Au centre culturel KATEB YACINE à sidi Djillali, l’ambiance était au rythme de la parole divine. ‘’HALAKAT EL HOUDA’’ est une dénomination qui regroupe des centaines de femmes et filles qui apprennent le coran à travers les mosquées de la ville et de quelques autres implantées à travers les communes et d’airâtes.

Elle est présidée par l’aumônier madame BELKACEMI LEILA qui a organisé cette fête pour récompenser les filles qui ont appris le livre du coran en guise d’encouragement. La salle était remplie exclusivement de femmes, de jeunes filles et moins jeunes.

HALAKAT EL HOUDA compte plusieurs sections : celle des mères, elles sont d’un nombre de 514 étudiantes dont 72 dans le cadre de l’alphabétisation, celle des enfants qui compte 200 étudiantes, celle des débutantes avec 72 filles à l’école coranique, aussi celle des femmes employées qui compte de son coté 80 étudiantes et en fin celle des professeurs qui comprend 60 enseignantes à la mosquée IBN TAYMIA.

Son but, en plus de l’activité habituelle de la femme celle de coudre, broder et d’apprendre l’art de cuisiner, est de s’étendre à travers chaque coin de la wilaya pour concrétiser des objectifs d’une extrême valeur éducative et sociale. Donner une dimension à cette culture d’aimer le coran et de veiller à la pratique de ce qui est dicté par la charia.

D’autres objectifs sont compris dans la mission de ce noyau notamment apprendre les principes de la CHARIA, EL FIKH, EL AKIDA, ESSIRA NABAOUIYA ainsi que ETAFSSIR. Aussi corriger la récitation du coran (etajouide), commémorer une journée annuelle de la lecture du coran et tellement d’autres nobles objectifs qui contourne l’éducation du musulman exemplaire.

Devant une salle archicomble, le secrétaire général de la wilaya en intérim du wali accompagné du chef de daïra, a souhaité une longue vie à cette initiative qu’il a jugé de prometteuse d’un demain meilleur avec des générations éduquées et plus sociable.

Le seul souhait de madame BELKACEMI c’est pouvoir posséder un jour une école coranique fille, ou ces filles peuvent être mieux encadrées et bien orientées pour aboutir à un objectif de qualité. Elle explique que maintenant les filles sont éparpillées dans les mosquées et maisons coraniques  et ne bénéficient pas d’un suivi qu’une école encadrée peut fournir.

La clôture a été ornée par la distribution de cadeaux a 20 filles et 2 garçons qui ont terminé la récitation du livre sacré.

Djillali T