Expulsion par voie de justice, et solution sociale zéro !

Il est triste de constater que la justice, ignore au moment où elle actionne ses livres de loi, ce que représente l’hiver et elle expulse avec indifférence. Elle ignore ce que sont ces petits enfants qui grelotent, et  toussotent et elle expulse sans être inquiété de leur sort. Elle ignore ce que sont les personnes âgées, malades, démunies et elle expulse sans remord. Elle ignore ce qu’est le froid, la pluie et le vent ayant comme mur des couvertures et sans toiture, ni moyens de protection et elle expulse. Elle ignore, l’indisponibilité de l’eau à porté de la main pour s’altérer et se nettoyer, d’une cuisine pour donner à manger aux enfants, de WC pour se soulager et de porte fermée pour se sécuriser et ne comprenant pas cela elle expulse. Elle ignore ce que c’est l’hiver, le printemps ou l’été et elle expulse au nom de la loi, sans savoir que dans beaucoup de cas, il y a pourtant dérogation à la loi..

L’expulsion est encore plus dramatique lorsque les chefs de famille que l’on jette dehors  sont accompagnés  en plus de leurs épouses, leurs nourrissons, ou encore leurs  enfants en bas âge, de  leurs parents des personnes du troisième âge à charge. Cet ensemble qui compose une famille de plusieurs générations, nous regarde ahuris, choqué, plaintif, craintif des signes qui en disent long Alors ce qui est douloureux, c’est de  les voir , ces «victimes»  subissant des  traumatismes psychologique pouvant devenir  incurables, et qui risquent d’entrainer à jamais des séquelles.

Cet enfant, qui ne comprend pas  ce qui arrive à sa famille que l’on plonge dans l’inquiétude, et qui surprend ses parents confrontés à une décision  de justice, les obligeant de quitter les lieux de la maison où il est né, une décision qu’il ne comprend pas. Oui, dans ce cas précis, il faut  vraiment une équité pour le propriétaire et l’expulsé. Mais pour ce dernier l’état a la responsabilité de le loger au même titre que tous les citoyens comme il est écrit dans la Constitution. « Car, il est inhumain de laisser les personnes âgées et les enfants dans la rue en proie à tous les dangers» devrions nous déplorer.https://mail-attachment.googleusercontent.com/attachment/u/0/?ui=2&ik=3f30534922&view=att&th=13d604009759a279&attid=0.2&disp=inline&safe=1&zw&saduie=AG9B_P93BqHccNY7GDAzhqOPnYFk&sadet=1363469922025&sads=SPfnoitLE057KaFrGwMv9p985F0

Trois familles  ont été expulsées, par décision de justice, après quinze jours dans la rue, sous la pluie, le froid, le vent, ayant comme seul abri  une toile cirée, « nous vivions une vie de chiens» me dira ce jeune père de famille, les larmes aux yeux, qui revenait du service d’urgence, où il avait emmené son enfant âgé d’un mois, pour être hospitalisé..«C’est inhumain de laisser les personnes âgées et les enfants dans la rue en proie à tous les dangers». Oui c’est atroce de voir cela et nous dirons que  « C’est inhumain de ne pas permettre à ces gens de s’abriter sous une tente, sans autorisation, une autorisation que l’on refuse de donner au nom de la loi »

L’échéance électorale passée, les APC/APW installées, alors que nous pensions que ces nouveaux élus agiraient différemment des autres, qu’avons-nous trouvés, sinon des réponses pires que celle de leurs prédécesseurs. Et les expulsions  vont s’accentuer davantage et il n y aura personne pour les défendre.

Certain élus  n’ont pas osé commenter la légalité des décisions de justice et ils ne les ont même pas déploré  «Le fait qu’on ne prenne pas en compte le côté humain des choses et qu’on ne propose pas de solution de rechange aux expulsés».

Pour les motifs des expulsions, ils diffèrent les uns des autres, et ces cas  sont la perspective des propriétaires ou encore des héritiers de récupérer leurs biens qu’ils ont loué parfois  depuis plus de 15 ans. Les familles expulsées se sont plaints, ont pleuré, en sont tombées malades, certains d’entre eux menacent de quitter ce monde injuste, d’autre se résignent dans la souffrance multipliant les correspondances et les démarches mais à chaque fois, ils se heurtent au silence des autorités. «Un expulsé perd jusqu’à sa citoyenneté. Même si j’ai envie d’exercer mes droits et mes devoirs civiques je ne le pourrai pas puisque je n’ai même pas une adresse» rétorque l’un d’eux.

