Un bras de fer semble s’installer entre le pouvoir judiciaire et l’exécutif du président Egyptien nouvellement élu M. Morsi.En effet, ce dernier dans un signe d’apaisement de la rue qui ne cesse de réclamer une sanction effective contre tous ceux qui se sont salis les mains lors de la révolution et n’ayant aucun pouvoir direct sur le pouvoir judiciaire, a trouvé l’astuce pour limoger le procureur général de l’état Abdel Maguid Mahmoud en le désignant comme Ambassadeur de l’Egypte auprès du vatican.Le procureur sentant la manigance du pouvoir et appuyé par son puissant et influents loby de juges , a tout simplement refusé d’abandonner son poste.Il est accusé par le pouvoir islamiste d’avoir ménagé tous les procès d’anti-révolutionnaires lors des manifestations de Meiden tahrir et ont été tous blanchis hormis de haut responsables.Ce désaccord entre les deux pouvoirs a dévoilé la guerre intestine qui secoue les deux camps et la tentation des islamistes de controler l’autre sphère du pouvoir.Cette décision du président Morsi d’écarter le procureur,intervient après que ce dernier a acquitté 24 personnes mercredi passé tous indexés comme pro-Moubarek.Il n’est pas à prévoir que le groupe de Morsi , actionnera encore une ennième fois, la rue et paticulièrement Meiden Tahrir pour destabiliser ce pouvoir judiciaire, resté jusqu’à ce jour hors de porté du président.
