14 août 1844 – 14 août 2011 :
Il Y A 167 ANS, LA BATAILLE D’ISLY :
Ce n’est qu’en faisant une analyse rigoureuse des tenants et aboutissants de l’évènement, de ses regrettables retombées sur le devenir du Maghreb qu’on peut parler, avec amertume, de la bataille d’Isly. Nous rappelons tout d’abord que l’Algérie, à travers l’homme qui l’a fondée, et sur son initiative qui relevait de l’impératif religieux et du devoir de solidarité, aurait pu éviter non seulement sa propre colonisation mais également celle de son grand voisin qui, lui, connaîtra une double : espagnole pour le Nord et française pour le Sud. Mais l’Emir s’était heurté à un mur de préjugés collés à une autosuffisance qui allait s’avérer désastreuse. Ce pan de l’histoire commune, totalement délaissé par les historiens algériens, a été largement repris, souvent sous des formes discutables, par leurs confrères marocains. Curieusement, seul l’Emir Abd-El-Kader en parle avec un profond dépit dans son autobiographie. Nous donnerons plus loin l’appréciation ahurissante du Sultan Moulay Abderrahmane sur la déroute de son armée et son fils fuyant devant l’ennemi.
Mais, d’une manière générale, bien que voulant faire retomber la responsabilité de leur débâcle sur leur seul voisin – qu’ils auraient pourtant bien souhaité voir faire partie de leur pays -, il se trouve, parmi les historiens marocains, certains qui estiment que le résultat de la confrontation les a servis (1) pendant que d’autres se fourvoient en conjectures oiseuses! Nous n’avons nullement l’intention de faire procès à quiconque et, si l’occasion nous sera donnée de juger, nous ne nous permettrons jamais de condamner car nous estimons que cet évènement nous concerne tous tant les liens qui unissent les deux peuples ont une particularité telle qu’il ne peut y avoir de semblable à travers la planète.
S’il fallait anticiper par une appréciation sur ce malheureux évènement, nous dirions que le Maroc avait souffert des carences de ses dirigeants d’alors. Ceux qu’il fallait au moment où il le fallait lui ont fait cruellement défaut dans le tournant décisif qu’il abordait. Enfin, rappelons que cette bataille eut lieu à une quinzaine de kilomètres au nord-est d’Oujda sur l’Oued Isly, sous affluent de la Tafna par l’Oued Mouilah.
1. Brefs rappels.
Lorsque l’Emir Abd -El-Kader engagea la résistance face aux Français, les tribus du Maroc oriental lui apportèrent un soutien inconditionnel (combattants, logistique, encouragements..) douze années durant ce qui inquiétait le Sultan Moulay Abderrahmane Ben Hicham et irritait la France. Celle-ci fit tout ce qui était en son pouvoir pour qu’il fasse cesser tout soutien à l’Emir par ses populations. L’écho de sa résistance était tel qu’à travers tout le Maroc, toutes ses victoires étaient fastueusement fêtées. Ses origines idrissides ravivaient, quant à elles de vieux antagonismes. Le Sultan, soucieux d’abord de l’intérêt dynastique, sacrifia la solidarité en Dieu et fut ainsi acculé à tergiverser pour gagner le plus de temps possible et éviter de tenter une action qui provoquerait l’ire de son peuple. L’Emir n’ignorait rien de l’apathie et de la prudence maladive du Sultan qui, selon Léon Roches (2), l’a fait habiller, le 3 juillet 1839, par un de ses envoyés, du caftan faisant de lui le Khalifat du Sultan ce qui confirmait, en même temps, l’adhésion de ce dernier à son combat auquel, il faut le dire tout de suite, il ne participera jamais si ce n’est pour accomplir la besogne à la place des Français essentiellement en décembre 1847. Son irrésolution dans la conduite des affaires, sa prudence excessive et sa versatilité, prouvées par une longue série d’exemples, étaient parfaitement connues de l’ennemi commun qui ne rata aucune occasion pour le battre sur le double plan militaire et diplomatique et lui fit faire, à son insu, tout ce qui servait l’intérêt de la France. L’historien marocain Mohamed Zniber (1) ira jusqu’à reconnaître la faiblesse du pouvoir et sa mauvaise organisation.
