Le président Tunisien Moncef Marzouki se rappelle d’un seul ami Algérien !

C’est le Dr Réda Bey-Omar qui habite et exerce à Sidi Bel-Abbes !
Dans un long entretien qu’il a accordé à la chaine Ennahar TV et qui sera diffusé ce dimanche 28 octobre à 20h,Le Dr Mohamed Moncef Marzouki , Le président Tunisien élu provisoirement suite à la révolution du Jasmin revient sur un point qui a attiré notre attention et a suscité notre curiosité en tant que Bel-Abbesien . En effet, à l’une des questions de la journaliste sur de probables Amis en Algérie qu’il a ou qu’il a eu dans le passé , Le président Tunisien se rappelle d’un seul ami intime Algérien qu’il nomme  Bey Omar et qu’il a connu à la faculté  de Strasbourg et croit qu’il exerce actuellement à Tlemcen.
Correction M. Le président !
Votre meilleur ami avec lequel vous avez partagé de longues études  en France est bel et bien le Dr Réda Bey-Omar  généraliste  au centre ville à Sidi Bel-Abbes, il est originaire de Tlemcen certes mais il a toujours exercé à Sidi Bel-Abbes depuis son retour d’Alger où il a avait commencé sa carrière dans les hôpitaux de la capitale  après avoir terminé ses études médicales à la faculté de médecine de Strasbourg en 1970.
Sur le fronton de sa porte à Sidi Bel-Abbes , il est écrit “Dr Réda Bey-Omar diplômé de la faculté de Médecine  de Strasbourg” . Ironie du sort, son cabinet est situé au N° 27, Rue de la Palestine, pays dont le président Tunisien M Merzouki  était un fervent défenseur de sa cause à l’époque où cette faculté ne comptait que deux seuls Arabes parmi les 1500 étudiants Alsaciens chrétiens et juifs.
Rencontré dans son cabinet par un de nos confrères pour confirmer qu’il s’agissait bien de lui qui a été cité par le Président Tunisien (voir clip vidéo ci-dessous). Notre Dr Bey Omar qui exerce à Sidi Bel-Abbes depuis le début des années 80 à nos jours et a vu nos enfants grandir entre ses mains, lui qui est devenu connaisseur des maladies des enfants au même titre qu’un pédiatre par la force des fréquentations , n’est pas allé par mille chemins pour nous relater ses longues et difficiles études en médecine depuis son inscription en Août 1966 à la faculté de Strasbourg qu’on appelait d’ailleurs école préparatoire aux études de médecine (CPEM) et avait rejoint M. Marzouki l’actuel président Tunisien qui était déjà inscrit pour cette première année.Ils ont soutenu ensemble la thèse de Doctorat en médecine, un certain mois de Septembre 1973 et sur les 1500 de départs il n’en restait que 120 docteurs à la fin des études.Il nous signala que “M. Moncef était quelqu’un de politisé dès le départ  et à la guerre des Six jours (guerre Israelo-Arabe) de 1967 , j’avais 17 ans et  lui 20, était plus âgé  que moi ,nous avons été très touchés par cette guerre et étant militant très actif, il a été  particulièrement ébranlé et n’avait pas pu supporter cette guerre où les Israéliens sont sortis vainqueurs bref M Mohamed Moncef Merzouki soutenait à fond  la cause palestinienne bien avant moi”. “Il avait des frères qui habitaient Marrakech, d’ailleurs il parlait avec un accent Merrakchi à tel point qu’on ne pouvait jamais deviner qu’il était Tunisien.Le Dr Bey-Omar  nous relata sa deuxième rencontre avec M. Marzouki alors qu’il était professeur à l’université de Sousse en 1998 .C’était lors d’une promenade dans une ruelle de Sousse où il était en visite touristique en 1998 que le Dr Bey-Omar se trouva en face d’une pancarte sur un fronton d’une porte, indiquant Dr Marzouki Mokhlass (frère cadet de Mohamed Moncef ) qui exerçait la fonction spécialiste en pneumologie et des retrouvailles  furent organisées avec M. Mohamed Moncef El Marzouki qui l’invita avec sa famille à un dîner familial chez lui, dans un quartier résidentiel. M. Moncef qui est un écrivain lui avait dédicacé à l’époque un livre c’était son deuxième livre.”J’ai su ensuite que le président Benali l’avait mis en prison pour avoir osé se présenter aux élections présidentielles Tunisiennes au meme titre que lui” nous dira le Dr Bey-Omar et d’ajouter “depuis, je n’ai eu vent que lorsqu’il est devenu chef d’état de la Tunisie, récemment”. Notons enfin que le Dr Réda Bey-Omar nous a diverti pendant de longs moments dans son cabinet sur son parcours et son amitié avec l’actuel président Tunisien alors qu’il étaient tous deux de jeunes étudiants Arabes parmi les Alsaciens.Nous y reviendrons !