Le wali a tenu à sa parole…un centre de presse pour la corporation

C’était pressenti dans ses propos de bienvenues à voix basse à tous les journalistes et correspondants qui faisaient le premier pas dans la nouvelle agence de presse.

Le Wali semblait s’offrir une bouffée d’oxygène par la réalisation d’un projet qui l’étouffait par son engagement à offrir un jour une agence de presse aux journalistes. C’était un engagement qu’il a tenu lors d’une conférence de presse qu’il a animé l’année passée, il y’a de cela 6 mois déjà.

Soulagé de ce fardeau qui pesait sur sa conscience signe de bonne foi et d’une volonté engagée, son dévouement à se donner foncièrement à la bonne cause était facile à lire sur son visage trahissant qui dégageait une abnégation sincère.

En compagnie de ses proches collaborateurs, secrétaire général, président de l’APW, chef de cabinet, représentant de la presse ainsi que Mme la DAL, le chef de l’exécutif Mr HATTAB Mohamed n’a pu enfouir sa joie d’exhausser un rêve qui mettait en valeur sa parole.

L’inauguration fut officielle ce jour de l’agence de presse sise au siège de la wilaya et les clés ont été remises en guise de respect et de reconnaissance à un long parcours au service du journalisme au doyen de la corporation Monsieur BLAHA ABBES sans autant oublier les BOUSMAHA, Mammeri ,Mir , BEGHERRAS, BELGHOUL, MEBSOUT, DELLI, KADIRI, BENKHLOUF ainsi que tous les autres.

C’est un endroit assez spacieux suffisant pour tous, avec une table ovale et des chaises confortable donnant un aspect d’une sale de réunion et 5 positions équipées de toutes les commodités dont un journaliste en a besoin pour ses travaux reliés à sa fonction et une connexion internet d’une puissance d’un méga.

Pour une fois, les différents quotidiens francophones et arabophones de la presse écrite se sont réjouis de cet acquit qui les fait unir à débattre des sujets d’actualités et ainsi organiser des forums avec l’exécutif de la wilaya aux fins de constituer le canal de l’écoute du citoyen.

L’initiative du premier magistrat de la wilaya Mr HATTAB Med a été perçue comme un message d’appel à une coordination pour la construction de la ville de MEKERRA sans autant faucher la neutralité de la presse.

De ce fait, dit-il « il faut casser la barrière entre l’administration et la presse ». Il enchaina «  je veux voir sidi bel-abbes émergé dans tous les domaines».

Cet espace a été louable par les membres de la corporation comme étant un geste unique dans son genre. « Jamais un wali nous a fait un geste pareil » disait BLAHA qui n’a pas manqué d’éprouver ses sentiments de remerciements à l’égard de Mr HATTAB. D’ailleurs le geste a été apprécié par chacun des présents.

Le Wali a dans la foulée fait comprendre que cette initiative entre dans le cadre d’une démarche étatique pour rapprocher la presse de l’administration, ainsi l’information ne connaitra plus de barrière afin que le citoyen soit au courant de tout ce qui se trame dans son entourage, rappelant de ce fait à une interaction de l’ensemble des administrations et les institutions pour faciliter l’accès à l’information.

Djillali T

(8 commentaires)

  1. Connaissant la mentalité du journaliste « banlieusard « et sa préoccupation majeure et permanente de reconnaissance pour sa petite personne, psychologie parfaitement maîtrisée par le pouvoir et ses tentacules, cette initiative louable, dans le fond, mérite d’accorder une attention particulière que la réflexion de notre ami le Dr Reffas dans son commentaire, très au fait des rouages de l’administration et des rapports ambigus entre cette dernière et la corporation,souligne avec intérêt C’est pourquoi l’expérience est utile dans l’approche et la compréhension des événements de ce genre qui servent beaucoup l’administration dans la maîtrise de l’information , arme redoutable à double tranchant ; autant le choix pour l’administration est clair, prendre les devants en ayant un œil « attentif « sur l’information locale pesée et non contraignante. L’information de proximité est celle que privilégie le petit peuple , celui qui manifeste ,qui applaudit et surtout qui vote ; ne pas la prendre en charge et l’encadrer serait une faute de stratégie. Ce mélange du genre craint pour la liberté d’expression et sa véracité. Attendons pour voir !

    1. Eh bien, justement…..Tout réside dans ce verbe “encadrer” et Tout se joue autour de lui…! N’attendons pas pour voir, car tout est clair…!

      Cordialement..!

