Les brèves de Sidi bel abbes

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Dans la matinée de vendredi dernier, un jeune homme âgé de 26 ans, originaire d’Alger, a vécu un cauchemar sur une piste dans les environs de Charia, dans la daïra de Sidi Lahcen (Sidi-Bel-Abbès).
Celui-ci était à bord de son véhicule en compagnie de sa fiancée âgée de 26 ans sur une route secondaire de la localité lorsque, selon lui, trois individus cagoulés portant des armes blanches lui ont coupé le passage immobilisant la voiture. Tentant de défendre sa fiancée, le malheureux, roué de coups, a été poignardé avant d’être délesté d’un million de centimes et de son portable. Après l’avoir neutralisé, les sinistres individus se sont occupés de la jeune femme qu’ils ont violée sous le regard impuissant de son fiancé avant de lui voler 4 000 DA et son portable. Une fois leur instinct bestial assouvi, les malfrats sont repartis tranquillement. Les victimes ont déposé une plainte contre X. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie.

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Tribunal criminel de Sidi Bel-Abbès

10 ans de réclusion pour un trafiquant de drogue

Par : A. BOUSMAHA

Dix années de réclusion criminelle assortie d’une amende de 500 millions de centimes ont été infligées, ce lundi par le tribunal criminel de Sidi Bel-Abbès à B. M., 42 ans, qui était sous le coup de trois mandats d’arrêt et reconnu coupable dans une affaire de gestion et participation à un réseau de trafic de drogue, falsification de documents administratifs et de plaque d’immatriculation. Les faits de cette affaire remontent à l’année 2007, lorsque deux individus, qui étaient à bord d’un véhicule de marque Peugeot J5, en provenance de Maghnia ont été interceptés par les éléments de la Gendarmerie nationale dans un barrage de contrôle sur la route reliant la localité de Hassi El-Ghella à la plage de Sassel de la wilaya de Aïn Témouchent. Lors de la fouille du véhicule, les gendarmes ont découvert 68 kg de kif traité soigneusement dissimulés dans les portières du fourgon. Selon l’arrêt de renvoi, un des mis en cause, M. K., avait déclaré que B. M. était son fournisseur en donnant sa description et son affiliation. Aussitôt, une minutieuse enquête a été diligentée et a permis l’arrestation de B. M. Dans un premier temps, ce dernier a été confondu avec son cousin portant également le même nom. Appelé à la barre, B. M. a d’emblée réfuté en bloc les griefs retenus contre lui, en insistant sur le fait qu’il n’a jamais eu de relations avec M. K.
Le représentant du ministère public a, à l’issue de son réquisitoire, réclamé la peine maximale alors que la défense a plaidé la relaxe pour son mandant. Le tribunal le condamnera à dix années de prison ferme assortie d’une amende de 500 millions de centimes.

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La Cour de Sidi Bel-Abbès réexamine l’affaire de la CNAC
Un témoin de premier ordre sciemment oublié ?
Suite à l’appel du parquet de Sidi Bel-Abbès, la cour de cette ville se penchera, jeudi prochain, sur une sombre affaire de dilapidation de deniers publics, passations illégales de marchés publics, faux et usage de faux, dans laquelle sont impliqués des cadres et des agents de la direction régionale de la caisse nationale d’assurance-chômage (Cnac) de Sidi Bel-Abbès, et un responsable d’un institut de formation professionnelle. Aujourd’hui, des employés de la caisse se demandent comment ces personnes condamnées à des peines de prison allant de 12 à 18 mois sont toujours en poste et poursuivent leur carrière normalement.
De son côté, l’ancien chef de mission inspection de la caisse, à l’origine de la dénonciation et dont les faits ont été confirmés par la Police judiciaire de Sidi Bel-Abbès, n’a pas encore reçu de convocation de la cour de cette ville, alors qu’il est “le témoin essentiel dans cette affaire”. Serait-ce un oubli ou chercherait-on à l’éviter ?

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