Gangrené de l’intérieur, Le FLN livré au sort qu’il a façonné de ses mains.

Loin des critiques de tous bords qui l’ont laissé de marbre par l’aveuglement frénétique de stagner dans une persistance, à tout prix, par différents moyens qui lui ont miroité une  survie dans la scène politique et sociale, le vieux parti a fini par, après avoir em……… le citoyen s’em……. tout seul par sa propre “progéniture”.

Nulle peine de parler davantage de danaïde légitimité usurpée. Usant et abusant d’un patriotisme qu’il est incapable de définir tant il s’est introverti en ne reconnaissant  que par calculs et avilissements ceux qui ont donné leurs vies sous l’aile du Parti qui a fait seul la Révolution, qui s’est imposé à des généraux grâce à des analphabètes qui n’avaient pour arme que la Foi et ont été à l’origine de ce long chapelet de Chouhadas. Cessons une fois pour toutes de nous dérober derrière les Morts qui ont tout le mérite de la considération pour nous avoir permis d’errer où bon nous semble.

Parler d’homme et d’institution c’est se fourvoyer dans deux mondes bien distincts. Parler d’hommes tout simplement d’autre part devient malheureusement plus personnel, et nul n’a envie de plus de zizanie.

Le FLN qui faisait la fierté de tout un pays, de tous les algériens sans distinction s’est suffisamment  terni, avili, sali mais “reste”, grâce aux marionnettistes qui le font valser,  toujours présent tel un pitbull tétanisé sur sa proie. Ne voulant pas assumer sa déchéance voulue par les maîtres de l’heure qui se livrent une lutte d’intérêts acharnée qui nous livrent le honteux bouquet final que nous vivons, dans un silence bien entretenu par ceux qui disposent de tout l’attirail coercitif et qui ne s’en servent point en dépit des révélations immorales érigées au rang de vertu et relaté sans pudeurs par les canaux d’informations.

Le Front de Libération Nationale, en dépit de la perfusion alors qu’il agonise souffre désormais maintenant de l’intérieur : on peut appeler cela une métastase politique. Les conflits qui faisaient le malheur de tous les algériens, qui ont fait école pour les Révolutions à l’échelle planétaire, se retrouve crapuleusement, indignement et odieusement complice parce qu’il a été téléguidé pour quémander sa part des intérêts  sordides.

Le parti est maintenant constitué de deux factions, les pro-Belkhadem et ceux qui sont contre lui. Cette image désolante a été le fruit des élections compressées qui ont permis l’écartement de l’ex- président du vieux parti qui s’est soldé par un partage presque équitable à quatre voix de moins pour BEL KHADEM, sauf que ça n’arrange en rien les intérêts de l’union qui faisait la force du FLN.

C’était prévisible depuis la sale pichenette infligée à BENFLIS. Après l’affliction c’est la corrodabilité, et la haine s’enracine en permanence. La fosse qui s’est creusée ce jour-là s’élargit à chaque illusion de croire que la plaie provoquée gratuitement ne laissera aucun stigmate. L’opposition prend en discrétion de la force, et bonjour la vengeance, mais la victime ici est désormais un bien de tout un peuple, le FLN.

Ceux qui croyaient à une victoire du parti qui se traduisait dans les scrutins avaient drôlement tort, le mal était bien enraciné à l’intérieur, et il n’y a pas plus pire qu’un voleur dans la maison. BELKHADEM qui a siégé depuis des années était en réalité assis sur un volcan endormi. Mais une fois réveillé, la pichenette qui a renvoyé BENFLIS a, sous une autre forme un peut plus sévère, éjecté BEL KHADEM.

Sauf que dans tous ces chamboulements, le FLN étant l’identité de tout un peuple, il ne faut pas le laisser livré à son sort, l’honneur serait au président d’honneur BOUTEFLIKA, sinon au peuple que revient le droit de le défendre de ces dépassements non responsables ornés par un narcissisme aveugle bourré d’inconscience.

Djillali T