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« Forcer Israël à dévoiler son jeu ? »

Bycourrier

Août 2, 2013
Dans la perspective des négociations annoncées entre Palestiniens et Israéliens, la dépêche de l’AFP qui titre : « Pour les Palestiniens, le dialogue doit forcer Israël à dévoiler son jeu » (AFP le J. 01/08/2013 à 10h34) se paie la tête du monde et de ses lecteurs. Israël n’a nul besoin de dévoiler son jeu. Son jeu est clair depuis bien avant 1948 et répété des milliers de fois par les sionistes qui ne s’en étaient jamais cachés. Quelques citations bien connues pour s’en convaincre :
 

 

Ben Gourion, discours de 1938 : « Après être devenus une force importante grâce à la création de l’Etat, nous abolirons la partition et nous nous étendrons à toute la Palestine. L’Etat ne sera qu’une étape dans la réalisation du sionisme et sa tâche est de préparer le terrain à l’expansion. L’Etat devra préserver l’ordre non par le prêche mais par les mitrailleuses. »

 

1940, Joseph Weitz, chef du Service de colonisation de l’Agence juive : « Entre nous, il faut qu’il soit clair qu’il n’y a pas place pour les deux peuples dans le pays. Nous n’atteindrons pas notre but s’il y a des Arabes dans ce petit pays. Il n’y a pas d’autre issue que de transférer les Palestiniens d’ici dans les pays avoisinants ? de les transférer tous. Il ne doit pas rester un seul village, une seule tribu. »

 

 

 

1.- Les sionistes veulent toute la Palestine (tout Jérusalem bien sûr et le Golan en supplément), plus si affinités…

 

2.- Israël « État juif » doit être accepté en tant que principe fondamental. Non pas par les Palestiniens ou par les « Arabes » qui ne comptent pas. Mais par la « communauté internationale » dans son ensemble.

 

3.- La plupart des Palestiniens vivront dans des Bantoustans en untermenschen et les récalcitrants – s’ils ne sont pas liquidés – seront renvoyés vers les pays voisins, comme la Jordanie où la majorité de la population est palestinienne. Le roi-harki du coin s’en occupera.

 

4.- La « colonisation sauvage » n’est pas l’œuvre de « fous de Dieu ». C’est la continuité de la stratégie du « fait accompli » et de l’exercice de la loi du plus fort, principe cardinal des sionistes qui ne tiennent compte que « leur Loi » et n’ont que dédain pour le droit international et la morale partagée par le reste de l’humanité.

 

5.- Il s’ensuit que les Palestiniens chassés depuis 1948 peuvent toujours se faire des illusions dans les bidonvilles des villes du Proche-Orient où ils croupissent avec des générations de réfugiés qui se sont succédées dans l’indifférence de la « communauté internationale » et des « pays frères ». C’est cela qui est pour une large part responsable de la déstabilisation des pays du Proche-Orient.

 

6.- Israël, depuis au moins la fin des années 1970, après que Sadate se soit convenablement déculotté, a renoncé ouvertement à reconnaître les pays arabes. Pour une raison élémentaire et très facile à comprendre pour les esprits attardés : reconnaissance implique contrepartie. Et les Israéliens ne se voient rien à concéder contre une reconnaissance démonétisée. Sadate et Arafat suffisent. C’est une des raisons le Plan Fahd (cet imbécile ventripotent et vaniteux qui nous a fait le plaisir de disparaître) n’avait aucune chance d’aboutir.
 

 

Arafat a été baladé pendant des années, après sa lecture du Petit Larousse à la TV française, pour se retrouver « une main devant, une main derrière » (*)et le Kopek dans l’eau.
 

 

De plus, il faut les comprendre : qui conserverait le respect de lui-même à échanger un mot avec les lavettes qui dirigent ces républiques bananières et des gandouras qui flottent au dessus de ces royaumes de pacotilles ?
 

 

Peut-être Ferhat Mehenni lorsque ce schtroumpf (à la cervelle qui sonne aussi creux qu’une derbouka) aura réussi à faire de la Kabylie un Emirat à la tête de laquelle il fondera une nouvelle dynastie de courants d’air dédiée à la mémoire de Quisling.
 

 

Il n’est pas interdit de rêver.
 

 

Le politologue Abdelmajid Soueilem a bien résumé l’affaire : « Ces discussions sont vouées à l’échec, il n’y a aucune chance pour que ça mène à un accord », estimant que « le but de ces négociations est de faire plaisir aux Américains ».
 

 

Avec cette précision : Américains n’organisent pas cette comédie des négociations entre Israéliens et Palestiniens pour leur bon « plaisir ».
 