  2. A l’ère des TIC et à l’instar d’autres wilayas,l’objectivité aurait dicter de créer le site officiel de la wilaya de Sidi Bel Abbès et prendre la mesure du changement en innovant en matiére de relation gouvernant-gouvernés,car ne pas dispenser d’informations au citoyen lambda est un acte qui pose de vraies questions.Par la même occasion,j’invite les locataires du siège de l’APC de la ville ,élus depuis le ……….mois, faiblement ancrés au sein de la sociéte et
    non connectés avec les citoyens ,de prendre l’initiative et faire pareil en essayant de fournir plus d’efforts pour une communication qualitative, et plus de transparence dans la gestion de la cité et du developpement local qui restent à parfaire. Concernant la presse,elle est désormais appellée à s’investir de
    façon significative et s’atteler pleinement à exercer son rôlé qui lui est approprié,pour ne pas nuancer sa pratique et bannir la sous-traitance,
    Enfin afin de réduire la retention délibérée de l’information,l’état des lieux dicte la création d’un centre de documentation concernant tous les domaines, qui serait plus utile et bénéfique pour tout citoyen,investisseur,étudiant et autres.

  3. C’est une bonne chose que le Wali ait tenu une parole, en attendant la suite….!! Espérant tout de même que les ‘journalistes’ ne vont pas pointer chez l’attaché de presse de Mr le Wali….ou dans un autre service…??!!!!

    Totalement d’accord avec ce qu’ a dit Mr Reffas que je salue au passage, concernant la mise en place d’un centre de documentation qui doit se situer à l’extérieur du siège de la wilaya avec un libre accès au citoyen…et toutes les commodités nécessaires, où le journaliste peut s’alimenter en toute liberté de l’information utile, non commandée……!!! Cela n’empêchera pas de “casser la barrière entre l’administration et la presse ». vu d’un autre angle…!

    Pourquoi le centre actuel de presse Amir Benaissa n’a pas tout simplement été aménagé…???

    Chez nous, les médias sont-ils vraiment arrivés à devenir le « quatrième pouvoir »…??

    « Il y a deux sortes de journalistes : ceux qui s’intéressent à ce qui intéresse le public ; et ceux qui intéressent le public à ce qui les intéresse – et ce sont les grands. » (Gilbert Cesbron)

    « Je croirais vraiment à la liberté de la presse quand un journaliste pourra écrire ce qu’il pense vraiment de son journal. Dans son journal. » (Guy Bedos)……pas bête du tout…!

  4. Assez pertinent, ce que vous dites Monsieur REFFAS ; mais il y a aussi ceci : la presse constitue un véritable pouvoir (le quatrième dit-on) et aucun régime ne voudrait s’en priver. Qui sait ? Un journaliste séduit serait peut-être plus «docile»… Mais reconnaissons cependant que, même sous d’autres cieux, l’indépendance de la presse est loin d’être une mince affaire. Bonne soirée !

  5. Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites , mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous ayez le droit de le dire VOLTAIRE………. au sujet de la …………………corporation ?

  6. Bonjour.

    Le citoyen ne peut être au courant des événements qu’à travers une presse écrite indépendante.Aujourd’hui à Sidi Bel-Abbès, la création d’un centre de presse par l’administration à l’intérieur du site administratif officiel de la wilaya,appelle à la création en parallèle d’une véritable presse populaire indépendante de l’information prodiguée par l’administration. Il est clair de distinguer le journaliste engagé de par sa formation et sa culture du rapporteur de l’information qui est employé dans le seul but d’arrondir sa mensualité.J’aurai préféré voire le wali aménager le centre actuel de presse Amir Benaissa de libre accès au citoyen et lui offrir toutes les commodités.En parallèle mettre en place un centre de documentation où le journaliste peut s’alimenter en toute liberté de l’information utile, non commandée.Le pouvoir peut tout façonner à sa guise, sauf la liberté de penser, d’écrire et de manifester.Le journaliste est le reflet de la pensée du peuple. Son action doit être avant- gardiste , pierre angulaire de la promotion sociale, culturelle et politique du citoyen.Régler le problème de la saleté de notre cité était beaucoup plus adéquat que la réalisation d’un centre de presse en un temps record.

  7. Quelle bonne nouvelle le wali a tenu parole et nos journalistes sont heureux il pleut tellement à bel-abbes que là ils seront à l’abri bien au chaud et cerise sur le gateau un bureau ovale comme ça ils se verraient autour d’ Obama à la maison blanche du reve ils passent à la réalité c’est formidable PAUVRES DE NOUS le problème de la presse est ailleurs…….dans ce pays de non droit c’est un NON EVENEMENT R.A.S

    Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites , mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous ayez le droit de le dire VOLTAIRE………. au sujet de la …………………corporation ?

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