On ne vous dit pas tout…

La dépêche qui suit ne nous apporte fondamentalement aucune nouvelle récente.

Elle confirme une logique historique qui a commencé par la chute de l’Empire Ottoman et continué par la lutte contre l’URSS et son influence dans les pays arabes.

C’est une affaire ancienne.

L’aide apportée aux islamistes par les Etats-Unis d’Amérique date des Accords Sykes-Picot (mai 1916), renouvelés et élargis par le Pacte Roosevelt-Ibn Saoud (février 1945).

Est-il nécessaire de préciser que ces crapules et ces truands incultes, tarifés et malfaisants n’ont rien à voir avec l’Islam?

Le circuit est éprouvé, mis au point pendant la Guerre Froide, en particulier depuis la guerre d’Afghanistan après 1979. Les armes sont fournies par l’appareil militaro-industriel US, financées par les pétromonarchies et acheminées via toutes ce qui fait office d’Etats supplétifs du coin (Jordanie, Turquie, Liban, Israël, Irak…)

Inutile de se faire la moindre illusion sur la cocotte qui succèdera à Obama. On sait qu’elle continuera dans la même voie.

Il est désolant que pour une fois qu’une femme accède à la Maison Blanche, ce sera pour faire la même politique que les cocos (blanc, noir clair ou foncé, bleu, mauve… ou vert peu importe) qui l’ont précédée.

Djeha,
S. 06 août 2016

Voir :

1.- https://francais.rt.com/international/24764-alep–dans-leur-fuite
Alep : en fuite, les terroristes auraient laissé derrière eux nombre d’armes américaines (VIDEO)

2.- https://francais.rt.com/international/24818-julian-assange-se-confie-rt
Julian Assange accuse Hillary Clinton d’avoir fourni des armes aux djihadistes syriens.

«Les Etats-Unis soutiennent des groupes djihadistes en Syrie, les médias gardent le silence»

Par Jim Jatras, Arrêt sur Info, le V. 05 août 2016

Les groupes soutenus par les Etats-Unis «coupent la tête de petits enfants et utilisent des armes chimiques», et les médias «ne le reportent pas», affirme l’ancien diplomate américain et conseiller politique du Parti républicain au Sénat Jim Jatras.

RT : Compte tenu de la situation complexe sur le terrain, il est toujours difficile de déterminer qui fait quoi. Mais pourquoi les États-Unis continuent-ils de soutenir des groupes qui sont accusés d’avoir commis des crimes de guerre ?
Jim Jatras (J. J.) : Je souhaiterais connaître la réponse à cette question. Ils ont fait cela pendant cinq ans. Et vous savez que les médias américains ne rendent pas très claire la nature des groupes que nous soutenons en Syrie. Nous continuons à entendre parler d’une opposition modérée au lieu de dire ce qu’ils sont. Ce sont des groupes terroristes de djihadistes islamiques radicaux – ceux-là même dont nous craignons qu’ils commettent des attentats ici, aux Etats-Unis. Nous soutenons des groupes en Syrie qui ont cette idéologie djihadiste, coupent la tête de petits enfants, utilisent des armes chimiques – et je ne pense pas que le peuple américain fasse vraiment le lien, car les médias ne le reportent pas.

RT : Quelle est la ligne rouge à franchir pour ces groupes afin que les États-Unis cessent de les soutenir ? La décapitation d’un enfant ou l’utilisation d’armes prohibées – n’est-ce pas suffisant pour arrêter d’aider un groupe particulier ?

J. J. : Je pense que s’il y a quelque chose qui peut résoudre la chose, c’est ce qui se passe sur le champ de bataille. La raison pour laquelle ces deux attaques chimiques ont été lancées relèvent clairement de l’opération sous faux drapeau. Dans le cas de cet [obus] qui a atterri sur le territoire contrôlé par l’opposition, c’est une tentative de sortir un lapin du chapeau pour arrêter l’offensive de l’armée syrienne à Alep, soutenue par les forces aériennes russes. En effet, car si Alep est libérée, cela va être la fin. Il faudra un certain temps, mais il n’y aura plus aucune question concernant l’évolution de la chose sur le plan militaire. Peut-être que cela devrait être la solution [au changement d’attitude des Etats-Unis], parce que je ne constate pas de changement d’état d’esprit ici, à Washington. Bien au contraire. Rappelez-vous la lettre des 51 diplomates du département d’Etat. Et Hillary Clinton a déclaré, à travers sa marionnette Michèle Flournoy, [sous-secrétaire d’Etat] à la défense, que si rien ne changeait d’ici au mois de janvier… ils voulaient lancer des frappes aériennes contre Bachar al-Assad. Je ne vois pas d’ouverture d’esprit à Washington.

RT : Une telle attaque chimique contre des civils est une méthode déplorable. Que pourrait gagner l’armée syrienne en usant de telles tactiques ?

J. J. : [Déplorable], elle l’est. Mais cela demande de la crédibilité de suggérer que le gouvernement [syrien] en est à l’origine. Pourquoi feraient-ils cela ? Ils avancent sur Alep. Ce ne sont pas – pour autant qu’on puisse dire – des attaques au gaz de qualité militaire, du moins d’après ce que je sais d’après les infos. Cela ressemble plutôt à ce qui est connu comme une variété de «gaz de cuisine», ce qui est dans les cordes de ces groupes terroristes. Il est parfaitement logique que cela puisse venir de là. Et, franchement, je ne pense pas que quelqu’un soit prêt à accepter cette version ici.

«Les Etats-Unis soutiennent des groupes djihadistes en Syrie, les médias gardent le silence»