«GHAZA….. OU LA PLEUTRERIE ARABE!»

 Huitième jour de  guerre. Non. Pas de guerre, mais une boucherie, une tuerie, un génocide. On parle de guerre, quand deux armées sont en confrontation. Il s’agit ici, d’une armée figurant parmi le top dix des plus puissantes de la planète, contre un Peuple démuni de tous moyens de défense, si l’on exclue les missiles «Fadjr5» fabriqués de façon artisanale. Tout le lobby sioniste relayé par les médias et gouvernements occidentaux, utilisent délibérément le terme «guerre» pour victimiser le bourreau et mettre sur l’autel du crime, la victime.

Alors que Morsi le tout nouveau Président Égyptien annonce une trêve, l’aviation Israélienne continue à déverser ses bombes sur les civils Palestiniens. Alors que Ban Ki Moon dénonce à partir de Ghaza, les attaques aux roquettes par le Hamas, il oublie sciemment le moindre «reproche» à Israël qui ne fait que se défendre.

Le bilan est lourd au huitième jour. 150 tués et 1100 blessés. Pour la seule journée du mardi, 27 tués dont 12 enfants.

Une première tentative d’arriver à un cessez-le-feu entreprise par un certain Pays du Golfe, fut tout de suite avortée et le piteux Émir, éconduit sans aucune forme de procès.

La trêve a enfin eu lieu. Elle a eu lieu quand Israël et les USA l’ont décidé. Obama a été très clair : Les USA ne permettront jamais qu’on s’attaque à Israël. Les Palestiniens, c’est le dernier de leurs soucis.

Et les Arabes? Alors que Ghaza croulait sous les bombardements et les obus de l’artillerie lourde, ils étaient occupés à détruire ce qui reste de la Syrie. Les marchands d’armes doivent se frotter les mains. Ils sont en train de réaliser leur meilleur chiffre d’affaires depuis la Libye jusqu’à la Syrie, en attendant le Mali.

Les arabes continuaient à vivre comme si de rien n’était. Ils étaient occupés l’un par un rallye organisé avec frasques, l’autre par la nomination d’un prestigieux entraîneur bien évidemment étranger à la tête du plus prestigieux club du Pays. Les émissions genre «the voice » infestaient les télés satellites où le rire s’assemblait à l’exhibitionnisme au féminin et à la musique.

En Algérie, on est plus occupé par des élections locales qui constituent aux yeux du citoyen un non-évènement.

Que Ghaza se meure, n’émeut plus personne. Ah ! Si. Djamel Ould Abbès revient à la vie. Il est en train d’organiser l’envoi d’une équipe médicale à Ghaza. Gageons que l’équipe sera sur pied et envoyée une fois, les plaies recousus et les enfants morts enterrés.

djillali@bel-abbes.info

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3 thoughts on “«GHAZA….. OU LA PLEUTRERIE ARABE!»

  1. Après son adhésion historique à l’UNESCO en novembre 2011 en qualité de membre à part entière de cette institution culturelle, La Palestine remporte, à une année près, une seconde victoire non moins historique comme Etat membre observatuer de l’ONU, en novembre 2012.

    Quelle joie que ce mois de Novembre si symbolique pour nous Algériens, puisse réussir à la glorieuse lutte du peuple palestinien!

    Ainsi, on ne parlera plus de la Palestine en tant qu’Autorité ou Entité, mais d’un Etat à part entière reconnu par plus du tiers des Etats-membres de l’ONU ( 138 sur 198), et c’est à présent à Israel, perplexe,désorienté et vindicatif, d’être contraint d’assister à son tour en “état d’observateur” au nouveau succès diplomatique de l’Etat palestinien, succès obtenu malgré les représailles subies ces derniers temps par la féroce répression sioniste dont le seul langage reste, jusqu’à preuve du contraire, celui des armes.

    Mais à présent, le plus dur reste à faire, c’est à dire reconstituer un Etat géographiquement mité par la colonisation sioniste et réduit actuellement à l’état de confettis ,et qui doit être reconstitué territorialement dans l’esprit de la résolution du 29 novembre 1947, (encore novembre!)du plan onusien qui prévoyait le partage de la Palestine en deux Etats distincts.
    Il reste à souhaiter que cela se réalisera rapidement,dans le cadre de négociations pacifiques soutenues par la communauté internationale, et ce dans l’unité de pensée et d’action des dirigeants palestiens qui devront oublier pour un temps leurs querelles intestines et leurs divergences idéologiques, pour mettre fin rapidement aux souffrances du peuple palestinien et favoriser son accession à un Etat libre, indépendant et souverain.

