C’est un arrêt de reconnaissance, il met en valeur des gestes nobles de sacrifices. L’étudiant à un âge de fleur a pris la douloureuse décision de changer les plumes du savoir par des armes de terreur qui, s’ils ne tuent pas, changent la vie en un enfer indéterminé.

La souffrance n’était pas des moindres pour qu’aujourd’hui l’étudiant lui sera rendu hommage. Et pour cela, il n’y a pas mieux que cibler l’enceinte de l’université Djillali labbes ou se trouve cette masse d’étudiants.  Plusieurs activités ont été  à l’ordre de cette fête particulière, des expositions de confections artisanales, de broderie et de couture à la résidence universitaire 1500 lits (19/05/1956) présentées par des étudiantes.

Au rectorat, pour meubler les travaux de recherches des étudiants dans les différentes filières, tous les organismes de l’emploi ont exposé, comme pour exprimer leurs soutiens à l’étudiant dans le besoin de contracter le monde du travail. Des facilités énormes de création de PME, sauf que cela reste dans des procédures et des lois contenues dans des brochures. La réalité, pour qu’un universitaire crée un projet, il doit avoir besoin d’un terrain et c’est là que loge la mère bureaucratie.

Cette fête est d’un coté un souvenir qui ramène à considérer que l’étudiant malgré son jeune âge est disposé à sacrifier sa vie pour son pays et ses siens, mais d’un autre angle de vue, il est recommandé qu’elle soit un repère pour que nos étudiant d’aujourd’hui trouvent un climat favorable à leurs ambitions, leurs rêves, qu’ils aient des moyens en matériels et produits pour terminer leurs travaux d’études et de recherches, sinon on fait dans l’automatisme, on célèbre une fête pour ne rien fêter en fin.

C’est vrai qu’il s’agit d’une journée qui marque une date avec son propre acteur (l’étudiant), mais qu’avons-nous donné ou réservé à cet acteur d’aujourd’hui après 58 ans de fête ? Pourquoi ne pas mettre un numéro vert à la disposition de cette frange pour s’épargner le souci de chercher des réponses que seuls les étudiants détiennent, et qui les mettent parfois à penser qu’ils sont sans assistance à perdre totalement confiance en leur pays.

La délégation officielle d’autorités militaires et civiles, dirigée par le secrétaire générale en l’absence du wali, avait auparavant déposé au cimetière de maqam echahid, une gerbe de fleurs, suivie de la lecture de sourate el-fatiha à la mémoire des chouhadas.

 Djillali T