Sidi Bel Abbès : L’établissement a été détourné de sa vocation, Bras de fer entre les riverains et le gérant du restaurant «L’Alhambra»
Le premier propriétaire de cet établissement a, en effet, été traduit en justice, mais il a pu obtenir gain de cause et procédé à la réouverture du restaurant, tout en se conformant à la vraie vocation régissant ce genre d’établissement. Cependant, depuis que le restaurant en question a été repris en main par un autre propriétaire, les riverains se sont retrouvés confrontés au même calvaire. Ce dernier a également fait objet d’une plainte de la part des habitants et a été condamné à 50.000 DA par le tribunal pénal de Sidi Bel Abbés, pour les chefs d’inculpation de dérangement des locataires et pratique commerciale hors registre de commerce. Cette décision de justice ne l’a pas fait se rétracter ; bien au contraire : « il a repris son activité et ne s’arrête pas d’organiser des cérémonies, de jour comme de nuit », dira le représentant des pétitionnaires qui se plaint également des « comportements antisociaux des responsables » qui n’ont pas répondu à leurs nombreuses doléances. Un silence qui leur a fait perdre le goût à la vie. Cependant, « la faute ne revient pas à la personne qui utilise son restaurant mais aux responsables qui n’ont pas bougé le petit doigt et pris des décisions pouvant rétablir le calme dans la cité», tonne-t-il. « L’ambiance sonore, les hauts parleurs, les cris et la musique DJ font vibrer les 5 étages de l’immeuble et perdre le sommeil à ses locataires. Ce calvaire renseigne suffisamment sur la colère des vieux et petits », ajoute-t-il, « Ces fêtes sont quotidiennes en été comme en hiver et la musique est à fond, même après les
heures réglementaires. Tout ce vacarme fait que certains souffrent de violents maux de tête, et nos enfants vont à l’école sans pouvoir fermer l’oeil la nuit. » Jusqu’à présent, les 12 familles continuent toujours de vivre le même calvaire, et pour faire valoir la paix ils ont adressé une doléance au wali de Sidi Bel Abbés auprès duquel ils souhaitent trouver une prise en charge à la situation et une prise de mesures pouvant empêcher l’organisation de cérémonies.
Fatima A.
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Affaire de l’auto-école de Sidi Bel-Abbès : 6 mois de prison ferme pour l’épouse du propriétaire
Accusée de corruption et d’abus d’influence, l’épouse d’un propriétaire d’une auto-école a été condamnée, par le tribunal de première instance, à six mois de prison ferme. La mise en cause, qui avait exigé d’une cliente de l’auto-école, la somme d’un million de centimes pour lui délivrer un permis de conduire sans passer les examens, est tombée dans le piège et prise par les éléments de la police en flagrant délit en possession de la somme d’argent.Cet argent avait été scanné par les enquêteurs, à la suite de la plainte déposée par la cliente à son encontre. Elle a été incarcérée par le procureur de la République près le
tribunal de Sidi Bel-Abbès.
Fatima A.
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Bonne gouvernance locale : Enquête du CNES à Ras El Ma

Dans le cadre de la mission de haute importance du CNES, enclenchée sur recommandations du président de la République, visant à lancer un processus consultatif avec la société civile algérienne, en vue de discuter sur la situation socioéconomique, Ras El-Ma, cheflieu de daïra, 95km au sud-ouest de Sidi Bel-Abbès, a accueilli en cette fin semaine, une commission mixte, présidée par M. Lemouchi, directeur central du CENEAP, rattaché au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locale. La délégation est chargée, selon son président, d’initier des rencontres avec l’ensemble des sphères locales à caractère social sensible et associatif, à l’image de l’APC, la daïra, la DAS et autres associations… mais pas les ménages. Un questionnaire de 78 questions est rempli pour identifier le lieu, les enquêtés, notamment ceux dont la tranche d’âge varie entre 18 et 34 ans, la profession, le niveau d’instruction, la situation matrimoniale, l’efficacité de l’intervention de l’administration locale, sa réaction aux besoins des citoyens, les compétences et les capacités, la participation à la vie publique, la durabilité et l’orientation à long terme…
La mission, apprend-on, étalée sur un mois pour permettre à la commission d’être efficacement à l’écoute des citoyens, à leurs préoccupations, leurs suggestions et leurs attentes, est appuyée par l’embauche périodique de quatre filles de niveau universitaire appelées à mener des enquêtes, et un jeune en tant que contrôleur, pris en charge par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Il a aussi été question de louables rencontres avec le premier responsable de la daïra, le maire et les élus de l’APC de Ras El-Ma qui ont, tour à tour, été interviewés.

M.Noui

LA VO

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Echecs/Open national d’Oran : Mohamed Amine Fellah (Sidi bel abbés) vainqueur