Faculté de droit et de sciences politiques (UDL) réagit aux accusations publiées sur Ouest info

En vertu de l’article 101 de la loi organique n° 12-05 du 12 janvier 2012 relative à l’information, le collectif des enseignants de la faculté de droit et de sciences politiques vous prie de bien vouloir publier le droit de réponse aux accusations qui ont fait l’objet de publication dans votre quotidien Ouest-Info dans sa livraison du 02 janvier 2014 sous la plume de A. Houcine (support écrit et électronique).

Vérités sur la faculté de droit et des sciences politiques

Partant de l’hypothétique, de l’éventuel, d’une bizarre conviction « que les rumeurs finissent généralement par s‘avérer exactes » le quotidien ouest-info a publié dans sa livraison du 02-01-2014 un article réactif, haineux, mensonger et diffamatoire à l’encontre de l’université de sidi bel Abbes, de la faculté de droit et du personnel enseignant.
Face à cette attaque injustifiée et non fondée les enseignants dignes de la faculté de droit estiment qu’il est de leur devoir de réagir, sous peine de donner crédit à l’ignominie.
La démission du collègue Boudali Mohamed, ou son limogeage, n’est pas le fait des enseignants de la faculté de droit qui, selon l’auteur de l’article, n’auraient pas apprécié sa venue à la tête de la faculté. Avancer pareille sottise et révélateur soit d’une mauvaise foi soit d’une méconnaissance caractérisée de la réalité. Dans tout les cas d’une légèreté d’analyse qui ne sied pas à un organe de presse qui se doit d’être respectueux à l’égare de ses lecteurs. S’il a démissionné, le départ de monsieur Boudali est son affaire, son acte étant volontaire. Quant aux enseignants de la faculté de droit, ils ont reçu passivement la nouvelle ; certains heureux, d’autre malheureux. Et c’est naturel. Comme il est presque toujours de règle naturelle qu’à la supériorité que confère certaines responsabilités qui s’étirent succèdent les privilèges et aux privilèges la déchéance.
Il est évident que l’auteur diffamant voulait défendre le doyen Boudali. Rien à dire. L’homme avait ses défauts et ses mérites. Vouloir le soutenir est en soi un droit légitime, et pourquoi pas respectable, que personne ne doit contester.

