M. Abdelaziz Bouteflika candidat à la présidentielle du 17 avril 2014

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, est candidat à l’élection présidentielle du 17 avril 2014, a-t-on confirmé samedi auprès de la Présidence de la République.

M. Abdelaziz Bouteflika a fait procéder au dépôt de sa lettre d’intention et au retrait, auprès du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales des formulaires de souscription de signature individuelle pour les candidats à l’élection présidentielle, a précisé la même source.

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait annoncé, ce samedi , à Oran, la candidature du président Bouteflika à la prochaine élection présidentielle.

“Je vous annonce aujourd’hui la candidature du président de la République Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle du 17 avril prochain”, avait déclaré M. Sellal, au cours d’une conférence de presse, tenue, en marge de la cérémonie d’ouverture de la Conférence africaine sur l’économie verte.

Le Premier ministre a souligné à cette occasion, que cette candidature fait suite “à la demande insistante des représentants de la société civile des 46 wilayas visitées” lors de ses tournées, assurant que “le président Bouteflika est en bonne santé et qu’il a toutes les capacités intellectuelles et la vision nécessaires pour assurer cette responsabilité”.

“Le président Bouteflika a tout donné pour l’Algérie. Il continuera à donner encore plus”, a-t-il ajouté, en soulignant la nécessité de prendre en considération “avant tout” les intérêts du pays “pour sa stabilité et son développement”.

Concernant la campagne électorale, le Premier ministre a estimé que “le président n’est pas obligé de tout faire et que les membres de ses comités de soutien peuvent prendre en charge cette action”.

M. Sellal a assuré que l’élection présidentielle “se déroulera dans une grande transparence”, mettant en garde contre toute tentative de fraude. “La loi punira les fraudeurs” avait-t-il averti.

Abdelaziz Bouteflika brigue un quatrième mandat présidentiel après avoir été élu successivement en 1999, 2004 et 2009.

11 thoughts on “M. Abdelaziz Bouteflika candidat à la présidentielle du 17 avril 2014

  1. Les lèches-bottes ont toujours existé. Et quand ils écrivent ce qu’ils ne pensent pas dans leur for intérieur, ils deviennent des hypocrites, des vendus. Surtout lorsqu’ils se cachent derrière un pseudonyme.

  2. Le khobsiste est celui qui s’accroche à un intérêt quelconque,ce qui n’est pas le cas de ma personne puisque je fus continuellement indiqué du doigt pour ma grosse gueule quand les démocrates d’aujourd’hui étaient dans leurs petits souliers.Je suis en dehors de la sphère politique depuis 1989 ,date à laquelle j’ai clos mon mandat électif avec la satisfaction d’avoir accompli mon devoir envers mes concitoyens et ma conscience.Cet air de démocratie teinté de pagaille convient aux gens qui ne peuvent se distinguer que dans la débandade au risque de se voir déshabillés pour leur incapacité à se mettre au diapason d’une véritable démocratie où la raison doit l’emporter sur les passions et les ambitions démesurées .Faites convenablement votre travail là où vous êtes et vous serez récompensé par votre bonne conscience d’abord et surement par l’œil attentif de votre entourage;vous serez alors heureux et votre salaire ne sera plus plus celui de la rente mais de votre labeur.Vous voyez ,je vous ai répondu sans vous insulter et cela je crois est le jeu de la démocratie,sans menaces ni vengeances,ni animosités.

  3. Un homme agé, malade, invisible, fait annoncé par son premier ministre sa candidature..Et certains n’y trouvent rien à redire..Et bien je dis que nous n’avons que ce que nous méritons..Bsa7tkoum Khellil, Saadani, les pilleurs de l’autoroute est/ouest, les compagnies étrangères qui pillent l’économie..Bsa7tkoum les voleurs de milliards depuis le règne de boutef..Bsa7tek said, tu n’est que le frère du président mais tu décides à sa place, tu nommes ton douar et des étrangers au plus hautes fonctions au nez et à la barbe des martyrs de l’indépendance..Certains n’y trouvent rien à redire ? Alors je les prie de la boucler le jour ou ses plus féroces rivaux prendront le pouvoir..Puisque on dédouanne un règne de gabegie, de corruption et de clientèlisme sans précedents, alors on n’a plus droit au chapitre dorénavant..la médiocrité et la mainmise sur un pays en accomode certains ? Très bien..la roue tournera..
    Un signe qui ne trompe pas celui là..quand boutef a fait annoncé sa candidature, la terre a tremblé a Alger..Si certains n’y voient pas de signes Divins, imala je leur souhaite un régime honnis..Rou7 ya dzair..Rou7..Demain Said sera président au nom de la légitimité du trone et on aura les mêmes pour nous dire que cela est normal..