 

Ils sont en train de déplacer des pions et changer de tactique un peu partout dans ce grand foutoir appelé « Monde arabe ». En Egypte, en Tunisie, en Libye, mais aussi en Turquie, au Liban, en Syrie, dans « leurs » Emirats…
 

 

Amuser la galerie avec des perspectives de paix en Palestine, c’est le joker habituel qu’ils sortent lorsqu’ils ont besoin de faire diversion et de gagner du temps.
 

 

Le plus triste en cette affaire, c’est de voir des Palestiniens, comme Abbas, se prêter à cette farce qui effectivement ne débouchera sur rien.
 

 

Dévoiler les intentions israéliennes ? La franchise cynique de Ben Gourion ci-dessous est monstrueusement fascinante. Comment négocier avec une caserne peuplée de millions de Ben Gourion qui ont un tel mépris pour leurs semblables ?
 

 

« Si j’étais un leader Arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal, nous avons pris leur pays. C’est vrai que Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela les concerne ? Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce de leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et avons volé leur pays. Pourquoi devraient-ils l’accepter ? » David Ben Gourion, le premier « Premier ministre israélien », cité par Nahum Goldmann dans Le Paradoxe Juif, Stock, 1976, 260 p. p. 121.

 

 

 

Djeha,

 

J. 1er août 2013.
 

 

(*) Encore une formule baptisée « judéo-arabe », comme la musique (Macias bientôt s’en déclarera l’unique héritier), l’architecture, la science arabe et le reste… pour les besoins de la récup. Une gigantesque œuvre (la seule) de réécriture de l’histoire. Tantôt, ils se plaignent d’avoir vécus misérablement sous le « statut immonde de dhimmis », tantôt ils glorifient la « civilisation judéo-arabe » (judéo d’abord et arabe ensuite, comme il se doit) quand il s’agit de se prévaloir d’une contribution brillante aux lustres d’une civilisation dont ils ne représentaient qu’une partie mineure et marginale.
DJEHA

 

One thought on “« Forcer Israël à dévoiler son jeu ? »”
  1. Merci DJEHA pour cet article….qui nous rappelle à l’ordre…..les sionistes et leurs sbires veulent profiter de la situation dans le monde Arabo-Musulman pour attirer des Palestiniens comme ABBAS et sa compagnie vers le piège des négociations……Quel cirque….!!!! Négocier quoi….même les terres de 1967 ont été raflées….il ne reste que des broutilles…..!!! El Qods a été déclarée, la capitale des sionistes……il n’arrête pas de creuser sous El AQSA ….alors qu’est ce qu’ils vont négocier….??? Ils se foutent de leurs gueules et des nôtres aussi, parce qu’ El QODS est la capitale de tous les Musulmans….!!! Ce qui a été pris par la force sera restitué par la force….le jour où les petits enfants de Salah Eddine El Ayoubi « SALADIN » grandiront…! Car les sionistes, El Moufsidouna Fil Ard, ne connaissent pas une autre langue que celle de la force…..! Pour ceux qui ont encore un doute, je leur dédie un échantillon de citations……’La3alla wa 3assa’:

    « Nous devons tuer tous les palestiniens à moins qu’ils ne soient résignés à vivre en tant qu’esclaves ». (Président Heilbrun, du comité pour la réélection du général Shlomo Lehat, maire de Tel-Aviv, octobre 1987.)

    « Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre ». (Golda Meir, premier ministre d’Israël, 8 mars 1969.)

    « Les palestiniens » seront écrasés comme des sauterelles … leurs têtes éclatés contre les rochers et les murs ». (Yitzhak Shamir, premier ministre israélien, 1er avril 1988.)

    « Le sang juif et le sang des « goys » (non-juifs) ne sont pas les mêmes ».
    (Le rabbin israélien Yitzhak Ginsburg, concluant que tuer n’est pas un crime si les victimes ne sont pas juives. Jerusalem Post, 19 juin 1989.)

    « Les palestiniens sont des bêtes qui marchent sur deux jambes ».
    (Menahem Begin, discours à la Knesset, cité dans Amnon Kapeliouk, « Begin and the beast » «(Begin et les bêtes), New Statesman, 25 juin 1982.)

    « Nous devons tout faire pour nous assurer qu’ils (les palestiniens) ne reviennent pas » … « Les vieux mourront et les jeunes oublieront ».
    (David Ben Gurion, journal du 18 juillet 1948.)

    Eh bien BenGurion, les jeunes n’ont pas encore oublié et n’oublieront jamais…. car notre prophète (saws) a dit:  » Wa Len Ta9ouma Essa3a Hatta Youhariba El Mouslimounas El Yahoud…. » Leur fin s’approche de jour en jour….!!!!!

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