NOBEL CONTRE LA RUSSIE

En décernant ses prix à des opposant à la Russie et à la Biélorussie (pour ce qui concerne l’Ukrainienne, c’est le tarif syndical depuis le début de la crise, comme la séquence obligatoire du bavard à chaque réunion des occidentaux), le Comité Nobel ne cherche pas à apaiser, à se placer au-dessus de la mêlée pour appeler à la raison et à la sagesse, mais souffle sur les braises et pousse à la guerre, en l’occurrence contre un autre membre de la « communauté internationale » dont il est, de facto, chassé.

L’Occident est devenu une machine à exclure, à fabriquer des « parias » et des Murs, en s’arrogeant le droit d’agir et de parler au nom de toute l’humanité.

Les Etats-Unis et, sous ses ordres, l’Europe fournissent des armes et des munitions. Le Comité Nobel, lui, conforte la belligérance contre la Russie en distinguant et récompensant ses ennemis sous quelques masques qu’ils se présentent.

Cette assemblée ne semble pas prendre conscience que la majorité de l’humanité n’a pas condamné la Russie.

A l’évidence, elle ne participe pas d’une pensée et d’une action universelles, mais confirme son appartenance à un parti.

En réalité, depuis 1945, Nobel a choisi son camp et joue presque toujours dans un camp contre l’autre. Les statistiques le révèlent clairement et le quota des prix qu’il accorde fluctue non selon l’évolution différentielle du génie dans les pays qui les reçoivent, mais selon l’état de la conflictualité internationale.

Demain, peut-être, ce que personne ne souhaite, les compatriotes de Nobel recevront sur la tête le fruit de la recherche de cet imprudent inventeur.

Djeha, V. 07 octobre 2022

PS. En 1964, cas unique dans l’histoire de comité de pieds nickelés, J.-P. Sartre a compris très vite le piège et les enjeux de l’affaire, et a envoyé balader le Père Noël et sa hotte. Mais qui peut dédaigner 1 million de dollar ? Même divisé par trois ça vaut le coup de se coucher, de signer et de déclarer n’importe quoi…

Ils se bousculent au portillon les candidats. Ce n’est pas le vide c’est le trop plein.

Juste une question: pourquoi donc depuis 1948 aucune ONG chargée de défendre la vie en Palestine n’a jamais obtenu de prix?
Réponse: parce que les seules à le faire sont des “organisations terroristes”. CQFD.


Il y a 50 ans, Sartre refusait le Nobel

Thierry Clermont, Le Figaro, le 03/10/2014 à 14:24
En 1964, l’auteur de La Nausée déclinait la prestigieuse récompense. Une première.

Il y a un peu moins d’un demi-siècle, le 22 octobre 1964, Jean-Paul Sartre, le père de l’existentialisme, le philosophe de la liberté était couronné par le prix Nobel, décerné par l’Académie royale de Suède. Fait exceptionnel, l’auteur de La Nausée et des Mots refusa la prestigieuse distinction. Dans son communiqué officiel, l’Académie avait loué l’écrivain pour «son œuvre qui par l’esprit de liberté et la recherche de la vérité dont il témoigne a exercé une vaste influence sur notre époque».

Sartre écrivit alors une lettre à l’académie, exprimant le pourquoi de son refus. «Je regrette vivement que l’affaire ait prix une apparence de scandale: un prix est distribué et quelqu’un le refuse. J’y ai invoqué deux sortes de raisons: des raisons personnelles et des raisons objectives. Les raisons personnelles sont les suivantes: mon refus n’est pas un acte improvisé. J’ai toujours décliné les distinctions officielles. Lorsque, après la guerre, en 1945, on m’a proposé la légion d’honneur, j’ai refusé bien que j’aie eu des amis au gouvernement. De même, je n’ai jamais désiré entrer au Collège de France comme me l’ont suggéré quelques-uns de mes amis. Ce n’est pas la même chose si je signe Jean-Paul Sartre ou si je signe Jean-Paul Sartre prix Nobel».

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Ci-dessous le blablabla habituel à propos des ONG dont on connaît le rôle au service de la liberté…

Mémorial, la conscience de la Russie bannie par Poutine

AFP, V. 07/10/2022 à 12:05

L’emblématique ONG russe Mémorial, co-lauréate du Prix Nobel de la Paix, a fait la lumière pendant trois décennies sur les purges staliniennes, puis les répressions dans la Russie contemporaine de Vladimir Poutine, avant d’en être elle-même victime.

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