La chasse infernale de la faune

Le loup, le chacal et le coyote sont traqués dans leur habitat sans merci par des chasseurs libertins accompagnés de meutes de chiens de race sloughi. La meute peut dépasser parfois 15 chiens, devenir de la sorte une vraie machine à tuer. La chasse est lancée aux profondeurs des forets de TENIRA, TELAGH, BOUKHANEFIS, aux alentours de la commune de LAMTAR en allant jusqu’aux environs de TLEMCEN, à HNAYA, DJEBALA et MAGHNIA.

Ces bêtes qu’on devrait normalement surveiller pour préserver l’espèce d’une possible extinction dramatique, assurer l’équilibre de la chaine alimentaire et préserver l’écosystème sont tuées avec une grande sauvagerie. Elles sont éveillées et traquées à des kilomètres jusqu’à l’épuisement. Les sloughis en grand nombre rapides totalement excités par des cris de leurs propriétaires n’ont font qu’une bouchée de la pauvre bête infortunée qui croise leur chemin.

Encerclé, le loup, le chacal ou le coyote est tiré de partout une fois saisi avec des crocs de chien acharnés jusqu’à être totalement disséquée. Les chiens tirent sauvagement de chaque coté en balançant de gauche à droite, la bête se batte désespérément devant une meute dressée. Elle saigne de partout jusqu’à ce qu’elle n’a plus de force, elle fait le mort un instant pour esquiver ces morsures qui lui font affreusement mal et les chiens s’éloignent ne la voyant plus bougée, elle s’enfuit de nouveau à peine se tenir droite sur ses pattes fragilisées et la meute revient avec plus d’excitation, elle lui torde le coup. La scène est affreuse, elle peut causer des cauchemars aux cœurs fragiles.

Ce qui est accablant, qu’après toute cette souffrance qu’on fait subir à cet animal, des cris de joie son poussés par ces meurtriers de la nature sauvage que des non croyant se battent inlassablement pour préserver. Après qu’elle est tuée, la bête est laissée jeter sans raison valable qui justifierait leur acte insensé d’extrême barbarie démuni de tout sentiment humain. Ces bêtes sont traquées et tuées pour satisfaire un plaisir étrange d’aucun qualificatif.

Ces criminels de la faune opèrent dans la totale tranquillité loin de toute surveillance dans les profondes forêts non surveillées. Ils tuent tout ce qu’ils croisent, les lapins, les marcassins plus vulnérables sont rapidement attrapés par ces chiens rapides et sont tués en grand nombre et abandonnés sans remord ni sentiment quelconque de repentance.

Malheureux…, devrions-nous parlé d’association de défense de la nature, de l’animal, d’une autorité publique qui ignore l’option du devoir et nécessité de préserver les espèces qu’on extermine à volonté, préserver une chaine alimentaire et assurer un écosystème sain…….C’est fou, devant cette résonance, la souffrance morale est plus présente à mater cruellement et sans cesse les bonnes âmes minimisées.  Pour ça peut-être l’appel reste poussif et sans résonance.

Si seulement les autorités concernées peuvent la sentir cette souffrance, on nous aurait épargné un tel châtiment en écrivant de telles atrocités. Certains vrais forestiers qui gardent encore un amour de la faune et la flore nous ont exprimés leur crainte de voir un jour disparaitre beaucoup d’animaux si aucune mesure ne serait entreprise en urgence.

Djillali Toumi      

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