Mais combien est piètre l’avocat, combien sont dérisoires et vils les arguments de défense et combien est nul le plaidoyer. Qu’on en juge : « …au cœur de cette conspiration seraient quelques professeurs qui dictent la loi au gré de leurs intérêts …instrumentalisent les étudiants… n’hésitent pas de se servir de couvertures politiques et /ou syndicale. Ils ne lésinent surtout pas sur les moyens et pressions pour se maintenir dans leurs fauteuils ».
A qui s’adresse t-on ? C’est quoi le but ? Et qui veut-on duper ?
Mais qui est resté dans « le fauteuil » durant dix longues années sans jamais être contesté ni inquiété, menant le navire ou bon lui semble, faisant et défaisant les hommes, se vantant le mérite d’une paix dans la faculté jamais égalée ? Et que justifie cette posture victimaire post mortem dans laquelle le défendeur veut mettre le défendu ?
De quelle théorie du complot, de quelle instrumentalisation d’étudiants, de quelle couverture politique ou syndicale parle-t-on? Pures délires, pures mensonges, pures inventions d’un esprit souillé.
Le bon sens n’est apparemment pas la chose la mieux partagée au monde! Prenez la peine monsieur le journaliste, sortez de votre bureau, faites votre job, allez sur le terrain vous enquérir auprès du personnel de la faculté, et même ailleurs, et voyez ce qu’il en pense. Pris d’une passion effrénée à perdre la raison, méconnaissant la réalité des choses, vous confondez entre soumettre et régir. Ne vous en déplaise, ce que vous appelez calme dans la faculté n’était que léthargie. Ce que vous considérez performance n’est peut être qu’apparence. D’autres y voyaient un navire mal gouverné qui chavire, une faculté ou tout part à vau-l’eau.
Car s’il n’y avait plus ce que vous croyez bruit et fureur et que d’autres appellent débat, c’est que les voix que vous n’entendiez pas étaient étouffées. Oui l’université de sidi bel Abbes, après l’essor, a connu la décadence et sa décennie noire. Période durant laquelle la peur et l’asservissement étaient érigés en mode de gouvernance. A la faculté de droit trois enseignants, parmi les plus anciens, ont servis d’exemples. Ils ont étaient opprimés, poursuivis, certains au pénal, suspendus sans salaire et n’ayant été rétablis dans leurs droits qu’une année après, sur décision définitives de justice, difficilement exécutée. Deux autres à la faculté de médecine et autant à la faculté d’économie. A la faculté des sciences un représentant syndical a été suspendu et trainé injustement devant les tribunaux, menacé de prison et de licenciement si ce n’était la mobilisation massive de ses collègues. Et j’en passe. Tous acquittés et donc l’arbitraire a leur égare établi. Face à ce triste record, jamais vu dans l’histoire de l’université algérienne, personne n’a osé lever la voix, ni à la faculté de droit ni ailleurs, le bourreau n’étant pas loin. D’où le calme. Un calme sans sérénité. Un calme qui a tant couté au trésor public, puisque tous ont repris le salaire consistant des longue durées qu’ils n’ont pas travaillé et leurs remplaçants indemnisés quand les étudiants n’ont pas étés abandonnés. Il fut un temps ou un tel acte de gestion était assimilé au crime de dilapidation de deniers publics. Pas mois que ca s’il vous plait.
Quant à la présumée performance, de grâce, ne cédez pas aux voix des sirènes, aux miroirs des alouettes. Laissez les langues se délier, le temps faire l’inventaire, le tribunal de l’histoire juger les hommes. Et rassurez vous, les mémoires vives rappellerons toujours les affaires de sous de sexe et de copinage, sues et tues, desquels la grâce de l’amnésie sélective semble déjà dédouaner certaines virginités refaites.
Mais enfin, qu’importe. Vos jugements précédant sont sans importance, relevant de l’égarement juvénile d’un journal en quête du sensationnel pour se faire une aura qu’il peine à trouver. Pour cela, excusable, il échappe à la loi de l’erreur et nul ne lui tient rigueur une fois corrigé.
En revanche l’accusation dénuée de tout fondement, honteuse et vexatoire, portée contre les enseignants qualifiés de véreux, d’avoir crée « un vaste empire de corruption, d’instrumentalisation des étudiants, d’abus de pouvoir, de trafique d’influence, de clientélisme de népotisme et de manipulation d’actes de sabotages », parce qu’elle est folle et d’une gravité extrême ne peut passée sous silence et ne peut être pardonnée. Elle impose une réponse. Elle nécessite une réaction.
La réponse : si les accusations étaient justes elles revêtaient un caractère criminel. En tant que telles elles imposaient à tous ceux qui en avaient connaissance de les dénoncer sous peine d’être passible de poursuite pour non dénonciation d’un crime, fait prévu et puni par l’article 181 du code pénal. Faut-il rappeler qu’à la tête de la faculté il y avait un doyen et à la tête de l’université un recteur ?
La réaction : Si ,par contre, les accusations sont fausses et injustes (et elles le sont incontestablement), parce que portées contre les enseignants qui sont des fonctionnaires, elles imposent au chef de l’établissement, représentant du ministre de tutelle, de veiller à l’application de l’article 30 de l’ordonnance 60-03 portant statut de la fonction publique dont la teneure est la suivante : « L’Etat est tenu de protéger le fonctionnaire contre les menaces, outrages, injures, diffamations ou attaques de quelque nature que ce soit, dont il peut être l’objet, dans ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions et de réparer le préjudice qui en résulterait. L’Etat est, dans ces conditions, subrogé aux droits du fonctionnaire pour obtenir réparation de l’auteur des faits. L’Etat dispose, en outre, aux mêmes fins, d’une action directe qu’il peut exercer, au besoin, par voie de constitution de partie civile devant la juridiction compétente »

D’un autre coté, les enseignants touchés dans leur honneur exigent des autorités habilités l’ouverture d’une enquête afin de situer la responsabilité des faits rapportés par l’article en cause et se réservent le droit d’utiliser tous les moyens de droit qu’ils estiment nécessaires contre le journal ouest-info et contre l’auteur de l’article diffamatoire et injurieux.

PS .Non les rumeurs ne « finissent pas par s’avérer généralement exactes ». Au contraire elles sont généralement fausses. Elles sont toujours ravageuses, à effet irréparables. Dommage que vous en faites matière à écrire. Dans le silence et la sérénité méditez cette sagesse : « Rumeur, bruit qui court au ras des pâquerettes ». Entendez bien et planez haut.

Mohieddine

3 thoughts on “Faculté de droit et de sciences politiques (UDL) réagit aux accusations publiées sur Ouest info

  1. si zalamite
    le doyen dont il est question n’a jamais eu l’âme d’un universitaire. C’est un petit dictateur qui a toujours été flatté par ceux qui vivaient de ses largesses mais jamais par ceux qui ont du mérite. Il ne répondra pas aux vérités qui ont étés dites sur lui . Comment le pourrait il. Il c’est contenté de renier son ami le journaliste l’accusant de l’avoir outragé affirmant qu’il ne le connait pas et qu’il ne l’ jamais rencontré. Bizarre non? S’il a des conséquences dans les idées et s’il a le réflexe d’ un authentique juriste avocat il devrait intenté une action judiciaire contre le journal. IL ne le fera pas car il sait que la preuve de ce qu’il a proféré contre ses paires sera apporté.