Quand le Duc d’Aumale, fils du Roi des Français, informé par les traîtres Ouled Ayad sur l’emplacement de la Smala de l’Emir, parvint à s’en emparer le 16 mai 1843, les rescapés se dispersèrent selon leurs régions d’origine. L’Emir se retrouva avec une Deïra de quelque 2000 âmes, qu’il parvint, au bout de durs combats, à faire entrer en territoire marocain pour l’installer, dans un premier temps à Aïoun Sidi Mellouk, à environ 60 km à l’ouest d’Oujda sur la route de Fès, et, dans un deuxième temps à Aïn Zora dans le Rif.
Il est opportun de rappeler que depuis l’avènement de la dynastie alaouite avec Moulay Chérif Ben Ali, en 1631, les Sultans du Maroc lorgnèrent toujours du côté des territoires au-delà de leur frontière orientale. Moulay Chérif, céda aux arguments de deux ulémas d’Alger délégués par les Turcs et abandonna ses prétentions. Moulay Smaïl qui gouverna de 1672 à 1727 (soit 55 ans) fut écrasé, lui, par le Bey Bouchelaghem de Mascara, en 1707, tout près de la Mare d’eau, à quelques kilomètres du Sig donnant son nom à la forêt où il fut battu. Un poème de Cheïkh Bouras de Mascara retrace cet évènement. Ce même Cheïkh, environ un siècle plus tard, eut cet entretien avec Moulay Slimane – oncle paternel de Moulay Abderrahmane – qui régna de 1792 à 1820 : « L’Emir des Croyants, Moulay Slimane, roi du Maroc, me questionna sur la frontière de l’extrême Maroc. Je lui répondis qu’Ibn Khaldoun la situe à Oujda et elle a été confirmée par votre grand’père, le Sultan Ismaïl, avec les Turcs d’Alger au début du 12ème siècle. Il me dit : « j’ai toujours vu cette limite à la Tafna ». Alors je me tus. » (3). Moulay Abderrahmane, dès la prise d’Alger confirmée, prit possession de Tlemcen et ses troupes s’avancèrent à l’intérieur du pays. Il signifia ses prétentions sur la capitale des Zianides au Consul de France à Tanger, mais, devant le développement des événements en Algérie, ne tarda pas à signer un document par lequel il renonçait à ses revendications.
2. Genèse de la bataille d’Isly.
Pour empêcher l’Emir de lancer ses attaques à partir du Maroc, les généraux Lamoricière et Bedeau occupèrent, au début de l’année 1844, Lalla Maghnia dont le tombeau de la sainte patronne de la ville fut profané par les soldats français. Tout le Maroc s’en émut. Moulay Abderrahmane, après avoir longtemps joué à ménager le chou et la chèvre, était désormais acculé à une situation que son manque de vision empêchait de prévoir. A moins d’essuyer un désaveu qui pourrait faire vaciller son trône, il était dans l’obligation de réagir. Ses exigences étaient simplettes : faire accepter par les Français, en recourant à la force si nécessaire, un tracé des frontières délimité par le cours de la Tafna, alors que les Français proposaient celui déjà accepté par son ascendance et les Turcs.
Le Sultan chargea son Caïd d’Oujda, Ali Ben Taïeb El Gnaoui, de chasser les Français de Lalla Maghnia. Il prit contact épistolaire avec Bugeaud qui lui propose une entrevue, sans délai, près du mausolée du Saint Si Mohamed el Ouassini (Maghnia). Le 15 juin, le général Bedeau, le commandant Martimprey, le tlémcenien Si Hamadi Sekkal et l’énigmatique Léon Roches rencontrent El Gnaoui venu avec 4500 cavaliers, très menaçants malgré la présence de Lamoricière, à un kilomètre d’eux, avec 4 bataillons et 4 escadrons. L’hostilité des soldats marocains mit fin aux négociations.