    1. salama alaykoum

      un message pour Sellal qu’on surnomme dellal dans les réseaux sociaux: Est-Ce que monsieur Bouteflika est au courant qu’il est candidat?

  4. Le paysage politique dans son ensemble n’a rien fait pour préparer un candidat crédible et consensuel pour rentrer légitimement et démocratiquement en compétition avec le candidat du pouvoir actuel ,Mr BOUTEFLIKA ABDELAZIZ;pire les prétentions et les ambitions se sont multipliées devant ce vide de l’espace politique pour expliquer que la démocratie est morte assassinée par l’indigence et l’inculture de cette horde de sauveurs de la société algérienne dont le fond n’est qu’une composite de rentiers insatiables friands de beaucoup plus de …..et de”…… sans le moindre effort ni contrepartie économique.Ne dit-on pas” trop de démocratie tue la démocratie”.Sachant que la société algérienne ,telle qu’elle est composée socialement et sociologiquement, ne croit pas à cette crue de candidats tombés de nulle part,n’est-il pas sérieux et raisonnable à ces prétendus candidats de quitter la table et épargner au trésor public des milliards de dépenses s’ils aiment vraiment leur pays ,car devant le sphinx ,ils n’ont aucune chance.La meilleure façon de contribuer à la vie publique est d’abord l’apprentissage de la politique de proximité en animant les associations et contribuer au développement direct de la vie en société;la première magistrature n’est pas à la merci du premier venu qui succombe aux largesses des lois en vigueur conçues exprès pour décrédibiliser la vie politique et pérenniser le système.Enfin,aucun candidat n’est capable de battre ni de rivaliser avec BOUTEFLIKA dont la confiance auprès de la majorité de la société algérienne est intacte et tout le monde le sait malgré les multiples rumeurs qui auraient eu raison de n’importe quel autre président. Les gens ne sont pas aveugles.

    1. Gambitti, un khobziste connu. Bouteflika va te donner un gâteau bien saucé marque déposée. Esskout khirlek.

      Admin à hmida :

    2. Monsieur El Gambiti, vous avez dit des choses intéressantes… seulement, vous avez tu (certainement sans le vouloir) des choses beaucoup plus intéressantes.

      1. Le paysage politique n’est pas en mesure de présenter un candidat capable de rivaliser avec Bouteflika.
      On peut se demander : qui a, durant des années, entravé la liberté d’expression? Qui a, durant des années, veillé à ce qu’un tel candidat ne puisse pas émerger? Qui a fait en sorte que se répande dans notre pays (musulman) le culte de la personnalité?

      2. La démocratie est morte assassinée par l’inculture de cette horde de sauveurs de la société algérienne.
      Mieux que çà est de poser la question: Qui a ouvert, toute grande, la porte à cette multitude de «lièvres»? Ne dit-on pas qu’au pays des aveugles le borgne est roi?

      3. Il serait sérieux et raisonnable que ces prétendus candidats quittent la table et épargnent au Trésor Public des milliards de dépenses inutiles.
      Là, Monsieur El Gambiti, permettez-moi de vous dire que votre «naïveté» me surprend! Sachant que ce n’est point l’abnégation qui étouffe ces gens, comment voudriez-vous qu’ils refusent cette «charité» presque «bien ordonnée»? A votre place, je me serais interrogé à propos du généreux serveur qui s’apprête à les servir copieusement.

      Monsieur El Gambiti, vous avez sans doute senti que je ne suis pas un politicien mais… un simple citoyen (lambda) qui a toujours été séduit par le bon sens. Je vous salue et permettez-moi aussi, en passant, d’adresser mes salutations les plus chaleureuses à Mr Khiat Ahmed, une personne que j’admire et estime beaucoup!

      Bonne fin de soirée à vous et à tous les lecteurs et lectrices de BAI!