  2. le doyen n’a pas encore publié une réponse suite a sa démission ou son abondant de poste??
    s’il ne l’a pas fait y’a une entorse de part et d’autre
    le rectorat qui abandonne un droit de réclamer une explication suite un acte qui porte a confusion lorsqu’il deviendra publique

    et ensuite le doyen qui ne veut rien dire soit il ne sait pas écrire donc il avait de faux diplôme soit ils était injectés par des organisations ou par des sectes religieuse qui font pression sur lui …

    le rectorat ne peut nous informer comment un doyen est installé si il est nommé ou par le ministère ou par le rectorat ou par ces paires
    c’est la confusion totale..ou par lui même qui dit ” anna rabelafac,”, soutenu par les soldatesque de quelques elements du syndicat ??

  3. ya si mohayedine
    Doucement tu fais toi aussi levé l’agitation de l’étendard pour réprimer le journal.
    Ya sidi même s’il avait une quelconque diffamation. je n’ai pas lu l’article du journaliste
    Mais ici je me demande comment un concerné le doyen ne peut pas prendre la peine de prendre son clavier et d’uploader son avis sur la situation. On lit les concernés et on oublie l’objet de l’article. Un doyen a démissionné ça se fait dans tous les pays du monde. Il fallait donc au démissionnaire de publier les raisons de sa démission avant de déposer sa demande de démission. Si on ne le fait pas de cette manière il n ya pas de démission mais un acte d’abondant qui est plus grave vue la position qu’il occupait entant que doyen. Par définition un doyen n’est pas un poste administratif mais un poste morale. Les enseignants se réunissent pour designer un doyen vue sa qualité durant sa carrière. Une personne de haute valeur morale. Une personne que tout le monde jugeait comme droite.
    Le journal le quotidien d’Oran commente cette démission comme ‘’une démission d’une personne qui n’a pas été nommé’’ mais tout le monde savait ou avoir entendu que les Doyens sont chez nous a l’université nommé ‘en haut et non désignés par leurs paires. Le ministère lui-même joue un jeu dangereux et non réglementaire. Il n’installe jamais un élu ou un parachuté pour que les gens sachent si la personne a été élu, nommé ou injectée.
    Un doyen si il est désigné par leur paire normalement il y aura une cérémonie d’élection dans laquelle tout le personnel administratif estudiantins et corps technique et pédagogiques sont convier d’y assister et le juge de la cérémonie doit prononcer cette sentences prononcé par le prêtre dans un mariage ‘’que celui qui trouve une tache sur cette personne qu’il le dit ouvertement ou qu’il se tait a jamais ‘’ suivie d’une installation en présence des représentants des pouvoirs publiques, le maire le wali le chef de daïra et le recteur et le président de la cours. Cette manière de faire réconforte le Doyen dans cette décision lorsqu’un problème s’éclate entre différents départements ou comme ce grave problème qui secoue la faculté des lettres a alger2. .
    Moi je le dis ouvertement pour faire la balance des choses. Ces enseignants qui veulent porter l’affaire devant le juge sont eux même complice de cette situation car eux même ils n’ont jamais demandé l’application des textes réglementaires concernant la pédagogie. La réglementation stipule que l’enseignant doit consacrer des heurs pour recevoir des étudiants.
    Pourquoi les enseignants se taisent ??
    Imaginer s un groupe d’enseignants correctes et droit et qui veulent travailler dans les normes exigent l’application de cette règle que va se passait ??
    Le chef de département doit obligatoirement trouver a chaque enseignant un lieu ou un bureau pour que l’enseignant puisse déposé ces copies recevoir les étudiants.
    Mais l’administration se tait. Si jamais on les laisse exiger cette règle les enseignants vont demander des bureaux. Si le collectif d’enseignant passe le journal en justice on aime bien le faire car un journaliste peux retourner la bazouka contre l’université pour non application des règles de la pédagogie. Le juge que va-t-il faire ??
    Ordonner que l’enseignant doit avoir obligatoirement un bureau ??
    La faculté de droit est installée chez eux. Alors que ces enseignants aillent jusqu’au bout de leurs propres spécialité. C’est un problème de droit passer le journaliste en justice et laisser le débat ouvert. Chiche

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