La journée internationale du consommateur n’intéresse pas grand monde

DSCF1536« Justice pour le consommateur, maintenant ! ». C’est le thème autour duquel la journée internationale du consommateur a été célébrée ce samedi 15 Mars à la coupole de sidi bel abbes. Comme partout dans le monde, bien sur, à l’exception de la ville de MEKERA, la salle intime déjà de son exiguïté, était presque vide, comme si le sujet n’intéresse pas grand monde, ou que le point d’interrogation se pose avec acuité sur la confiance du citoyen.

Un simple arrêt d’aucune extensivité à la valeur qu’il mérite, du moment qu’il s’agit de protéger le citoyen des dangers de la consommation. Le président de L’APC Mr BOUMELIK, quelque membre de l’exécutif et une  poignée de personnes présentes ne reflétait aucunement l’intention de l’autorité de remédier aux comportements apraxiques. La sensibilité dans la matière, à grande échelle médiatique et associative, de préférence, reconnaissant le, est totalement absente, son apparition n’est qu’occasionnelle au mois de Ramadan, et à un degré moindre la saison des chaleurs.

DSCF1541La réflexion doit durée toute l’année pour fêter son anniversaire l’année qui suit, et ainsi s’en suit une alternance qui aboutit à une culture et comportement automatique de l’ensemble dans la chaine, contribuant de la sorte à lui donner beaucoup plus de profondeur

Le thème de cette occasion est assez évocateur sauf contrainte d’un mécanisme qui n’a pas su convaincre une fois de plus le citoyen de s’impliquer dans cette mission pour la rendre facile et réalisable. Cela reste du devoir des autorités concernées, des différents acteurs ainsi que les associations qui doivent dans le cadre des droits du consommateur orienter leurs efforts dans le bon chemin, celui qui abouti vers l’objectif.

Photo0153Désormais, il s‘agira plus concrètement de convaincre le consommateur par une présence effective dans le besoin, devant les tribunaux et pendant les dépôts de plaintes auprès des services de sécurités. les procédures judiciaires et ce qui s’en suit font peur même d’y penser, de s’y mêler encore moins, le devoir de dénoncer ou de s’opposer de quelconque manière dans ces cas de figure ne doit pas être payant, la sécurité du citoyen en dépend aussi dans des mesures réglementées qui rassures le consommateurs et faire de lui un précurseur efficace.  

L’objectif étant de pousser à des actions en réparation pour les dommages causés, renaitre une confiance en le consommateur. En cela, les intervenants, Mr le directeur du commerce TAYEB A/HAMID FAYCAL et le professeur BOUDALI Med après avoir abordé la genèse de l’idée de défendre le consommateur, ont  estimé que les raisons de la propulser ne manquent pas dans le contexte Algérien.

En effet, selon leur propos explicites, le consommateur est exposé à divers maux qui minent l’ensemble des secteurs de la vie socio-économique du pays. Citant à cet effet, la mauvaise qualité de certains produits et services, l’absence d’information sur la traçabilité des biens et services. Le coût jugé exorbitant de certains biens et services de première nécessité, la contrefaçon, la publicité mensongère… Autant de problèmes qui peuvent selon eux trouver un début de résolution avec des mesures telles que l’application stricte des mesures portant protection des consommateurs.

Djillali T