  2. La Palestine devient État observateur de l’ONU
    L’Assemblée générale de l’ONU a adopté la résolution faisant de la Palestine un État observateur non membre de l’ONU par 138 voix pour, 9 voix contre et 41 abstentions.

    Juste avant le vote, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a demandé, 65 ans après l’adoption du plan de partage de la Palestine, le statut d’État observateur non membre à l’Organisation des Nations unies (ONU).

    Le 29 novembre 1947, l’ONU a adopté le plan de partage de la Palestine historique, qui prévoyait un État juif et un État arabe. À ce jour, le plan onusien n’a pas été réalisé.

    Dans son allocution, M. Abbas a exhorté les 193 pays d’offrir à l’État palestinien « un acte de naissance ». Depuis les années 70, les Palestiniens avaient le statut d’« entité » à l’ONU.

    « Il y a exactement 65 ans, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté la résolution 181, qui séparait la terre de la Palestine historique en deux États et qui est devenue l’acte de naissance d’Israël. L’Assemblée générale est sollicitée aujourd’hui pour accorder un acte de naissance de la réalité de l’État de la Palestine », a-t-il déclaré.

    L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Ron Prosor, qui a succédé à M. Abbas à la tribune a réaffirmé l’hostilité de son pays à la démarche palestinienne.

    « Cela ne fait pas progresser la paix. Cela la fait reculer », a-t-il dit.

    Après l’annonce du résultat du vote, les télévisions Al-Jazira et Al-Arabiya ont montré les images de milliers de Palestiniens manifester leur joie dans les rues de Ramallah, où siège l’Autorité palestinienne.

    Les États-Unis, qui ont voté contre la résolution, ont estimé par la voix de la secrétaire d’État Hilary Clinton que ce vote est « malheureux et improductif » qui mettra plus d’obstacles sur le chemin de la paix.

    Le premier ministre israélien Nétanyahou a, pour sa part, qualifié le discours de Mahmoud Abbas d’« hostile et venimeux ».

    « Ce ne sont pas des mots d’un homme qui veut la paix », a-t-il déclaré.

    « La décision des Nations unies ne changera rien sur le terrain. Elle ne favorisera pas la création d’un État palestinien. Elle la reportera encore », a estimé le premier ministre israélien.

    Le Canada, qui a voté contre la résolution, estime que seule une négociation entre Israël et les Palestiniens peut mener à la création d’un État palestinien.

    Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a rappelé dans son discours les différents épisodes depuis le plan de partage de l’ONU jusqu’à ce jour pour expliquer que le Canada croit aux négociations entre Palestiniens et Israéliens.

    Pour le Canada cette démarche unilatérale n’apportera rien aux Palestiniens. Il a aussi invité les deux parties à revenir à la table des négociations.

    Les Européens sont divisés sur la question. Environ une douzaine de pays ont annoncé qu’ils allaient voter pour le statut d’État observateur non membre.

    Le statut d’État observateur permettra aux Palestiniens de s’adresser à la Cour pénale internationale et porter plainte contre Israël. C’est cette option qui inquiète Israël et ses alliés.

    Des responsables palestiniens ont évoqué cette hypothèse si Israël poursuit sa politique de colonisation en Cisjordanie.

    Que veut dire État observateur non membre?
    Des États ou des institutions spécialisées peuvent demander le statut d’État observateur. Aucune disposition de la Charte de l’ONU ne prévoit ce statut. Cependant, au fil des années, ce statut est entré dans l’usage de l’organisation. En 1946, le secrétaire général a accepté que le gouvernement suisse devienne observateur. La Suisse est devenue membre à part entière en 2002.
    Plusieurs autres pays ont été membres observateurs avant de devenir membres comme l’Autriche, la Finlande ou le Japon.

    Les États observateurs peuvent assister à la plupart des réunions et en consulter la documentation.
    Par ailleurs, des organismes régionaux ou internationaux ont ce statut. Ils peuvent assister aux travaux et aux réunions annuelles de l’Assemblée générale. On y retrouve l’Organisation internationale de la Francophonie, l’Union européenne ou la Ligue des États arabes.

