L’artiste peintre Mohamed Krour, expose à la  Maison de Culture Kateb Yacine Par K.Benkhelouf

L’artiste peintre Mohamed Krour, expose à la  Maison de Culture Kateb Yacine

Par K.Benkhelouf

Le jeune Krour Mohamed, un talent  belabbésien des arts plastique dont les quelques expositions, effectuées, ont démontrées que ce passionné de la peinture, détenait de rares qualités artistiques, méritant  toutes les reconnaissances et prix octroyés jusqu’à lors. C’est ainsi que sous la bannière de l’association « El Basma des arts plastique », une exposition a été organisée en collaboration, avec la Maison de culture Kateb Yacine du 01 au 10 novembre sous le thème « Mohamed Krour dans le noir  – Mohamed Krour in black  »

A l’occasion de cette  exposition individuelle que l’artiste, présente, grâce à l’association El Basma dont il est membre actif et dont les objectifs ont toujours été d’encourager les jeunes talents, à réussir leur carrière artistique professionnelle dans le monde de l’art  plastique, il expose 44  de ses œuvres de différentes techniques acryliques, lavis, techniques mixte etc qui  proposent  d’explorer toutes les facettes de son travail. Une œuvre qui, quel que soit le support, témoigne d’une immense liberté de création. La  variété de tableau ou l’on ressent son penchant pour  tous les types d’école, mais  ou le mouvement de la figuration libre, domine. L’art  déborde  des cadres dans tous les sens et c’est alors, que l’on ne peut  se priver, que l’artiste peintre Krour Mohamed, peint par passion et  par goût de la recherche

Un moment très émouvant, que s’accorde à offrir le long couloir de la galerie de la Maison Kateb Yacine  et  d’où s’exalte durant la contemplation des tableaux accrochés, un relent   de diverses  lectures. Très fier de son travail, des reconnaissances émises, mais aussi de la réussite de cette exposition, qui a vu défiler un nombre important d’amateur de cet art et essentiellement des  jeunes du monde scolaire et universitaire Mohamed Krour dira avec un regain de philosophie « Mon but est de mêler  les couleurs, leur mélange figuration-abstraction, les espaces, la profusion des détails, les traits et les  formes, les architectures  que l’art  permet de produire, pour en faire, un récit de l’histoire »  . En effet, c’est comme si ses toiles avaient plusieurs dimensions et que chacune d’entre elle avait son propre conte. L’artiste peintre Farid Daz, qui nous accompagne dans la visite soulignera : Krour emploi un style entre expressionnisme abstrait et le symbolisme que l’on peut considérer comme un élan du mouvement algérien el «  Awchem » avec une touche très personnelle entre le spirituel et mystique ou l’artiste, utilise le signe comme un moyen d’expression plastique qui reflète la souffrance profonde d’un jeune artiste qui vit dans l’ombre, sans travail , sans espoir, mais dont la foie et son art assure la vision d’une lueur émergeant des  pénombres obscure »

Mohamed Krour Né en 1985 par un 17 décembre à sidi bel abbès. Très  jeune déjà, il découvre le dessin et la peinture, grâce à sa mère, son initiation, s’est élargie dans la culture et les langues et  à l’âge de 26 ans Mohamed accédait aux beaux arts de Sidi Bel Abbès, où il fusionna le démon de l’artiste rebelle avec l’âme académique des beaux arts sous la direction Abdelkader Belkhorissat. Et alors dès le début, sa ténacité de ne pas céder sa place jusqu’à la fin de ses étude comme majors de sa promotion, fut son mot d’ordre. Il eu le bonheur de s’approcher du peintre feu Noré Draa, qui n’a jamais été avare de ses conseils, puis sa rencontre avec Farid Daz l’artiste peintre et président de l’association el Basma des arts plastiques, qui fut et demeure son éternel catalyseur, qui lui fit présenter une multitude  d’âmes du monde des arts plastique. Mohamed Krour nous dira pour se faire connaitre : « Pour la réalisation d’une œuvre, mon esprit est conscient que pour tout travail pictural, l’aventure plurielle est au bout du crayon qui est vite relayé par le pinceau, un consensus semble s’être dégagé au fil du temps. Dans la révélation de toute forme picturale, le traitement des couleurs et des formes ne relevant que du gout, de l’application et quelques fois du hasard d’une peinture finement posé au bout du pinceau, ou d’un brutale touché de couteau, alors que le dessin est affaire de tempérament et de spontanéité, mais l’humeur, largement relayés par l’instinct imaginative prend force sur l’âme de l’œuvre. »

 Nous saurons que son parcours d’artiste-peintre fut illustré par 03 expositions individuelles à travers le pays et près de 30 expositions collectives locales et nationales pour divers événements et commémorations.  Il eut l’honneur d’obtenir le 1er prix  au festival des écoles d’arts et des jeunes talents à Mostaganem 2016, le 3 eme prix Ali Maachi 2017 à Tiaret et fut honoré par l’association El Basma lors de Evènement de la « Kheima des arts plastiques » de Saida en août 2018.

L’artiste-peintre, compte sortir de l’obscurité, parce-que certain que la  réussite dans le monde de   l’art plastique, se trouve au bout du tunnel et alors, il est convaincu, que  sa vision de  l’espoir, assure une place, grâce aux métamorphoses organisationnelle et sociologique, en perpétuel mutation.