Sidi Bel-Abbès: L’investissement au point mort.

La wilaya de Sidi Bel Abbes qui compte 4 zones industrielles et des zones d’activités se trouve dans l’arrière classement pour ne pas dire dans les bas-fonds en matière d”investissement .

L’indice révélateur étant l’évaluation faite par le président de la république récemment lors d’une conférence de presse en évoquant 907 projets économiques dans le secteur public et privé qui ont été réhabilités. Malheureusement, la wilaya de Sidi bel Abbes ne compte pas un seul projet porteur de richesse et créateur d’emploi parmi les projets cités par M. Tebboune, croit-on savoir.

Selon des spécialités du secteur économique, la wilaya de Sidi Bel Abbes a beaucoup perdu ces derniers temps de son attractivité aux investisseurs, pour des problèmes de bureaucratie et d’indisponibilité du foncier industriel à priori. Hormis l’Enie et le CMA dans le public , les groupes Hasnaoui et Chiali dans le privé, Sidi Bel Abbes , c’est le désert en matière d’investissement économique.

À titre indicatif, en matière de projet en souffrance et qui attendent dynamisation , on peut citer le projet de la faïencerie qui est toujours en arrêt sans pouvoir démarrer son activité. Il est aussi incompréhensible, le mutisme des autorités devant la fermeture inexpliquée du centre commercial “acyl” . Le centre de remise en forme, un investissement privé dont les travaux sont à l’arrêt, un autre faux bond des autorités locales.

Au rythme de la gestion de cet important dossier que le président de la république suit de très près, rien ne présage un avenir rassurant , à moins d’un coup de pied dans la fourmilière. La chambre du commerce et de l’industrie de la Mekerra est devenue une coquille vide , qui ne traite que des dossiers des visas de ses adhérents. De ce côté, on évoque la complexité de la réglementation pour encourager les investisseurs à venir s’installer.

On arrive pas à expliquer que dans d’autres wilayas ça commence à bouger après l’ouverture de l’activité commerciale post covid-19. À Sidi Bel Abbes, c’est toujours la léthargie, déplore un responsable de la chambre du commerce qui a requis l’anonymat.

DELLI Mohamed