Bugeaud signifia à El Gnaoui sa disponibilité pour traiter pacifiquement du contentieux : délimitation de la frontière et sort d’Abd-El-Kader seront au menu. Léon Roches précise : « Moulay Abderrahmane ne désirait certes pas la guerre mais il était encore assez aveugle pour espérer l’éviter en nous intimidant par un gros déploiement de forces. » Le Sultan lève une armée importante sous les ordres du Prince héritier, Sidi Mohammed. Grâce à ses espions, Léon Roches conclut au chiffre de 50 000 cavaliers dont 3 000 Oudaïas (gardes du Sultan) et 3 000 Abid El Boukhari, élite de la garde impériale, mise sur pied par le Sultan Moulay Ismaïl, recrutée exclusivement parmi des nègres qui prêtaient serment sur le Sahih d’El Boukhari d’où leur appellation. Comprenant dès le début qu’El Gnaoui n’avait pas de latitude pour prendre de décisions et étant au courant de l’installation du campement du Prince héritier dressé pour influencer le cours des négociations, Bugeaud lui adressa, le 6 août, un message lui accordant un délai de quatre jours pour accepter les conditions françaises. Celui-ci crut bon ne pas y répondre.
3. Intervention de l’Emir.
Lorsque la nouvelle de la confrontation imminente entre les troupes du Sultan avec le corps d’armée de Bugeaud fut connue, l’Algérie, comme le Maroc oriental, n’attendaient que la consécration de la victoire marocaine pour s’embraser dans un élan général. L’Emir prit le parti de se battre aux côtés de ses frères comme le lui commandaient les textes sacrés qui ont toujours déterminé sa démarche. Avec 500 de ses cavaliers rouges, il rejoignit les troupes marocaines stationnées sur l’une des rives de l’oued Isly. Le spectacle qui relevait davantage de l’activité festive que d’un camp de guerre le glaça au point où il perdit son sang froid. Dans son autobiographie (4) il parle de 70 000 soldats marocains. Il demanda à voir le Prince héritier qui le reçut. Ahmed En-Naciri (5), qui parle, dans son livre, de l’Emir avec des propos très durs où percent, malgré lui, des passages qui sont tout à l’honneur de l’Algérien, raconte : قال الحاج عبد القادر إن هذه الفرش والأثاث والشارة التي جئتم بها حتى وضعتموها بباب جيش العدو ليس من الرأي في شيء ومهما نسيتم فلا تنسوا أن لا تلاقوا العدو وأنتم متحملون منكمشون بحيث لا يبقى لكم خباء مضروب على الأرض وإلا فإن العدو متى رأى الأخبية مضروبة لم ينته د ون الوصول إليها ولو أفنى عليها عساكره وبين كيف كان هو يقاتله وكان هذا الكلام منه صوابا إلا أنه لم ينجع في القوم لانفساد البواطن
« L’Emir dit au Prince : tout ce faste que vous étalez à la barbe de votre ennemi ne revêt rien d’intelligent. N’oubliez pas que vous allez le rencontrer alourdis, recroquevillés et il ne vous restera aucune tente plantée, car tant que l’ennemi en verra, il n’aura de cesse que lorsqu’il y parviendra dusse-t-il sacrifier totalement ses troupes puis il expliqua comment lui le combattait ». (7) En – Naciri ajoute que « ce que dit l’Emir était juste mais, dans la suite du Prince, on considéra le ton utilisé vexant ». Dans son autobiographie l’Emir note : « (ولم يرضوا منا الركوب وقلنا لعلهم أرادوا أن يمتازوا بمزيتهم في الجهاد فقد سقط علينا فرضه (7) .Quand nous nous sommes rendus compte qu’ils avaient refusé notre participation au Djihad, nous nous sommes dit qu’ils étaient sûrs d’eux-mêmes et que nous en étions légalement exemptés ». (4-page 101). Selon Léon Roches, l’Emir dit aux responsables marocains : Gardez-vous de trop approcher votre camp de celui des Français. Quand vous voudrez les combattre, n’amenez avec vous ni artillerie, ni infanterie. Attaquez-les à l’improviste et de tous les côtés à la fois afin de disséminer leurs forces. Fuyez devant leur cavalerie de façon à l’attirer dans des embuscades que vous aurez préparées. » Pour le narrateur « ce sont là des propositions et de sages avis du guerrier… mais le fils de l’Empereur lui avait fait répondre qu’il n’avait nul besoin de son aide et lui avait fait intimer l’ordre de se maintenir à distance.
