“Khatini, wach baghi ndirelkoum ?”

Et bien c’est le langage qui règne à la commune de BOUKHANEFIS. L’autorité locale représentée par le maire semble désormais apprendre par cœur ce message fuyard. Ainsi les problèmes de la commune et de ses habitants qui ont longtemps attendu qu’on s’en charge  se sont vus confronter à une solution suffocante qui n’arrange en rien la stabilité. Les habitants de la commune s’insurgent sur cette position qui n’a pas, disent-ils suscité l’intervention du chef du daïra ou du Wali, malgré plusieurs cris médiatiques.

Représentée par trois partis déférents (RND, FLN et FADJR), la commune avec ses habitants s’est retrouvée victime de controverses claniques étroites. Les élus ont démontré désormais depuis leur installation que le citoyen est leur dernier souci. Chaque groupe tire de son coté prenant en compte les intérêts personnels et négligeant totalement la responsabilité en vers la commune et le citoyen afin d’œuvrer pour la concorde nationale et une stabilité déjà fragilisée.

L’eau, censée être le symbole de la vie est désormais absente depuis 6 jours des robinets. Sa rareté injustifiée frappe de plein fouet les habitant de plusieurs cités dans la commune. « À la cité KOBBANE EL HADJ c’est vraiment le calvaire » nous raconte DJEBBARI ABBES. C’est une cité retirée, il est difficile même de vouloir se ravitailler.

L’agent de l’ADE fait se qu’il veut. « Qu’est ce que vous voulez que je lui dise » répète le P/APC aux locataires de la cité KOBBANE « je n’en peux plus » continuât-il.

La fuite d’eau à la rue BOUCHENTOUF BELHADJ qui enregistre son huitième mois en est la preuve formelle que les choses ne tournent pas rond au niveau de la doyenne des communes. L’aiguille peut à chaque instant signaler le rouge. Les autorités doivent intervenir tant qu’il est encore temps. C’est un témoignage de quelqu’un qui était sur place.

Djillali T