      1. Je vous salue Mr Abdelwahid.B

        Comme je n’aime pas changé le contenu de ma pensée qui demeure ouverte à une argumentation convaincante sur le sujet ,je reproduis un commentaire que j’ai posté sur un autre site et qui se rapporte à la prochaine élection présidentielle qui déchaîne des passions et attise la polémique sur un fond de dérive qui ne pourrait que nuire à la stabilité du pays à défaut de résoudre le problème démocratique.
        Le problème c’est que tous les algériens veulent devenir président,l’impunité ou la rumeur sur les grosses cylindrées ayant versé dans la magouille leur donne des idées et ils commencent déjà à s’initier à la dance du ventre très prisée par le petit peuple.
        Au fait quels sont les critères ,en dehors de ceux imposés par la loi,pour devenir président chez nous ? ailleurs,cela se construit autour de valeurs et de convictions qu’on décline dans l’opposition et avec le peuple,sans relâche et parfois des dizaines d’années pour enfin convaincre une majorité à ses idées et monter sur le haut du podium.Le peuple ne verra là aucun opportunisme mais une volonté patriotique de servir son pays et ses compatriotes.A part d’être algériens comme vous et moi ,qui sont ces personnes qui s’improvisent candidats et en quantité défrayant l’entendement et compromettant la crédibilité de tout un peuple aux yeux du monde ?Personne n’est capable sincèrement d’apporter une réponse ,la seule préoccupation d’une frange de la population composée dans sa majorité de l’intelligentsia de pacotille est d’alimenter la rumeur du sensationnel pour je ne sais quel objectif ,car ils savent qu’ils ne peuvent jamais accéder à ce koursi cher aux martyrs et le peuple algérien ,peuple paisible,ne saurait oublier les endurances qu’il a vécues par l’aventure de certains illuminés.

        1. Bonsoir Elgambiti.

          Vous parlez de stabilité du pays, et je vous prie de me croire cher ami que seul le peuple est garant de la stabilité, et je pense que sa sagesse est une preuve tangible à ce jour. Mon cher ami, je n’arrive pas à saisir le fond de votre pensée sur les prochaines présidentielles, ou vous manquez peut-être de courage intellectuel pour étaler votre véritable sentiment .Monsieur Elgambiti, nous n’avons une élite politique, celle qui peut générer une société civile responsable devant des situations sensibles liées à l’avenir de la nation. Il suffit de regarder autour de soi pour quantifier le danger qui nous guette. Vous pensez que nous partons vers des élections démocratiques qui exigent le respect de la constitution et des lois sur les conditions d’organisation des élections présidentielles, notamment celles qui conditionnent les critères du candidat à la présidence. Le mépris peut-il garantir une stabilité chèrement acquise? Nous sommes tous des Algériens qui aimons notre pays, et il n’existe pas des supers algériens qui ont un super amour de la patrie pour venir nous donner des leçons de morale le choix du candidat. Je suis persuadé si Abdelkader que vous êtes une personne avertie, et votre expérience exige de vous beaucoup plus de clarté dans vos analyses. Nous souffrons, et nos enfants souffrent avec nous. Tout a été dévalué dans ce pays. L’incompétence et la corruption sont les “chevaux” qui traînent une voiture ou est installé le chaos. Doit-on quitter ce monde pour laisser nos enfants hachés par l’indifférence et la hoggra. Apprécier, l’état lamentable de notre école, de notre université, de l’administration, de notre environnement humain et matériel. Apprécier les états généraux des partis politiques de fortune, présents uniquement lors des élections pour ramasser des candidats de la rue au lieu de leurs bases, malheureusement absentes.
          Enfin allah yerham echouhaddas.

  5. Soubhan Allah , n’étant pas un expert en politique , je devine à peu près ce que les vrais manipulateurs dans ce système envisagent de préparer pour un quatrième mandat “incertain” mais surtout pour une “Algérie stable”. Etait-il envisageable que celui qui a été le premier homme de Bouteflika en 1999 c’est à dire son directeur de campagne, finirait son parcours politique dans la même fonction pour une deuxième et “dernière fois”?, je n’y crois pas vu cette sortie médiatique grandiose d’annonce de la candidature de son président (deuxième après celle de Saidani) . Moi , je vois Sellal comme futur président après Bouteflika lui qui détient tous les secrets d’El Mouradia ,bien sur ,on trouvera un poste qui lui sied parfaitement après la campagne électorale et après un remodelage de la constitution (n’a t on pas pensé une fois à la vice présidence?).

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