4. Préparatifs de la bataille.
Bugeaud, convaincu que les tribus de l’Est marocain ainsi que celles d’Algérie ne bougeraient pas avant de connaître l’issue de la bataille avait les coudées franches pour affronter l’armée qui était stationnée à 20 km de la sienne. Ses arrières étaient protégés. Léon Roches qui avait été son collaborateur direct de novembre 1839 au 14 février 1846 raconte dans son livre (très discutable) que son état – major était sceptique quant à l’entreprise qui allait être engagée. Or, le lundi 12 août il reçut une dépêche l’informant que le Prince de Joinville avait bombardé Tanger le 5 août et faisait route vers Mogador (l’actuelle Es Saouira) pour lui faire subir le même sort.
Le même jour, il réunit ses hommes et leur déclara : «Après demain, mes amis,…sera une grande journée, je vous en donne ma parole. Avec notre petite armée dont l’effectif s’élève à 6 500 baïonnettes et 1 500 chevaux, je vais attaquer l’armée du Prince marocain qui, d’après mes renseignements, s’élève à 60 000 cavaliers. Je voudrais que ce nombre fût double, fût triple, car plus il y en aura, plus leur désordre et leur désastre seront grands. Moi, j’ai une armée, lui n’a qu’une cohue. Je vais vous expliquer mon ordre d’attaque. Je donne à mon armée la forme d’une hure de sanglier… La défense de droite, c’est Lamoricière ; la défense de gauche, c’est Bedeau ; le museau c’est Pélissier et moi je suis entre les deux oreilles. Qui pourra arrêter notre force de pénétration ?…Nous entrerons dans l’armée comme un couteau dans du beurre. Je n’ai qu’une crainte, c’est que, prévoyant une défaite, elle ne se dérobe à nos coups. »
5. Déroulement de la bataille.
Elle eut lieu le mercredi 29 Rajeb 1260 / 14 août 1844.
A 6h00 du matin, les 8000 hommes – 11 500 selon d’autres sources – étaient au sommet d’une colline surplombant Oued Isly et, sur l’autre rive, l’armée marocaine conduite par le Prince héritier Sidi Mohamed (le futur Mohamed IV). Le périmètre recouvert par les tentes équivalait, selon Roches, à celui de Paris !! 14 canons étaient pointés du côté marocain, 13 du côté français. A l’approche des tentes, Bugeaud lance les 1 500 cavaliers dont il disposait qui s’emparèrent des 14 pièces d’artillerie. En quatre heures le sort de la bataille était scellé. En – Naciri écrit : « La catastrophe fut si grande que jamais l’Etat chérifien n’a été secoué par un choc aussi terrible » (5). 1200 à 1500 soldats marocains furent tués, 1 000 tentes enlevées, toute l’artillerie prise ainsi qu’un butin immense contre 250 soldats français entre tués et blessés. Quant à l’historien marocain Ibrahim Harkat, il parle de 800 morts marocains et 1500 à 2000 blessés. Il parle également de l’intervention de l’Emir mais impute la défaite marocaine à la supériorité technologique et numérique de l’artillerie française –exagérant son nombre pour le porter à 64 canons – et, quelques lignes plus loin, il reprend le bombardement d’Es – Saouira et la prise par la marine française de 120 canons dont la plupart était de fabrications anglaise et espagnole. (6).Ainsi donc les artilleries présentes sur le champ de bataille étaient quasiment équivalentes et les raisons de la défaite sont à chercher ailleurs : Mohamed Zniber impute, lui, la défaite à la mauvaise organisation de l’armée et à son mauvais encadrement.