Ainsi les expulsions sont opérées dans un pays dont la Constitution stipule dans son article 58 que «la famille bénéficie de la protection de l’Etat et de la société». Or contrairement à la loi française en guise d’exemple  le code de procédures algérien ne prévoit  pas de trêve hivernale pour les expulsions.https://mail-attachment.googleusercontent.com/attachment/u/0/?ui=2&ik=3f30534922&view=att&th=13d604009759a279&attid=0.1&disp=inline&safe=1&zw&saduie=AG9B_P93BqHccNY7GDAzhqOPnYFk&sadet=1363469958962&sads=KakU-IFE_OSgRtFBnVgHQ1eepYM

Certaines ont été obligées de mettre en place des habitations de fortune afin d’échapper au froid qui frappait alors. En dépit que le logement soit un droit connu et reconnu par la loi fondamentale du pays, des familles se retrouvent dans la rue.

Pour d’autres, la cherté du loyer aidant, préfèrent s’installer dans des bidonvilles avec tous les périls que cela induit. Les quelques cas qu’on voit sur la voie publique ne sont à vrai dire que la partie apparente de l’iceberg. Ce qui sauve un peu la face c’est que les familles algériennes soient encore relativement solidaires. Sinon, il aurait vécu un vrai calvaire.

 

 

2 thoughts on “Expulsion par voie de justice, et solution sociale zéro !

  1. Bizarre, pour une fois, ça ne sent pas le brûlé, chez Mr Zalamite que je salue amicalement, il a sûrement changé la marque des allumettes…… !!!!
    Hé bien Monsieur, Je crois vraiment que vous n’avez pas tout à fait tort……et que votre point de vue sur ce sujet n’est pas totalement faux…« Ma3lich Khalih » Li Khallatna Twala…..C’est une manière de cautionner la médiocrité qui subsiste dans tous les domaines….!!
    Sauf que la justice de chez nous, elle adopte la notion de “Ma3lich Khalih” dans le sens contraire, c’est-à-dire pour les grosses pointures de la classe A, les zélus, les corrompus,..etc………, alors quand la catégorie B constate ses faits, elle se dit, peut être que cette fois ci, ça va marcher, car pour moi aussi ça serait un petit “ma3lich Khalih”…..Mais là, tout à coup , la justice devient «juste»…, normal,puisque la plainte est déposée par une autorité de la ville……….!!!

    Voyez-vous, Monsieur Zalamite, tant qu’il y a la grande vadrouille dans tous les domaines et tant qu’il y a des concitoyens qui n’ont pas eu de logements, alors la justice doit d’abord appliquer la loi pour expulser tous les lamentables de tous bords qui occupent les Administrations pour rien, avant d’expulser des familles en plein hiver……!
    Supposons une minute, que ce soient les expulsés qui ont déposé plainte au nom de la constitution pour ne pas avoir bénéficié d’un logement jusqu’à ce jour, alors qu’il y a des Oursons qui en ont un peu partout (à l’échelle nationale et internationale) et pour le préjudice moral causé par ces faits………Que va faire la justice ???? Sera-t-elle aussi juste…???? La réponse est……… ??!!!

  2. arretant ce fatalisme ce sentimentalisme
    on entend l’usage que de 2 mots
    ma3lich et maskine khalouh

    l n’a aucun diplome et il travaille dans l’administration
    reponse collective comme une menace
    ma3lich, soit on entend khalouh maskine rah 3andah wlidate
    > son pere jouait au kalouze et veux devenir un enseignant
    reponse collective comme une menace
    ma3lich, soit on entend khalouh maskine rah 3andah wlidate
    >son pere etait dans le commerce et veux postuler comme wali, maire,
    reponse collective comme une menace
    ma3lich, soit on entend khalouh maskine rah 3andah wlidate
    >il a dévaliser toute une banque et n’a rien fait de l’argent si au moins il a construit quelque chose???
    reponse collective comme une menace
    ma3lich, soit on entend khalouh maskine rah 3andah wlidate

    voila ma3lich et ayer pitié et lorsque l’individu fait une septicémie et meurt a cause d’une petite operation d’apendicite on crie au scandale et on s’attaque au medecin pour le tuer…
    ”mais c’est toi qui c’est éléver lorsque nous voulions un jour imposer la normailité dans l’exercse des fonctions..alors maintenant laisse le medecin te broyer…

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