    Israël et les États-Unis ont brandi la menace de sanctions en cas de vote positif. Le Congrès pourrait ainsi refuser de verser 200 millions de dollars d’aide promis aux Palestiniens. Israël pourrait bloquer les taxes qu’il perçoit pour le compte de l’Autorité palestinienne, réduire le nombre de permis de travail pour les Palestiniens, voire abroger les accords de paix d’Oslo de 1993.

    Hanane Achraoui, membre de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), a dénoncé un « chantage à l’argent ».

    En compensation, la Ligue arabe a promis aux Palestiniens un « filet de sécurité » de 100 millions de dollars par mois.

  3. Palestine!
    Il n’y a plus de mots pour qualifier l’innommable qui se commet impunément sous les yeux du monde, depuis plus de soixante ans sur cette terre triplement sainte, sur le pauvre peuple palestinien trahi par les siens, balloté par les nations indifférentes à sa souffrance et meurtri par la révoltante monstruosité génocidaire et sans égal du soit disant « peuple élu » !
    Aucune atrocité semblable n’a été commise sur un peuple sur une telle période, avec une telle intensité et une aussi féroce détermination, depuis la guerre d’Algérie et celle du Vietnam.
    Israël serait donc –t- il arrivé à ses fins, par la banalisation médiatique de ses lâches agressions et le silence complice de la communauté internationale, en annihilant toute émotion, tout sentiment ou toute humanité à l’égard des souffrances, des humiliations et du calvaire continuels et interminables infligés au peuple palestinien?

    C’est à n’y rien comprendre ! Mais fallait-il pour autant s’étonner de cette féroce reprise des crimes commis à l’ encontre des Palestiniens, en ces moments post électoraux aux Etats-Unis ?
    Israël est coutumier du genre et nous le savions déjà : il n’y a rien d’étonnant à ce que ces crimes se reproduisent impunément, encore et encore, avec la régularité du métronome, pour provoquer l’effet lassant et l’impact émollient tant recherché sur nos consciences!!!
    Dès l’élection d’ Obama en 2009, n’avions-nous pas assisté au même scénario du déclanchement du terrible bombardement de Gaza aux bombes au phosphore, sans qu’aucune condamnation soit proférée, tendant à inhiber et à réduire au silence le nouveau locataire de la Maison-Blanche tenté un moment de rééquilibrer les rapports de force au Moyen-Orient , et l’amenant à dépêcher en toute urgence sa Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères pour rassurer les dirigeants sionistes que le prétendu « musulman » Barak Hussein ne changera rien à la suprématie de l’Etat hébreu dans la région ?
    C’est qu’avec Israël, plus c’est gros, plus ça passe !!!
    Voilà que le même scénario est réédité, avec la réélection du même Président, quatre ans après, avec une nouvelle bordée de larmes et de sang palestiniens de Gaza, pour reconduire l’immobilisme des USA s’ils venaient à être tenté de ressortir le dossier d’une « pax americana » dans la région, pour obtenir en fin de compte une reddition totale de la première puissance du monde aux désidérata de l’Etat sioniste. Ce dernier, en paralysant ainsi toute initiative de paix et de projet de création d’un Etat palestinien, s’adjuge le grand rôle de la minorité pleurnicheuse, jouant à la vierge effarouchée, mais agressive, provocatrice et dominante, sans cesse menacée dans son existence et sa survie par les « méchants » ….enfants palestiniens.

    Mais que peut-on rajouter à cela, faute de mots pour le dire, à ce qui prend l’allure d’une sempiternelle litanie ?

    En agissant de la sorte, Israël a réussi à tétaniser les Palestiniens – eux-mêmes traversés par d’ignobles lignes de fracture idéologiques-, ligoter les nations arabes et paralyser le reste du monde pour que toute l’attention soit focalisée sur ses ennemis du moment , la Syrie et l’Iran, histoire de mieux de coloniser et reprendre tous les territoires de la Palestine , phagocyter en silence toute résurgence de velléité d’un Etat Palestinien indépendant, et liquider consciencieusement ce qui reste du valeureux peuple palestinien, pendant que les peuples arabes et le reste du monde regardent…ailleurs .

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