D’après En-Naciri, au moment de l’ouverture des hostilités, les Français reconnurent la position du Prince héritier grâce à son porteur de parasol. Celui-ci fut touché par un obus et le Prince fut lui-même désarçonné. Il courut à sa tente, mit des vêtements ordinaires et disparut au milieu de ses hommes. Ne le voyant plus, ils annoncèrent sa mort qui fit précipiter dans sa tente tous ceux appâtés par ses biens, pillant et même s’entre tuant. Bugeaud n’avait plus qu’à terminer la besogne. A midi, dans la tente du Prince, il se fit servir un thé agrémenté de gâteaux laissés par son malheureux ennemi. Depuis ce jour, l’Emir ne désigna plus le Prince que par l’expression « العقون المخلوع » « l’imbécile orgueilleux ».
6. Epilogue.
S’étant enfui à Taza, son père lui intima l’ordre d’arrêter l’avancée de Bugeaud (qui a fait courir le bruit qu’il allait se lancer à sa poursuite) non pas en assemblant toutes ses forces mais en souscrivant intégralement aux propositions qui lui avaient été faîtes avant la guerre.
Le 10 septembre 1844 fut signé un traité de paix avec le sultan Moulay Abderrahmane. Sur les huit articles qu’il contenait, le quatrième mettait l’Emir hors- la-loi au Maroc et en Algérie.
Avant de conclure, nous informons les lecteurs qu’en juin 1847, le Sultan chargea un de ses chefs militaires, Hicham Lahmar, avec 9 000 hommes de capturer l’Emir qui se trouvait à Tafersit dans le Rif. Malgré moult tentatives de convaincre Lahmar de ses bonnes intentions, ce dernier délégua une troupe de 500 soldats qui avaient pour mission de capturer l’Emir par traîtrise. Arrivés à la Deïra de l’Emir dans le calme et en bon ordre, ils s’avancèrent vers la tente la plus imposante du campement; malheureusement c’était celle d’un compagnon de l’Emir. Entendant les pas des chevaux le propriétaire de la tente en sortit et demanda aux cavaliers qui ils étaient. Leur chef lui répondit ” les soldats de Lahmar. Nous sommes venus pour avoir la bénédiction de l’Emir”. Il leur répondit:” Vous l’avez devant vous”. C’était le signal qui déclencha la mêlée où les Marocains laissèrent 80 cadavres en moins d’une heure. L’Emir décida de prendre l’initiative : il se rendit, avec 200 de ses cavaliers rouges au camp militaire marocain. A un contre 45, les Algériens écrasèrent leurs malheureux adversaires. Hicham Lahmar fut tué au cours de la bataille. L’Emir interdit à ses hommes toute prise de butin, soigna leurs blessés et fit raccompagner tous les survivants jusqu’ aux portes de Fès. Ce fait d’armes souleva l’indignation générale à travers tout le Maroc où le peuple se sentit outragé parce que ses soldats “avaient osé attaquer des Mouhajirine”. Moulay Abderrahmane était dans une position inconfortable. Charles André Julien rapporte dans son Histoire de l’Algérie Contemporaine que « Abderrahmane estimait, en 1847, que l’échec qu’avait subi un corps de troupe marocain dans le Rif, sous les coups d’Abd- El-Kader qui se trouvait dans le Rif, était plus grave que l’affaire des Chrétiens à Oujda. » !!
Sources :
1/ Le Mémorial du Maroc. (9 volumes). Tome 4 : 1666-1906 : De la grandeur aux intrigues. Edition Nord
Organisation. 1982.
2/.Dix ans à travers l’Islam. 1834-1844. Léon Roches. Librairie Académique Didier. Paris. 1884.
3/ Kitabou Fethi Al-Ilahi Oua Minnatihi (كتاب فتح الإله ومنته بالتحدث بفضل ربي ونعمته). Autobiographie Du Cheïkh
Bouras. Edition SNED.
4/ Autobiographie de l’Emir. Editée en fac-similé. Introduction du professeur Abdelmadjid Meziane.
5/ Kitab El Istikça. Chroniques marocaines. Ahmed En-Naciri. Version arabe. 9 volumes. Edition de Dar el
Kitab.1954. Casablanca.
6/ Le Maroc à travers l’Histoire. (3 volumes) Ibrahim Harkat. Edition Dar Er Rachad Al Haditha..
2002. Casablanca.
7/ La traduction de l’intervention de l’Emir et des notes d’En-Naciri sont de l’auteur de cette évocation