuple sensé rapporter de la sécurité que d’en faire subir l’insécurité.

Il suffit d’arpenter les cités dans le chef lieu de la commune et de celles des grands quartiers : chabriere, ouled ben dida, la maison blanche et khalidj, des impasses ont été totalement absorbées par des extensions et constructions illicites en plein agglomération dont certaines dépassent les 400 et 500 mettre, rendant de la sorte la sécurité du citoyen difficile à réaliser, gênant la circulation des piétons et des véhicules dans le grand besoin d’espaces afférents.

Des indiscrétions rapportent même qu’il y’aurait plusieurs lettres émanant des citoyens de la commune qui dénoncent cette pratique dont certaines ont provoqué des enquêtes des services des sécurités, qui sont toujours en cours.

L’étrange, ce qui est visiblement un affront devant tout le monde n’aurait pas attiré l’attention de Mr le Maire. C’est une construction d’(infortune) qui date depuis 1987 utilisée en premier temps par son propriétaire comme une écurie avant de prendre la forme d’un logement si l’on veut faire plaisir à Mr le Maire. Ni goudron ni chaussées ni électricité ni gaz, en plein milieu d’une parcelle de terre agricole, convoi tisée plus par les ras et les serpents.

* Super maire !!

Au rythme de superman. Après plus de 28 ans d’existence, en 2015 exactement, après plusieurs présidents d’APC qui se sont succédé, Mr Zahzouh Aissa juge que cet agriculteur est un véritable bandit selon ses accusations. Comment peut-on bloqué une conduite principale faite avec une buse d’une dimension presque d’1 mettre de diamètre qui laisse coulée des milliers de mètres cubes dans un temps minime ?… Et si cela s’avère vrai, alors ou va toute cette eau depuis 1987 à ce jour.

« C’est un acte criminel » nous dit l’agriculteur, pour continuer ironiquement « j’aurais totalement inondé toute la commune, c’est une conduite principale qui dessert plusieurs cités, cela relève de l’absurde, la brigade de gendarmerie est tout prés ».

La construction ne dérange aucun voisin du moment qu’elle se trouve dans une parcelle de terre agricole loin du tissu urbain. Le gouvernement, et dans l’objectif de créer des emplois, encourager les agriculteurs et développer l’agriculture avait même instruit les autorités locales de fournir toutes les facilités et octroyé des aides financières conséquentes pour construire sur le sol agricole…Mr le maire nage à contre courant….. « Le crocodile rira bien un jour ! »….

Ces derniers jours, la doyenne des communes, Boukhanefis, dont la construction date depuis avant 1830 est en turbulence maximale, elle agonise sans aucune assistance. Tous les organes de presses écrites et parlés notamment de la radio locale ne cessent d’en aviser les autorités du mal vivre des citoyens dans tous les domaines y compris le transport qui fait défaut à la Maison Blanche en 2015 empruntant de faux itinéraire devant la complicité du Maire.

Les jeunes s’adonnent à une seule pratique (la drogue) pour infester ensuite d’avantage la vie sociale. La mission d’un élu s’avère de se fait plus interpellée à s’investir dans de réels problèmes que de traquer des honnêtes citoyens pères de familles.

Djillali T

 

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