Aujourd’hui le 16 septembre , c’est une coupure générale de l’internet à Sidi Bel Abbes depuis 14 h de l’après-midi et dure à cet instant (22h) et si on arrive à insérer ce papier c’est surtout grâce au réseau 3G de la téléphonie mobile. Bref, la panne est globale et touche algérie télecom dit-on. Alors que se passe-t-il ? Espérons que ce n’est pas la « petite tempête » de 14h qui est à l’origine?
On croyait etre à l’abri de ces longues coupures suite au grand changement que subit ce secteur notamment en changeant un grand nombre de lignes en cuivre par la fibre optique et que les voleurs des anciennes installations en cuivre ne pouvaient s’en servir. Mais c’était sans compter sur l’inexpérience et le manque d’expertise des agents d’Algérie Télécom qui sont généralement habitués aux paires et nœuds conventionnels conçus avec un matériel devenu trop obsolète et surtout inadapté à la nouvelle technologie des télécoms. La mise en service des nouvelles installations utilisant la fibre optique avec des nouveaux postes distributeurs installés à chaque coin de rue (qu’on désigne par noeud) ont poussé l’opérateur à changer tout d’abord la numérotation de ses clients ensuite s’en suivit des coupures récurrentes d’internet depuis leurs mises en service. En effet, il ne se passe pas un jour sans qu’on constate des coupures qui parfois durent jusqu’à cinq minutes nécessitant un redémarrage d’équipement commandé à partir du centre de contrôle régional, dit-on. Par ailleurs,on signale que ces nouveaux équipements complètement numériques, qui normalement doivent faciliter l’intégration de la téléphonie fixe à l’internet comme partout ailleurs dans le monde et du coup faire chuter les couts, n’arrivent toujours pas à se stabiliser dans leur fonctionnement et le cout de l’unité cité risque de stagner au même titre. D’autres parts, les services d’Algérie Télécom n’arrivent toujours pas à satisfaire les requêtes de coupures issues de ces nouveaux postes justement.
Faut-il souligner que l’Algérie demeure à la traine dans ce secteur et risque de s’enfoncer encore davantage si le même rythme est maintenu.